Le Canada a largué 240 bombes en Libye
Publié: 25 mai 2011 21:51
Lapresse Canadienne
Mark Blanchifeld
OTTAWA - Les avions militaires canadiens ont largué 240 bombes à guidage laser sur des cibles libyennes depuis le 31 mars, a annoncé mercredi un porte-parole des Forces armées canadiennes.
Les autorités militaires ont cependant refusé de fournir des informations sur d'autres aspects cruciaux de la mission canadienne en Libye, soutenant que certains renseignements sont trop «sensibles». Ainsi, les Forces canadiennes n'ont pas voulu préciser combien coûtent ces bombes de 227 kilos aux contribuables et n'ont soufflé mot sur le montant qu'a atteint la facture de la mission en Libye. Elles n'ont pas non plus dévoilé si les avions canadiens ont participé à l'offensive majeure qui a eu lieu dans le ciel de Tripoli, des attaques qui semblent vouloir se poursuivre.
La semaine dernière, le brigadier-général Richard Blanchette avait refusé de révéler le nombre de bombes que le Canada avait larguées pour des raisons de «sécurité opérationnelle». Mercredi, il a levé le voile sur ce renseignement lors de la séance d'information hebdomadaire sur la participation du Canada à la campagne militaire de l'OTAN en Libye, après avoir reconsidéré l'impact de cette annonce sur la sécurité des militaires.
«Nous préconiserons toujours la prudence avant de déterminer les impacts que les annonces pourraient avoir sur la sécurité opérationnelle», a indiqué le brigadier-général.
Le chef néo-démocrate Jack Layton estime pour sa part qu'il est temps que le gouvernement fasse preuve de transparence et qu'il fournisse les détails sur la participation du Canada à la mission sanctionnée par l'ONU.
Il a demandé, mercredi, la tenue d'un vrai débat sur cette mission, qui dure depuis plus de deux mois. Le premier ministre Stephen Harper s'est engagé à faire le point sur l'implication du Canada après trois mois.
«Nous voulons connaître l'ampleur des pertes de vies civiles. Avons-nous toute l'information à ce sujet? Le gouvernement doit nous dire ce qui se passe exactement», a lancé le chef de l'opposition officielle.
«La façon dont certaines frappes ont été menées nous préoccupe, a affirmé M. Layton. Le gouvernement doit nous dire ce qu'il sait. Je crois que de plus en plus de Canadiens se demandent ce qui se passe avec la population civile en Libye.»
Publié: 25 mai 2011 21:51
Lapresse Canadienne
Mark Blanchifeld
OTTAWA - Les avions militaires canadiens ont largué 240 bombes à guidage laser sur des cibles libyennes depuis le 31 mars, a annoncé mercredi un porte-parole des Forces armées canadiennes.
Les autorités militaires ont cependant refusé de fournir des informations sur d'autres aspects cruciaux de la mission canadienne en Libye, soutenant que certains renseignements sont trop «sensibles». Ainsi, les Forces canadiennes n'ont pas voulu préciser combien coûtent ces bombes de 227 kilos aux contribuables et n'ont soufflé mot sur le montant qu'a atteint la facture de la mission en Libye. Elles n'ont pas non plus dévoilé si les avions canadiens ont participé à l'offensive majeure qui a eu lieu dans le ciel de Tripoli, des attaques qui semblent vouloir se poursuivre.
La semaine dernière, le brigadier-général Richard Blanchette avait refusé de révéler le nombre de bombes que le Canada avait larguées pour des raisons de «sécurité opérationnelle». Mercredi, il a levé le voile sur ce renseignement lors de la séance d'information hebdomadaire sur la participation du Canada à la campagne militaire de l'OTAN en Libye, après avoir reconsidéré l'impact de cette annonce sur la sécurité des militaires.
«Nous préconiserons toujours la prudence avant de déterminer les impacts que les annonces pourraient avoir sur la sécurité opérationnelle», a indiqué le brigadier-général.
Le chef néo-démocrate Jack Layton estime pour sa part qu'il est temps que le gouvernement fasse preuve de transparence et qu'il fournisse les détails sur la participation du Canada à la mission sanctionnée par l'ONU.
Il a demandé, mercredi, la tenue d'un vrai débat sur cette mission, qui dure depuis plus de deux mois. Le premier ministre Stephen Harper s'est engagé à faire le point sur l'implication du Canada après trois mois.
«Nous voulons connaître l'ampleur des pertes de vies civiles. Avons-nous toute l'information à ce sujet? Le gouvernement doit nous dire ce qui se passe exactement», a lancé le chef de l'opposition officielle.
«La façon dont certaines frappes ont été menées nous préoccupe, a affirmé M. Layton. Le gouvernement doit nous dire ce qu'il sait. Je crois que de plus en plus de Canadiens se demandent ce qui se passe avec la population civile en Libye.»
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