Yémen : reprise des combats à Sanaa
Des partisans d'un chef tribal rallié à l'opposition ont pris, dans la nuit de mardi 24 à mercredi 25 mai, le contrôle de l'agence de presse officielle yéménite SABA. De violents combats opposent depuis lundi, à Sanaa, les partisans du chef de la puissante tribu des Hached, Cheikh Sadek Al-Ahmar, aux forces fidèles au président contesté Ali Abdallah Saleh. Ces affrontements auraient fait au moins 44 morts dans la capitale. Les hommes de Cheikh Al-Ahmar ont également pris le contrôle de la compagnie aérienne nationale Yemenia et tenté d'occuper le ministère de l'intérieur, a ont indiqué un haut responsable et des témoins.
CRAINTE DE VOIR LES HEURTS S'ÉTENDRE
D'intenses combats se sont poursuivis tard dans la nuit à Sanaa. Face à ces violences, le médiateur du Golfe a appelé à un "arrêt immédiat". Abdellatif Zayani, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a ainsi exprimé sa crainte de voir les heurts s'"étendre", et a appelé les parties impliquées à la retenue. Il a estimé que l'initiative de médiation du CCG continuait d'offrir "une occasion de parvenir à une solution pacifique" au Yémen.
En dépit de plusieurs missions à Sanaa, Abdellatif Zayani n'a pas réussi à convaincre le président Saleh, au pouvoir depuis près de trente-trois ans, de signer un plan de sortie de crise. Le CCG a annoncé dimanche "la suspension" de sa médiation. Le plan prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard du président en échange de l'immunité pour lui et ses proches, puis une élection présidentielle dans les soixante jours.
Le monde
Des partisans d'un chef tribal rallié à l'opposition ont pris, dans la nuit de mardi 24 à mercredi 25 mai, le contrôle de l'agence de presse officielle yéménite SABA. De violents combats opposent depuis lundi, à Sanaa, les partisans du chef de la puissante tribu des Hached, Cheikh Sadek Al-Ahmar, aux forces fidèles au président contesté Ali Abdallah Saleh. Ces affrontements auraient fait au moins 44 morts dans la capitale. Les hommes de Cheikh Al-Ahmar ont également pris le contrôle de la compagnie aérienne nationale Yemenia et tenté d'occuper le ministère de l'intérieur, a ont indiqué un haut responsable et des témoins.
CRAINTE DE VOIR LES HEURTS S'ÉTENDRE
D'intenses combats se sont poursuivis tard dans la nuit à Sanaa. Face à ces violences, le médiateur du Golfe a appelé à un "arrêt immédiat". Abdellatif Zayani, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a ainsi exprimé sa crainte de voir les heurts s'"étendre", et a appelé les parties impliquées à la retenue. Il a estimé que l'initiative de médiation du CCG continuait d'offrir "une occasion de parvenir à une solution pacifique" au Yémen.
En dépit de plusieurs missions à Sanaa, Abdellatif Zayani n'a pas réussi à convaincre le président Saleh, au pouvoir depuis près de trente-trois ans, de signer un plan de sortie de crise. Le CCG a annoncé dimanche "la suspension" de sa médiation. Le plan prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard du président en échange de l'immunité pour lui et ses proches, puis une élection présidentielle dans les soixante jours.
Le monde
Commentaire