La sécheresse qui sévit actuellement en France menace la production de blé dans l'Hexagone. Par ricochet, ce sont les importations marocaines de cette denrée qui risquent de souffrir dans la saison à venir.
Sècheresse oblige, 46 départements de France sont contraints à une limitation de leur consommation en eau. Comme le rapporte Europe 1 sur son site, cette restriction d’eau concernerait également les irrigations agricoles, un gros problème pour les producteurs de céréales, qui ne pourront plus arroser convenablement leurs cultures.
Ceci pourrait avoir pour conséquence une mauvaise récolte cette année. La production annuelle de blé pourrait accuser une baisse de rendement de 11,5%, soit d’environ 5 millions de tonnes sur l’ensemble de la récolte. Europe 1 parle de l’une des plus mauvaises récoltes de ces dix dernières années dans l’Hexagone.
Première victime de cette baisse de rendement, les exportations françaises de blé, dont la principale destination est l’Afrique du Nord. En 2010, la France aurait exporté 10 millions de tonnes de blé vers les pays de cette région.
L’Hexagone reste le principal pourvoyeur en blé du Maroc. En février 2011, alors que le Maroc enregistre une hausse de ses importations de blé, les deux tiers du blé tendre importé au Maroc venaient de France, le blé tendre étant la principale variété importée. En termes absolus, le Maroc devrait importer 2,5 millions de tonnes de blé tendre depuis la France, contre 140 000 tonnes de blé dur, à l’issue de la saison 2010-2011, qui prend fin le 30 juin prochain, nous informe l'agence France Export Céréales.
La pénurie de blé ne se profile pas seulement en France; le phénomène de sècheresse concerne d’autres pays exportateurs comme les Etats-Unis, deuxième fournisseur du Maroc en 2010 (355 000 tonnes). La conséquence de la pénurie risque d'être une difficulté d'approvisionnement du Maroc, et, correlativement, la flambée des cours du blé. Or si le Maroc devait acheter son blé plus cher, cela poserait un nouveau casse tête à la caisse de compensation qui subventionne l'achat. Son budget a déjà dû être doublé en début d'année.
MAP
Sècheresse oblige, 46 départements de France sont contraints à une limitation de leur consommation en eau. Comme le rapporte Europe 1 sur son site, cette restriction d’eau concernerait également les irrigations agricoles, un gros problème pour les producteurs de céréales, qui ne pourront plus arroser convenablement leurs cultures.
Ceci pourrait avoir pour conséquence une mauvaise récolte cette année. La production annuelle de blé pourrait accuser une baisse de rendement de 11,5%, soit d’environ 5 millions de tonnes sur l’ensemble de la récolte. Europe 1 parle de l’une des plus mauvaises récoltes de ces dix dernières années dans l’Hexagone.
Première victime de cette baisse de rendement, les exportations françaises de blé, dont la principale destination est l’Afrique du Nord. En 2010, la France aurait exporté 10 millions de tonnes de blé vers les pays de cette région.
L’Hexagone reste le principal pourvoyeur en blé du Maroc. En février 2011, alors que le Maroc enregistre une hausse de ses importations de blé, les deux tiers du blé tendre importé au Maroc venaient de France, le blé tendre étant la principale variété importée. En termes absolus, le Maroc devrait importer 2,5 millions de tonnes de blé tendre depuis la France, contre 140 000 tonnes de blé dur, à l’issue de la saison 2010-2011, qui prend fin le 30 juin prochain, nous informe l'agence France Export Céréales.
La pénurie de blé ne se profile pas seulement en France; le phénomène de sècheresse concerne d’autres pays exportateurs comme les Etats-Unis, deuxième fournisseur du Maroc en 2010 (355 000 tonnes). La conséquence de la pénurie risque d'être une difficulté d'approvisionnement du Maroc, et, correlativement, la flambée des cours du blé. Or si le Maroc devait acheter son blé plus cher, cela poserait un nouveau casse tête à la caisse de compensation qui subventionne l'achat. Son budget a déjà dû être doublé en début d'année.
MAP
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