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    Elle dort sur le banc,
    Sa tête est posée sur la planche.
    Elle dort et il fait froid.
    L’avenir, elle s’en moque,
    Pour le moment, elle dort.
    Elle est ailleurs, dans un jardin;
    Un rayon de soleil la réchauffe.
    Les bourdons dansent autour des clématites.
    Son tout petit se blottit contre elle.
    Elle sent sa chaleur délicate tiédir sa poitrine.
    Le rêve grandit merveilleux et naturel.
    Elle entend sa petite voix frêle et douce:
    “Maman, j’ai faim, maman, j’ai faim !”.


    Elle s’agite dans son sommeil.
    Le rêve s’estompe.
    Elle a mal en son coeur.
    Des mots reviennent, la peur grandit,
    Le cauchemar est là, toujours le même,
    Juge, assistante sociale, gendarmes...
    “Mon petit bonhomme, où es-tu ?
    Je t’aime tant, où es-tu ?”


    Elle dort sur le banc.
    Sa tête est posée sur la planche.
    Elle dort et il fait froid.
    La nuit glaciale la tenaille.
    Demain, à l’heure où les cartables seront pleins,
    L’éboueur noir découvrira la blancheur d’un corps
    Inerte et raidi par le gel.

  • #2
    bravo .....!
    Méditerranéen, terrien et j'ai rien!

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    • #3
      Triste mais beau !

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      • #4
        Tres triste meme

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        • #5
          en echappe pas à son destin


          petit planéte en route vers le temps;
          vers un monde dépend oû la vie dépent
          d'un grand soleil encore rouge au coucher
          puis s'éteint,une étoile noir---l'éternité
          on se perdrait dans la nostalgie du passé
          ou dans l'espoir incertain de l'avenir
          qui peut échapper à la maladie?

          personne!on crois toujours que ce n'est deja écrit
          quand envient,au monde le conteur inscrit,
          les heures à l'orloge qui avance toujours,
          qui ne recule jamais et qui prend chaque jour
          une part de nous-même qui meurt comme le soir
          qui decend sur l'océau et veint pleurer
          tout comme le vent amenant le brouillard
          sur les quais des âmes à tout jamais oubliées

          sida concer ou tout autres maladie qui tu
          quand cela nous arrive il n'ya pas de juge
          nous sommes seuls dans notre peau;
          personne pour ressentir les souffrances qui dechirent
          notre cors!quoi faire!quoi dire à les fléaux
          qui viennent briser des couples et leur amour et pire
          encore des trés jeunes qui maudissent chaque jour
          la mort séparant des êtres pour toujours

          MR.JC
          les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
          on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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