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L’Algérie pour la création d’un fonds algéro-coréen pour le développement de l’industrie
ALGER - L’Algérie souhaite la création d’un fonds algéro-coréen de coopération dans le domaine industriel, a indiqué mercredi M. Mohamed Bacha, directeur général au ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.
"L’Algérie souhaite la concrétisation des projets inscrits dans la déclaration de partenariat stratégique signée en mars 2006 avec la Corée du Sud, tels que la création d’un fonds algéro-coréen de coopération dans le domaine industriel", a-t-il expliqué lors des travaux de la 8éme session de la Task force algéro-coréenne ouverts mercredi à Alger.
M. Bacha a également appelé à la réalisation de centres algéros-coréens pour le développement des technologies et des PME, conformément au partenariat conclu entre les deux pays.
Concernant les besoins de l’Algérie dans le domaine de l’industrie, M. Bacha a souligné la nécessité de renforcer la coopération algéro-coréenne dans des domaines tels que le traitement de l’eau et des déchets ménagers et industriels, les industries agroalimentaires, la mécanique et l’électronique, les énergies renouvelables et la formation aux métiers de l’industrie.
L’Algérie a aussi besoin du savoir-faire de la Corée du Sud, un des dix pays les plus industrialisés au monde, pour le développement de ses industries manufacturières ainsi que des secteurs du bâtiment et des travaux publics, a-t-il indiqué.
M. Bacha a estimé, par ailleurs, que la réalisation d’un partenariat mutuellement bénéfique entre l’Algérie et la Corée du Sud nécessite une implantation plus forte des entreprises coréennes dans le pays.
En dépit des nombreux projets de coopération réalisés entre les deux pays, le montant des investissement coréens en Algérie ne dépasse pas les 250 millions de dollars en 2010. Le président de l’institut coréen de l’industrie et du commerce (Kita), M. Lee Ki Sung, a proposé, quant à lui, la création d’un établissement algéro-coréen à l’image de celui qu’il gère.
La Corée du Sud propose, à cet effet, d’envoyer des experts en Algérie qui contribueront aux côtés de leurs homologues algériens à la création de cet institut qui sera cofinancé par les deux pays et aura son siège en Algérie.
L’institut en question sera chargé de proposer des projets concrets de coopération dans des secteurs prédéfinis et de contribuer au développement de l’industrie et de l’innovation en Algérie, selon M. Ki Sung.
Les travaux de la task force algéro-coréenne auxquels participent des représentants d’institutions officielles et des milieux d’affaires des deux pays, permettent d’examiner l’état de la coopération économique bilatérale déjà entamée dans de nombreux domaines et d’étudier les possibilités de l’intensifier au profit des deux parties.
Le programme retenu pour cette 8éme session comprend des ateliers thématiques sur l’industrie, les technologies de l’information et de la communication, l’agriculture, la pêche et les ressources halieutiques, le bâtiment, les travaux publics et les énergies renouvelables.
La Task force algéro-coréenne a été créée en mars 2006 après la signature d’une déclaration de partenariat stratégique par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et son homologue coréen, Lee Myun Bak. Elle se réunit alternativement à Alger et Séoul.
APS
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