Il s'appelle Amar Tabbakhe. Ce multirécidiviste, âgé de 33 ans, s'est rendu, mardi, à 15 h 20, à la brigade de gendarmerie de Compiègne (Oise). Il était activement recherché par les enquêteurs de la sûreté départementale de l'Essonne et de la police judiciaire versaillaise qui le soupçonnent d'avoir enlevé, samedi dernier, à Viry-Châtillon (Essonne), une fillette de 10 ans. Puis de l'avoir séquestrée et violée à plusieurs reprises.
Le calvaire de la petite fille a commencé vers 18 heures. Alors qu'elle participe à la kermesse d'une paroisse, sa sœur aînée lui demande d'aller chercher un kebab dans un snack, à 400 mètres de là. Quelques minutes plus tard, la jeune fille, qui ne la voit pas revenir, part à sa rencontre et décide de l'appeler sur son téléphone portable. Quelqu'un décroche. Personne au bout du fil. Elle parvient malgré tout à distinguer des cris et la voix d'un homme disant : « Je vais te tuer. » Plus de doute : la petite a été enlevée.
Frappée au visage et au cou
Prévenus, les policiers entreprennent immédiatement les recherches. Le portable de la petite fille est géolocalisé à Wissous, à une quinzaine de kilomètres de là. C'est sur une aire de l'autoroute A6 qu'Amar aurait, semble-t-il, stoppé sa voiture, puis aurait frappé et violé l'enfant à plusieurs reprises. Trois heures après avoir été enlevée, la fillette est déposée dans une rue près de chez elle. Amar, lui, parvient à prendre la fuite, malgré les nombreuses patrouilles de police circulant dans le secteur. Des analyses de sa voiture, retrouvée lundi à Antony, dans les Hauts-de-Seine, sont en cours.
La petite victime est grièvement blessée. Après son transport à l'hôpital d'Evry, les médecins constatent qu'elle a subi un viol. Elle a aussi été frappée de nombreuses fois au visage et au cou. Opérée en urgence samedi dans la soirée, elle était, mardi après-midi, toujours hospitalisée. « C'est pénible pour elle, elle n'a que 10 ans. Elle a reçu beaucoup de coups. Elle est encore blessée, encore sous le choc. Mais elle est en vie », souligne Salah, le frère de la victime, interrogé par nos confrères de BFM TV.
« Que fait la justice ? »
Auparavant, de nombreux témoins présents à la kermesse et la petite fille ont eu le temps d'identifier, sur photo, l'agresseur. Il s'agit d'Amar Tabbakhe, un homme de 33 ans, déjà connu des services de police et de justice, originaire d'une cité d'Antony. En avril 2000, il est condamné à trois ans d'emprisonnement par le tribunal correctionnel de Nanterre pour séquestration et extorsion de fonds. Avec son complice, Amar avait enlevé une jeune femme et l'avait contrainte, sous la menace d'un couteau, à se déshabiller et à danser nue, la menaçant même de viol. Il lui avait, en outre, dérobé 2.300 F, environ 350 €, afin de se rembourser d'une dette qu'aurait contractée la petite amie de la jeune fille.
En 2010, Amar passe de nouveau sur les bancs du tribunal correctionnel d'Evry. Condamné cette fois-ci à deux ans de prison pour agression sexuelle, il est libéré le 29 mars dernier. Pourtant, il n'est pas inscrit sur le fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes. « Je suis outré. Je me pose des questions. Je me demande ce que fait la justice », s'interroge Salah, « ému » et « touché » par ce qui est arrivé à sa sœur. « Comment une personne condamnée en 2010 peut-elle être dehors en 2011 ? Quelles sont les précautions qui ont été prises pour empêcher cette personne de continuer et de récidiver ? Que fait la justice ? »
Source: France Soir
Le monstre violeur Amar Tabbakhe.
Le calvaire de la petite fille a commencé vers 18 heures. Alors qu'elle participe à la kermesse d'une paroisse, sa sœur aînée lui demande d'aller chercher un kebab dans un snack, à 400 mètres de là. Quelques minutes plus tard, la jeune fille, qui ne la voit pas revenir, part à sa rencontre et décide de l'appeler sur son téléphone portable. Quelqu'un décroche. Personne au bout du fil. Elle parvient malgré tout à distinguer des cris et la voix d'un homme disant : « Je vais te tuer. » Plus de doute : la petite a été enlevée.
Frappée au visage et au cou
Prévenus, les policiers entreprennent immédiatement les recherches. Le portable de la petite fille est géolocalisé à Wissous, à une quinzaine de kilomètres de là. C'est sur une aire de l'autoroute A6 qu'Amar aurait, semble-t-il, stoppé sa voiture, puis aurait frappé et violé l'enfant à plusieurs reprises. Trois heures après avoir été enlevée, la fillette est déposée dans une rue près de chez elle. Amar, lui, parvient à prendre la fuite, malgré les nombreuses patrouilles de police circulant dans le secteur. Des analyses de sa voiture, retrouvée lundi à Antony, dans les Hauts-de-Seine, sont en cours.
La petite victime est grièvement blessée. Après son transport à l'hôpital d'Evry, les médecins constatent qu'elle a subi un viol. Elle a aussi été frappée de nombreuses fois au visage et au cou. Opérée en urgence samedi dans la soirée, elle était, mardi après-midi, toujours hospitalisée. « C'est pénible pour elle, elle n'a que 10 ans. Elle a reçu beaucoup de coups. Elle est encore blessée, encore sous le choc. Mais elle est en vie », souligne Salah, le frère de la victime, interrogé par nos confrères de BFM TV.
« Que fait la justice ? »
Auparavant, de nombreux témoins présents à la kermesse et la petite fille ont eu le temps d'identifier, sur photo, l'agresseur. Il s'agit d'Amar Tabbakhe, un homme de 33 ans, déjà connu des services de police et de justice, originaire d'une cité d'Antony. En avril 2000, il est condamné à trois ans d'emprisonnement par le tribunal correctionnel de Nanterre pour séquestration et extorsion de fonds. Avec son complice, Amar avait enlevé une jeune femme et l'avait contrainte, sous la menace d'un couteau, à se déshabiller et à danser nue, la menaçant même de viol. Il lui avait, en outre, dérobé 2.300 F, environ 350 €, afin de se rembourser d'une dette qu'aurait contractée la petite amie de la jeune fille.
En 2010, Amar passe de nouveau sur les bancs du tribunal correctionnel d'Evry. Condamné cette fois-ci à deux ans de prison pour agression sexuelle, il est libéré le 29 mars dernier. Pourtant, il n'est pas inscrit sur le fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes. « Je suis outré. Je me pose des questions. Je me demande ce que fait la justice », s'interroge Salah, « ému » et « touché » par ce qui est arrivé à sa sœur. « Comment une personne condamnée en 2010 peut-elle être dehors en 2011 ? Quelles sont les précautions qui ont été prises pour empêcher cette personne de continuer et de récidiver ? Que fait la justice ? »
Source: France Soir
Le monstre violeur Amar Tabbakhe.
Commentaire