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Algérie-G8-Afrique Le président Bouteflika prend part au Segment Afrique du Sommet du G8 à Deauville. NPM : Le lieu de la rencontre au sommet
ALGER - Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, prendra part vendredi 27 mai à Deauville (France) au Segment Afrique du Sommet du G8 consacré essentiellement au volet politique, prenant en charge les crises régionales et les dossiers économiques.
Le président Bouteflika représentera l’Afrique à cette réunion aux côtés de ses homologues des pays initiateurs du NEPAD, du Premier ministre d’Ethiopie en sa qualité de président en exercice du Comité d’Orientation du NEPAD et du président de la Commission de l’Union africaine, ajoute le communiqué.
La question des crises régionales en Afrique sera abordée lors du segment Afrique du sommet du G8 qui se tient vendredi à Deauville (France) avec la participation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le segment Afrique du G8 sera consacré essentiellement au volet politique, qui prendra en charge les crises régionales, et un autre économique, a indiqué à la presse le ministre délégué chargé
Concernant les crises régionales, il s’agira tout particulièrement de la situation au Soudan à la lumière du référendum de janvier dernier dans la perspective de la consécration de l’indépendance du Sud de ce pays, a-t-il relevé.
Le sommet Afrique-G8 discutera de ce qui peut être fait dans le cadre du partenariat entre les deux entités afin d’aider à la reconstruction du Sud et du Nord de ce pays. Il sera question aussi d’une discussion autour de la question qui demeure "pendante" de la ville d’Abyei (Soudan) et "qui n’a pas été réglée par un référendum spécifique" dans le cadre d’un accord d’arrangement entre le gouvernement du Nord et celui du Sud de ce pays, a-t-il dit.
La situation en Somalie figure aussi à l’ordre du jour du sommet Afrique-G8. L’Union africaine (UA), déjà engagé en Somalie avec l’Amisom (Mission de l’Union africaine en Somalie), espère voir le G8 et les Nations unies "s’impliquer davantage" pour accompagner l’Afrique dans ses efforts de règlement de la crise somalienne, à la veille du renouvellement du gouvernement transitoire, a-t-il souligné. Les discussions avec le G8 porteront également sur les questions liées à la situation dans la Corne de l’Afrique, a-t-il ajouté.
Le sommet Afrique-G8 abordera en outre les questions relatives à la lutte contre le terrorisme et ses connexions, notamment le phénomène de la drogue, le trafic des êtres humains et la circulation des armes légères. "Ce sont des préoccupations majeures de pays africains essentiellement ceux de la région du Sahel", a-t-il rappelé.
S’agissant du volet développement, le ministre a indiqué que le sommet se penchera sur la croissance économique de l’Afrique, dont le taux de croissance pourrait dépasser "les 5 % dans les prochains mois". Une attention particulière sera portée au rôle des infrastructures dans l’intégration régionale.
Le ministre a rappelé dans ce cadre que l’Algérie a fait de grands efforts concernant la route transsaharienne dans son territoire national et l’accompagnement de pays comme le Niger pour la mobilisation de moyens afin de financer le segment restant dans le territoire du Niger pour faire la jonction entre Alger et Lagos. L’énergie et les changements climatiques feront l’objet de discussions entre les chefs d’Etat et de gouvernement du G8 et les leaders africains.
S’agissant des sources énergétiques, le ministre délégué a indiqué que l’Afrique est un continent qui a un besoin d’énergie pour se développer, notamment dans le domaine industriel, ajoutant qu’il sera question aussi lors du sommet de sources d’énergie renouvelables ou nouvelles, tel le solaire. Les discussions porteront, par ailleurs, sur les changements climatiques dans la perspective du sommet qui doit se tenir dans les prochains mois en Afrique du Sud.
Les dirigeants africains, particulièrement les promoteurs du NEPAD, dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sont régulièrement invités à un dialogue avec leurs homologues du G8 sur l’état de la coopération avec l’Afrique. Ce dialogue avait commencé en 2000 à l’occasion du sommet du G8 organisé par le Japon à Okinawa. Le groupe Afrique, dit G5+3, est composé de cinq chefs d’Etat fondateurs du NEPAD, ainsi que la présidence en exercice de l’UA, la présidence du comité d’orientation du NEPAD et la présidence de la Commission de l’UA. Les pays initiateurs du NEPAD sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Egypte, le Nigeria et le Sénégal.
