Après la réaction « musclée » des forces de l'ordre dimanche au Maroc contre des manifestants, « El Watan » estime qu'une « grosse panique s'est emparée du royaume » face aux demandes du Mouvement du 20 février comme celle de limiter les pouvoirs du roi Mohammed VI. Ce qui apparaît au Maroc comme « une revendication assimilée à un crime de lèse-majesté », affirme le quotidien algérien.
Ce pays « n'est désormais plus un long fleuve tranquille où les sujets de Sa Majesté obéissent, comme au bon vieux temps, au doigt et à l'oeil de Mohammed VI et à son bras armé. » Pour le journal « le mythe du roi sacré est tombé », comme en témoigne un incident « symbolique » lorsque le roi a été interpellé vendredi par des chômeurs à la sortie de la mosquée à Casablanca.
Le journal veut y voir une preuve de la « révolution citoyenne en marche. Pour tous les commentateurs marocains, ces jeunes ont osé franchir la ligne rouge », note « El Watan ». « Au lieu de crier : "Vive le roi", ces insolents lui ont jeté à la figure : "On veut du travail" », ironise Demainonline.com. En réalité, affirme « El Watan », ces jeunes sans emploi n'ont fait que « transmettre au monarque les clameurs de la rue qui, depuis le 20 février, réclament inlassablement une monarchie constitutionnelle. S'il est vrai que la personne du roi n'est pas forcément contestée au Maroc, son régime et sa façon de gouverner deviennent de plus en plus contestables ».
Les Echos
Ce pays « n'est désormais plus un long fleuve tranquille où les sujets de Sa Majesté obéissent, comme au bon vieux temps, au doigt et à l'oeil de Mohammed VI et à son bras armé. » Pour le journal « le mythe du roi sacré est tombé », comme en témoigne un incident « symbolique » lorsque le roi a été interpellé vendredi par des chômeurs à la sortie de la mosquée à Casablanca.
Le journal veut y voir une preuve de la « révolution citoyenne en marche. Pour tous les commentateurs marocains, ces jeunes ont osé franchir la ligne rouge », note « El Watan ». « Au lieu de crier : "Vive le roi", ces insolents lui ont jeté à la figure : "On veut du travail" », ironise Demainonline.com. En réalité, affirme « El Watan », ces jeunes sans emploi n'ont fait que « transmettre au monarque les clameurs de la rue qui, depuis le 20 février, réclament inlassablement une monarchie constitutionnelle. S'il est vrai que la personne du roi n'est pas forcément contestée au Maroc, son régime et sa façon de gouverner deviennent de plus en plus contestables ».
Les Echos
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