Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Construction des pyramides : Le brevet algérien menacé

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Construction des pyramides : Le brevet algérien menacé

    Le brevet international validant la découverte algérienne relative à la technique de construction des pyramides risque de tomber dans le domaine public ou dans la déchéance dans moins de 15 jours, annonce l’auteur de cette découverte.

    En effet, Dr. Assia Bennouar, médecin à Constantine, vient de recevoir une correspondance de l’Office européen des brevets (OEB) qui a validé sa découverte et de la World intellectual property organization (WIPO), l’avisant que son brevet «risque de tomber dans la déchéance dès le 6 juin 2011, si la taxe réglementaire de 7.000 euros n’était pas entre-temps versée pour sa protection». C’est ce que rapporte l’APS.
    L’auteur de la découverte se dit «catastrophée» à l’idée de voir son brevet tomber dans la déchéance car cette mesure signifierait, déplore-t-elle, que «l’Algérie peut perdre tous les fruits et avantages attachés à cette découverte qui fait courir les scientifiques du monde entier depuis plus de 4.500 ans». Munie des correspondances reçues de l’OEB, du WIPO ainsi que d’autres bureaux d’avocats allemands et américains lui proposant de protéger sa découverte contre le versement de la somme de 7.000 euros, Assia Bennouar fait part de sa détermination de «frapper à toutes les portes pour éviter cette déchéance» et assure «refuser de perdre sans avoir livré bataille». Elle s’est présentée à l’APS, qui avait eu la primauté médiatique de sa découverte, pour essayer de sensibiliser les pouvoirs et l’opinion publics sur la question : «j’ai pu faire des économies pour payer les frais de la recherche que j’ai menée toute seule sur une durée de plus de 20 ans (…) mais cette fois, mon modeste salaire de médecin généraliste dans le secteur public ne me permet pas de réunir la somme de 7.000 euros (soit l’équivalent de près d’un million de dinars algériens)», estime-t-elle. L’inventeur se dit «d’autant plus accablée» par la nouvelle que sa découverte est passée par le canal de l’Institut national de la propriété industrielle (INAPI) pour être validée par l’OEB. «Je pensais que le passage par cet organisme national était une protection pour l’inventeur algérien, lui permettant de déléguer la responsabilité de la protection de son invention sur le plan international, à un organisme national compétent et disposant des moyens de l’Etat», ajoute-t-elle. Dr. Bennouar qui clame, depuis trois ans, avoir découvert la technique de construction de la première merveille du monde et tous les mystères qui l’entourent, comme l’orientation impeccable vers le nord, le carré parfait de sa base, sans moyens de mesure, sans astrolabe et sans mètre-ruban, et d’autres question chères aux spécialistes des pyramides d’Egypte, a pu faire valider sa découverte par l’OEB et obtenir la reconnaissance du WIPO. Une reconnaissance internationale qui n’a pas pour autant «levé l’incrédulité et le scepticisme affichés», ici et là, vis-à-vis de sa découverte toujours perçue comme une affirmation «trop grosse et trop belle pour être vraie».
    Un stand au Batimatec

    Seules quelques initiatives privées ont montré de l’intérêt à cette découverte, comme a fait M. Akli Amrouche, directeur de publication du magazine «Vie de Villes» qui a non seulement réservé un espace respectable à l’invention, mais aussi invité son auteur à la faire connaître en lui organisant une conférence au Salon du bâtiment «Batimatec» lors de sa dernière édition à Alger. L’ambassadeur d’Egypte en Algérie a tenu à assister à la conférence de l’inventeur qu’il a suivie avec une très grande attention et salué par des applaudissements nourris, rapporte Dr. Assia Bennouar. Outre de publier en exclusivité un abstract de la technique de construction de la première merveille du monde, signé de son auteur, le magazine «Vie de villes» a publié, en encadré, dans son dernier numéro, «l’engagement de cette publication à tenter une reconstitution d’une pyramide à base carrée à l’échelle 1/50ème dans les plus brefs délais». D’ores et déjà, des partenaires ont donné leur accord de principe pour soutenir cette action, peut-on lire, à ce propos, dans «Vie de Villes». Cette initiative privée, si elle venait à se réaliser, aura eu l’honneur de «damer le pion» à des organismes publics bien mieux placés, de par leurs fonctions et missions, pour mettre en valeur des découvertes, très précieuses car très rares, réalisées par des algériens, estime l’inventeur. Le Dr. Assia Bennouar dit «très bien comprendre l’incrédulité que provoque sa découverte» qui, reconnaît-elle, a «des implications trop lourdes et trop dérangeantes pour l’ordre scientifique établi pour être facilement acceptée». «La direction de l’ANDREVET (Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique) avait même réagi, par la bouche de son précédent directeur, promettant de tout faire pour valoriser ma découverte, mais…», déplore-t-elle encore. Le Dr. Bennouar dit cependant «garder l’espoir que le même miracle qui a récompensé (ses) efforts de recherche et (l)’a guidée vers la découverte du secret de ces monuments qui ont défié le temps et l’intelligence humaine depuis plus de 4.500 ans, puisse venir à (son) secours pour que (son) brevet garde sa nationalité algérienne».
    Rachida T.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    l'etat ne peut pas payer ces fichus 7000 euros ? quand on voit tout le fric dilapidé.....autant aider ce médecin a protéger son invention

    Commentaire


    • #3
      Pourquoi ne pas faire des promesses de dons ici sur FA pour rassembler la somme et la proposer à cet organisme ?

      Commentaire

      Chargement...
      X