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5e journée des consultations nationales sur les réformes politiques

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  • 5e journée des consultations nationales sur les réformes politiques

    C’est toujours avec le même esprit d’ouverture, qui a été relevé par l’ensemble de ses « hôtes », que l'Instance de consultations sur les réformes politiques a reçu, hier dans la matinée, le secrétaire général du Mouvement de l'entente nationale, M. Ali Boukhezna, et la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie, Mme Mahdjouba Chalabia, Qualifiées de « déterminantes pour l’avenir socio-politique du pays», par M. Boukhezna, ces consultations constituent également un « bond qualitatif dans l’initiation d’un vrai dialogue national ».

    Aussi, il ne manquera pas de mettre en exergue, au cours de sa brève allocution à la presse, le fait que son parti a insisté aussi sur l'amendement de la Constitution, sur les lois électorales et sur les partis politiques. Le secrétaire général du MEN ira plus loin en affirmant que ce sont ces réformes électorales qui sont à même d’assurer « un prélude au processus démocratique dans le pays ». Un processus démocratique dont les bases ne peuvent s’établir sans « l'indépendance de la justice, des élections libres et honnêtes pour une réelle représentativité du peuple dans les institutions élues du pays et un gouvernement à l'écoute des citoyens et en mesure de concrétiser leurs préoccupations et aspirations.» Dans ce contexte, M. Boukhezna mettra l’accent sur le fait qu’il a proposé au cours de la rencontre, à ce que le Conseil de la nation « ne soit plus une APN bis » et qu’il y ait à la place un “conseil des sages” qui serait un garde-fou à « d'éventuels dérapages » dans la prise de décision au sein des Instances du pouvoir.

    Pour le SG du mouvement, « la réussite des réformes et du dialogue entamés par les autorités du pays avec la classe politique et la société civile est tributaire de l'entente et de la concorde au sein de la société », a-t-il souligné avant de préciser qu’il faut, avant tout, ouvrir les médias lourds et donner toute la latitude à l'information et la communication afin qu’une « opinion publique nationale imprégnée des valeurs de fraternité, de tolérance, d'entente et de réconciliation » puisse émerger. De ce fait, selon lui, les choses « vont évoluer pour une fois, dans un sens favorable et consensuel, la preuve étant que : « il y a eu des garanties données pour assurer la réussite des réformes et des consultations qui ont été initiées avec la classe politique et la société civile ». Pour sa part, la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), a suggéré la mise en place d'une commission désignée par le Président de la République pour plancher sur les amendements à apporter à la Constitution. Mme Mahdjoubi Chalabia a précisé que cette commission désignée par le Président de la République devrait comprendre en son sein « des compétences nationales, les représentants des partis politiques et ceux de la société civile ». Dans ce contexte, elle réclamera l’abrogation de l’article 109 « de la Constitution de 2008 », pour permettre aux partis de « s’épanouir dans de meilleures conditions »

    En effet, comme elle le soulignera, il faut revoir la loi électorale en prévision des élections législatives prévues en 2012. Pour ce, elle proposera un mode électoral uninominal à deux tours, afin d'éviter, a-t-elle dit, l'élimination des partis politiques n'ayant pas obtenu 5% des suffrages. D’après Mme Chalabia, les amendements devant être introduits dans la loi électorale et sur les partis devraient aboutir vers la mise en place d'institutions « fortes », basées sur le principe de séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Et c’est ce qui représente pour elle, « le socle d'une république démocratique pérenne ». Mme Mahdjoubi a aussi appelé à l'indépendance de la justice, la promotion de la participation de la femme à la vie politique, tout en dénonçant le système des quotas. Un système « sexiste qui fait redresser la femme au rôle de minorité », de même qu’elle plaidera pour la création d'un Conseil supérieur de l'audiovisuel. Fort élégante, comme à son habitude, et accompagnée de plusieurs membres de son parti, elle a également défendu l’idée de l’instauration d’un système parlementaire. Un système « qui serait le plus indiqué pour un pays développé et dont l'objectif est d'instaurer une véritable démocratie en Algérie », a-t-elle dit, réclamant, dans cette optique, la « dissolution » pure et simple du Conseil de la nation, (Sénat) dont le rôle se limite, selon elle, à une simple « chambre d'enregistrement ».

    Dans ce contexte elle a appelé à considérer le Front de libération nationale et son slogan, comme « un patrimoine national appartenant à tout le peuple algérien », ajoutant que « nul ne doit s'arroger le droit de l'exploiter à des fins politiques, au même titre que les autres constantes nationales ». Par ailleurs, la présidente du MJD a insisté sur « la préservation des constantes nationales » pour édifier un Etat démocratique tel que proclamé dans la Déclaration du 1er Novembre 1954. Evoquant la question du mandat présidentiel, Chalabia Mahdjoubi a appelé à limitation à « un seul mandat renouvelable juste une fois ». Pour rappel, l'Instance de consultations est représentée par son président, M. Abdelkader Bensalah, assisté de MM. Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, conseillers à la Présidence de la République.

    Amel Zemouri

  • #2
    et le peuple on le consulte pas ?
    veni vidi vici .

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