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Eriad-Sétif: La « nationalisation » puis la « cession »

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  • Eriad-Sétif: La « nationalisation » puis la « cession »

    ERIAD- Sétif, ce géant de l’agroalimentaire ayant dans un passé récent engrangé des centaines de milliards de bénéfices, s’est pour divers motifs, retrouvé sous le coup des dispositions de l’article 715 bis 20 (ne stipulant ni plus ni moins que la dissolution anticipée).Pour rappel, ERIAD- Sétif, créée en janvier 1983, suite à la restructuration de la société mère la SN- Sempac, a, à titre d’illustration, réalisé en 1998, un bénéficié net de 1,615 milliards de dinars. L’année suivante, le gain avait dépassé les deux milliards de dinars. Ces résultats ont boosté, la valeur ajoutée qui a atteint les 27% ainsi que le ratio frais du personnel sur valeur ajoutée, est passé, de 22,16% à 18%. L’instabilité des managers et l’ouverture d’un secteur, désormais pléthorique en matière de minoterie et semoulerie, produisant actuellement plus deux fois, la demande nationale, ont porté un sacré coup à une entreprise, n’ayant pour différentes autres raisons pas pu, maintenir le cap et sauvegarder une image de marque façonnée par des agents qualifiés et des managers de premier plan. Le retour dans le giron des entreprises publiques détenues à 100% par l’Etat, est, bel et bien, déclenché. La dernière assemblée générale extraordinaire des actionnaires, tenue, le mercredi 26 avril 2006, au siège de l’entreprise, en présence de Mr Ramdane Sokhal, président du SGP (société de Gestion des participations Céréales), CEGRO, a le moins qu’on puisse dire, entériné le processus, de l’offre publique de retrait, et ce, conformément au règlement général de la bourse. Le rachat des actions à un prix fixe, (1500 DA, plus les 793,50 DA de dividendes perçues) se répercutera inévitablement sur le capital social de la société. Une fois le million d’actions annulé, le capital de la société qui est actuellement, de l’ordre de 5.000.000.000 DA, descendra à 4.000.000.000 DA, l’entreprise perdra donc 1.000.000.000,00 DA. Les fonds propres de la société mère devant prendre en charge l’opération (financièrement s’entend) diminueraient quant à eux de 1.500.000.000 DA, (coût du rachat) : " Les faibles liquidités du titre ERIAD- Sétif et des niveaux de résultats, en nette décroissance, et qui ont atteint un seuil alarmant puisque toutes les filiales la société mère et comptes consolidés affichent des pertes considérables, le conseil d’administration de l’entreprise, réuni le 25 mars 2006, a jugé opportun de convoquer l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires pour soumettre à son approbation une offre publique de retrait conformément aux dispositifs de la section 5 (articles 69 à 75) du règlement de la COSOB..." souligne M. Fodil, DG du groupe qui a tenu à rendre hommage aux actionnaires "qui ont dit-il, compris et accepté avec fair-play, la démarche de l’Entreprise ne pouvant dans pareilles circonstances, appliquer la politique de la fuite en avant ". Considérant la privatisation comme une bonne opportunité pour son groupe transformant quotidiennement 32.200 q/j de blé dur et 11.800 q/j de blé tendre notre interlocuteur enchaîne : " La privatisation du groupe ne pouvant faire face à une concurrence le plus souvent déloyale est un processus incontournable et inévitable à la fois. Cette démarche qui n’implique ni le bradage ni la compression des postes de travail est salutaire pour la branche ayant plus que jamais besoin d’approche et de vision nouvelles. Cela dit, les acquis et droits des travailleurs qui vont en sus bénéficier de 10% du prix de la cession, sont garantis par les textes ". Précise ce gestionnaires ayant pris les commandes au début de l’année en cours estimant en outre que l’offre publique de rachat des actions a poussé de nombreux repreneurs nationaux et étrangers, à postuler pour différents sites de production : " Après les moulins Oasis, cédés à un opérateur économique de la région, de nombreux moulins sont convoités par d’autres industriels, spécialistes en la matière. Les pouvoirs publics mettent par le biais du CPE et de la SGP qui ne ménagent aucun effort, les bouchées doubles pour traiter et dans les meilleurs délais les différents dossiers... ", précise, le numéro un d’ERIAD- Sétif qui tourne définitivement la page d’une ouverture du capital qui a finalement tourné, court...
    Bonjour tout le monde,
    Je suis la pour echanger des idées avec dess internautes en point de vue economique,social et culture.

  • #2
    Salam

    La mauvaise gestion de ce grand groupe algérien résume à lui seul le fiasco de la politique de privatisation algérienne.

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