JERUSALEM - Israël a regretté jeudi l'annonce de l'ouverture permanente par l'Egypte à partir de samedi de sa frontière avec la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui s'est félicité d'une décision courageuse et responsable.
L'Union européenne (UE) a également salué cette décision dans un communiqué, se disant prête à réactiver sa mission à Rafah pour assurer son rôle de tierce partie prévu par l'accord de 2005, faisant état de consultations politiques en cours avec l'Autorité palestinienne, l'Egypte et Israël à cet égard.
Cette décision a été prise dans le contexte de l'accord entre le Hamas et le Fatah, ce qui crée une situation très problématique, a déclaré à la radio le ministre israélien chargé de la défense passive, Matan Vilnaï.
Le Fatah, parti dirigeant de l'Autorité palestinienne, et le Hamas ont conclu le 27 avril au Caire un accord pour la formation d'un gouvernement composé de personnalités indépendantes en vue d'élections d'ici un an, soldant plus de quatre ans de division.
M. Vilnaï a toutefois remarqué que cette question fait partie des accords d'Oslo sur l'autonomie palestinienne, ajoutant qu'il allait falloir en discuter, sans autre précision.
Sans un contrôle strict et efficace, l'ouverture de Rafah va permettre le trafic d'armes et l'entrée de terroristes d'Al-Qaïda et de l'Iran dans la bande de Gaza, s'est inquiété le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom à la radio publique.
Un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, s'est félicité dans un communiqué de cette décision courageuse et responsable, en accord avec le pouls de l'opinion arabe, égyptienne et palestinienne.
Nous espérons qu'il s'agit d'un pas vers la levée totale du blocus de Gaza, a-t-il indiqué, appelant le monde à suivre l'exemple de l'Egypte (...) en vue de la levée de ce siège.
L'agence officielle égyptienne MENA a annoncé mercredi que l'Egypte allait ouvrir à compter de samedi Rafah, seul point de passage de Gaza non contrôlé par Israël, expliquant cette mesure par les efforts égyptiens destinés à mettre fin aux divisions palestiniennes et à réaliser la réconciliation nationale palestinienne.
L'ONG israélienne Gisha a également salué cette décision, mais estimé que le passage serait réservé aux Palestiniens figurant sur le registre de la population, contrôlé par Israël, ce qui exclut quelque 5.000 habitants de Gaza, selon la directrice de Gisha, Sari Bashi.
Elle a reproché au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'avoir trompé le Congrès américain dans son discours mardi en affirmant qu'à Rafah les observateurs européens s'étaient volatilisés du jour au lendemain.
Depuis la capture du soldat israélien Gilad Shalit en juin 2006, Israël a empêché physiquement les observateurs de rejoindre leur poste à Rafah, a déclaré à l'AFP la responsable de Gisha, qui a appelé Israël à autoriser le passage entre Gaza et la Cisjordanie s'il veut avoir son mot à dire sur le passage à Rafah.
Selon un accord israélo-palestinien de 2005 parrainé par les Etats-Unis, le terminal de Rafah doit être contrôlé par des observateurs européens, Israël y disposant de caméras de surveillance.
Le Hamas a jusqu'à présent rejeté toute implication israélienne dans le contrôle de la frontière, et réclamé que les observateurs européens soient basés en Egypte.
(©AFP / 26 mai 2011 12h27)
L'Union européenne (UE) a également salué cette décision dans un communiqué, se disant prête à réactiver sa mission à Rafah pour assurer son rôle de tierce partie prévu par l'accord de 2005, faisant état de consultations politiques en cours avec l'Autorité palestinienne, l'Egypte et Israël à cet égard.
Cette décision a été prise dans le contexte de l'accord entre le Hamas et le Fatah, ce qui crée une situation très problématique, a déclaré à la radio le ministre israélien chargé de la défense passive, Matan Vilnaï.
Le Fatah, parti dirigeant de l'Autorité palestinienne, et le Hamas ont conclu le 27 avril au Caire un accord pour la formation d'un gouvernement composé de personnalités indépendantes en vue d'élections d'ici un an, soldant plus de quatre ans de division.
M. Vilnaï a toutefois remarqué que cette question fait partie des accords d'Oslo sur l'autonomie palestinienne, ajoutant qu'il allait falloir en discuter, sans autre précision.
Sans un contrôle strict et efficace, l'ouverture de Rafah va permettre le trafic d'armes et l'entrée de terroristes d'Al-Qaïda et de l'Iran dans la bande de Gaza, s'est inquiété le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom à la radio publique.
Un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, s'est félicité dans un communiqué de cette décision courageuse et responsable, en accord avec le pouls de l'opinion arabe, égyptienne et palestinienne.
Nous espérons qu'il s'agit d'un pas vers la levée totale du blocus de Gaza, a-t-il indiqué, appelant le monde à suivre l'exemple de l'Egypte (...) en vue de la levée de ce siège.
L'agence officielle égyptienne MENA a annoncé mercredi que l'Egypte allait ouvrir à compter de samedi Rafah, seul point de passage de Gaza non contrôlé par Israël, expliquant cette mesure par les efforts égyptiens destinés à mettre fin aux divisions palestiniennes et à réaliser la réconciliation nationale palestinienne.
L'ONG israélienne Gisha a également salué cette décision, mais estimé que le passage serait réservé aux Palestiniens figurant sur le registre de la population, contrôlé par Israël, ce qui exclut quelque 5.000 habitants de Gaza, selon la directrice de Gisha, Sari Bashi.
Elle a reproché au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'avoir trompé le Congrès américain dans son discours mardi en affirmant qu'à Rafah les observateurs européens s'étaient volatilisés du jour au lendemain.
Depuis la capture du soldat israélien Gilad Shalit en juin 2006, Israël a empêché physiquement les observateurs de rejoindre leur poste à Rafah, a déclaré à l'AFP la responsable de Gisha, qui a appelé Israël à autoriser le passage entre Gaza et la Cisjordanie s'il veut avoir son mot à dire sur le passage à Rafah.
Selon un accord israélo-palestinien de 2005 parrainé par les Etats-Unis, le terminal de Rafah doit être contrôlé par des observateurs européens, Israël y disposant de caméras de surveillance.
Le Hamas a jusqu'à présent rejeté toute implication israélienne dans le contrôle de la frontière, et réclamé que les observateurs européens soient basés en Egypte.
(©AFP / 26 mai 2011 12h27)
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