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Transport/Radars: Ghellab cherche gestionnaire

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  • Transport/Radars: Ghellab cherche gestionnaire

    • L’appel d’offres vient d’être lancé pour une concession de 10 ans
    • 970 appareils-flasheurs à installer
    • Le nouvel entrant sera connu fin 2011

    Dorénavant, ce sera un privé qui vous guettera derrière les radars de vitesse. Le ministère des Transports (MET) vient de lancer un appel d’offres pour l’externalisation de la gestion et de l’exploitation des radars de contrôle de vitesse et du franchissement de feux rouges. «Cette opération a pour objectif d’améliorer la performance du système de contrôle de vitesse dans un contexte ou le ministère, à lui seul, ne peut assurer l’ensemble des investissements et recrutements nécessaires», explique Abdelfattah Chahli, directeur des Systèmes d’information au département de l’Equipement et des Transports.
    Le concessionnaire retenu devra implanter 1.100 équipements de contrôle. Ces appareils seront répartis en 970 radars fixes, 120 équipements de contrôle de franchissement des feux rouges et 10 radars tronçon de calcul de vitesse moyenne en section. L’ensemble de cette installation sera géré par un centre national de traitement. Le centre aura pour mission de gérer les messages d’infractions et les procès-verbaux. Ainsi, la tutelle pourra, à n’importe quel moment, contrôler l’ensemble des opérations du centre. L’adjudicataire devra être en mesure d’intervenir, suite à toute panne détectée sur tout le territoire. Pour rappel, le parc actuel du ministère comprend 150 radars implémentés autour de l’axe Casablanca-Rabat pour ce qui est de l’urbain.
    Une bonne partie est déployée sur des axes routiers et autoroutiers. «Au lieu de lancer un appel d’offres pour un matériel qui pourrait s’avérer non adéquat aux besoins, la tutelle préfère avoir recours à un professionnel qui aura une meilleure connaissance et une force de négociation», tient à préciser Chahli. Toutefois, le cahier des charges ne précise pas le montant des investissements qui devrait être effectué par l’opérateur. «Et c’est au candidat de présenter les investissements qu’il juge nécessaires», signale le directeur.
    La tutelle a fixé le 25 juillet comme date limite de réception des offres. A cette date, une première sélection technique sera effectuée sur la base de l’assise financière des candidats, ainsi que la maîtrise de l’ouvrage. Parmi les conditions d’éligibilité, la possession d’un système d’exploitation. «L’exploitant ou l’un des actionnaires de référence doit être propriétaire d’un système de traitement et d’exploitation utilisé pour des besoins similaires sur d’autres sites et prouver sa capacité à l’adapter au contexte marocain», stipule le cahier des charges. La concession couvre une durée de 10 ans, la phase d’installation comprise. L’installation devra durer 2 ans. Après la première sélection, une rencontre est prévue avec les soumissionnaires pour discuter du détail du cahier des charges et proposer des amendements, ainsi qu’une deuxième offre financière. Le calendrier est très serré. «Dès fin 2011 début 2012, l’opérateur retenu commencera les installations», annonce Chahli. ,
    Outre le volet technique, l’entreprise sélectionnée transmettra les procès-verbaux, au nom de la tutelle, à la personne en infraction. Sa rémunération se fera sur la base d’un forfait correspondant à chaque constat d’infraction transformé en PV, validé par l’agent assermenté et transmis au contrevenant. Cette opération se fera par le biais d’agents verbalisateurs, assermentés par le département des Transports.

    PV en 2 jours!


    LA principale nouveauté de la concession, est que l’opérateur devra transférer les PV dans un délai de 2 jours ouvrables. Passé le délai de 5 jours, une pénalité équivalent au montant total de l’amende sera appliquée au concessionnaire. En plus d’une pénalité de 50% du prix de cession du PV, si le délai est compris entre 2 et 3 jours. Toutefois, l’opérateur peut demander une rémunération minimale versée par le ministère. Ce système vise à améliorer le temps de traitement des infractions, mais n’aura pas d’incidence pécuniaire sur le contrevenant.
    Ilham BOUMNADE
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