Les membres du G8 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Japon, Italie et Canada) représentent 15% de la population mondiale, 65% du PIB, les deux tiers du commerce international.
APS
ALGER - Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, prendra part vendredi 27 mai à Deauville (France) au Segment Afrique du Sommet du G8 consacré essentiellement au volet politique, prenant en charge les crises régionales et les dossiers économiques.
Le président Bouteflika représentera l’Afrique à cette réunion aux côtés de ses homologues des pays initiateurs du NEPAD, du Premier ministre d’Ethiopie en sa qualité de président en exercice du Comité d’Orientation du NEPAD et du président de la Commission de l’Union africaine, ajoute le communiqué.
La question des crises régionales en Afrique sera abordée lors du segment Afrique du sommet du G8 qui se tient vendredi à Deauville (France) avec la participation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le segment Afrique du G8 sera consacré essentiellement au volet politique, qui prendra en charge les crises régionales, et un autre économique, a indiqué à la presse le ministre délégué chargé
Concernant les crises régionales, il s’agira tout particulièrement de la situation au Soudan à la lumière du référendum de janvier dernier dans la perspective de la consécration de l’indépendance du Sud de ce pays, a-t-il relevé.
Le sommet Afrique-G8 discutera de ce qui peut être fait dans le cadre du partenariat entre les deux entités afin d’aider à la reconstruction du Sud et du Nord de ce pays. Il sera question aussi d’une discussion autour de la question qui demeure "pendante" de la ville d’Abyei (Soudan) et "qui n’a pas été réglée par un référendum spécifique" dans le cadre d’un accord d’arrangement entre le gouvernement du Nord et celui du Sud de ce pays, a-t-il dit.
La situation en Somalie figure aussi à l’ordre du jour du sommet Afrique-G8. L’Union africaine (UA), déjà engagé en Somalie avec l’Amisom (Mission de l’Union africaine en Somalie), espère voir le G8 et les Nations unies "s’impliquer davantage" pour accompagner l’Afrique dans ses efforts de règlement de la crise somalienne, à la veille du renouvellement du gouvernement transitoire, a-t-il souligné. Les discussions avec le G8 porteront également sur les questions liées à la situation dans la Corne de l’Afrique, a-t-il ajouté.
Le sommet Afrique-G8 abordera en outre les questions relatives à la lutte contre le terrorisme et ses connexions, notamment le phénomène de la drogue, le trafic des êtres humains et la circulation des armes légères. "Ce sont des préoccupations majeures de pays africains essentiellement ceux de la région du Sahel", a-t-il rappelé.
S’agissant du volet développement, le ministre a indiqué que le sommet se penchera sur la croissance économique de l’Afrique, dont le taux de croissance pourrait dépasser "les 5 % dans les prochains mois". Une attention particulière sera portée au rôle des infrastructures dans l’intégration régionale.
Le ministre a rappelé dans ce cadre que l’Algérie a fait de grands efforts concernant la route transsaharienne dans son territoire national et l’accompagnement de pays comme le Niger pour la mobilisation de moyens afin de financer le segment restant dans le territoire du Niger pour faire la jonction entre Alger et Lagos. L’énergie et les changements climatiques feront l’objet de discussions entre les chefs d’Etat et de gouvernement du G8 et les leaders africains.
S’agissant des sources énergétiques, le ministre délégué a indiqué que l’Afrique est un continent qui a un besoin d’énergie pour se développer, notamment dans le domaine industriel, ajoutant qu’il sera question aussi lors du sommet de sources d’énergie renouvelables ou nouvelles, tel le solaire. Les discussions porteront, par ailleurs, sur les changements climatiques dans la perspective du sommet qui doit se tenir dans les prochains mois en Afrique du Sud.
Les dirigeants africains, particulièrement les promoteurs du NEPAD, dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sont régulièrement invités à un dialogue avec leurs homologues du G8 sur l’état de la coopération avec l’Afrique. Ce dialogue avait commencé en 2000 à l’occasion du sommet du G8 organisé par le Japon à Okinawa. Le groupe Afrique, dit G5+3, est composé de cinq chefs d’Etat fondateurs du NEPAD, ainsi que la présidence en exercice de l’UA, la présidence du comité d’orientation du NEPAD et la présidence de la Commission de l’UA. Les pays initiateurs du NEPAD sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Egypte, le Nigeria et le Sénégal.
Les membres du G8 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Japon, Italie et Canada) représentent 15% de la population mondiale, 65% du PIB, les deux tiers du commerce international.
APS
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