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Les émigrés transfèrent 1 milliard d’euros par le circuit informel

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  • Les émigrés transfèrent 1 milliard d’euros par le circuit informel

    Le secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger à Oran
    “Les émigrés transfèrent 1 milliard d’euros vers l’Algérie par le circuit informel”

    Sa visite l’a mené au port d’Oran, saison estivale oblige, et a été suivie d’une rencontre avec l’ensemble des représentants des institutions et des administrations concernées, comme les douanes, la Police des frontières et Air Algérie.

    Le ministre délégué chargé de la Communauté nationale à l’étranger, rattaché au ministère des Affaires étrangères, Halim Benatallah, a évoqué avec la presse hier à Oran, la mise en place au ministère d’une commission chargée de récolter des données sur les cas de harragas algériens se trouvant dans les centres de rétention en Espagne et en Italie en vue d’une prise en charge de ces cas.
    Bien que n’ayant pas le statut officiel “d’émigrés”, le ministre a expliqué que ces harragas étant algériens, son département se devait de s’en inquiéter, mais sans livrer pour autant le nombre exact des cas recensés. “Nous avons entamé un travail au sein de la commission sur ces situations, nous avons des chiffres mais qui ne sont pas encore définitifs”.
    Plus près de l’actualité politique et de la scène arabe, le ministre délégué a évoqué des demandes individuelles de rapatriement de la part de quelques ressortissants algériens résidant au Yémen et en Syrie qui se trouveraient dans des situations sociales difficiles, sans pour autant parler de rapatriement massif ou important.
    Interrogé sur la montée de l’islamophobie en France, les annonces de restriction des visas Schengen et de l’immigration légale, autant de points qui ne font pas débat dans notre pays, Halim Benatallah a réagi en se justifiant : “Concernant la question de l’Islam, c’est là un débat franco-français, on réagira dans la mesure où notre communauté est touchée, comme sur la question des visas, à cet instant nous sommes fondés de réagir mais cela restera sur un plan consulaire.”
    Quant à l’autre volet relatif aux émigrés, peu enclins à transférer des devises vers leur pays d’origine, là aussi l’intervenant fera un distinguo entre le système d’astreinte appliqué chez nos voisins immédiats et celui plus libre en Algérie.
    Du coup, le rapatriement informel de devises est estimé, dira encore le ministre, “à 1 milliard d’euros, un chiffre donné par le ministère des Finances mais qui doit être plus élevé”. Quant à sa visite sur le terrain qui l’a mené au port d’Oran, la proximité de la saison estivale oblige, elle a été suivie d’une rencontre au siège de la wilaya avec l’ensemble des représentants des institutions et des administrations concernées, comme les douanes, la Police de l’air et des frontières, Air Algérie ainsi que les gestionnaires du port et de l’aérogare d’Oran.
    À l’évidence, le souhait du ministre de voir les installations portuaires et aéroportuaires ainsi que les personnels se hisser au niveau des standards internationaux est loin d’être au rendez-vous notamment quant à la qualité d’accueil des visiteurs et les moyens et équipements devant servir au contrôle des bagages.
    Une situation guère reluisante dénoncée à l’aéroport d’Oran, où l’EGSA et la compagnie Air Algérie se renverront la balle sur cette question et sur les dysfonctionnements liés à l’organisation et à la gestion des différentes zones, lignes intérieures, internationales ainsi que le fameux chapiteau réalisé pour le GNL-16.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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