Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les ressources du Turkménistan aiguisent l'appétit des grandes puissances

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les ressources du Turkménistan aiguisent l'appétit des grandes puissances

    AVAZA (Turkménistan) - Les riches ressources en gaz du Turkménistan attisent de plus en plus les convoitises des grandes puissances, à l'heure où l'avenir énergétique n'a jamais été aussi incertain, conséquence des troubles au Moyen-Orient et de la catastrophe nucléaire au Japon.

    Réunis lors d'un congrès sur le gaz cette semaine à Avaza, cité balnéaire turkmène située sur les rives de la mer Caspienne, hommes d'affaires et responsables gouvernementaux venus des quatre coins du monde ont été unanimes: cette république d'Asie centrale a aujourd'hui une carte majeure en main, avec son gisement gazier géant de South-Iolotan Osman.

    Le cabinet d'audit britannique Gaffney, Cline and Associates a annoncé avoir réévalué le volume des réserves du champ gazier situé dans l'Est du pays, le classant désormais au deuxième rang mondial derrière celui de South-Pars, à cheval entre l'Iran et le Qatar.

    Et même si les chiffres définitifs n'ont pas encore été rendus publics, Bairemgeldy Nedirov, ministre turkmène du Pétrole et du Gaz, a estimé que le gisement devrait renfermer plus de 21.000 milliards de mètres cubes de gaz.

    Une manne inespérée, d'autant plus que le marché énergétique a récemment été bouleversé.

    Au cours des seuls quatre-cinq derniers mois, les développements critiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi que le séisme et le tsunami japonais ont eu un impact significatif sur le marché du pétrole et du gaz, a résumé Daniel Stein, conseiller au Département d'Etat américain.

    Les troubles en Libye ont mené à une réduction des approvisionnements en gaz de l'Europe de 10 milliards de mètres cubes, et la catastrophe nucléaire au Japon a montré que le gaz pouvait être considéré comme une source d'énergie propre, a-t-il ajouté.

    Dans ce contexte, les richesses gazières du Turkménistan aiguisent les appétits de nombreux Etats, et le pays, longtemps très dépendant du réseau russe de gazoducs hérité de l'URSS, en profite pour diversifier ses itinéraires d'exportation.

    La Chine a accordé depuis 2009 plus de 8 milliards de dollars de crédits à Achkhabad et mis en service un gazoduc de 7.000 km reliant les deux pays, et traversant l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, d'une capacité allant jusqu'à 40 milliards de mètres cubes de gaz par an d'ici à 2012-2013.

    Autre puissance émergente, l'Inde promeut pour sa part le projet de gazoduc Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde.

    L'Union européenne ne reste pas non plus de marbre, alors qu'elle cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis des livraisons de Moscou et tente, avec peine, de faire avancer le projet de gazoduc Nabucco.

    Nous offrons un marché très attractif (...) de plus d'un demi milliard de consommateurs, a assuré Norbert Joustens, représentant de l'UE en Asie centrale.

    Et alors que la production européenne est appelée à décliner, l'Europe va dépenser d'ici à 2030 500 milliards de dollars pour ses importations d'énergie, soit 2% de son Produit intérieur brut, a souligné pour sa part Wolfgang Peters, du groupe allemand RWE, un des partenaires de Nabucco.

    Long de 3.300 km et d'une capacité de 31 milliards de m3 par an, ce projet doit relier à partir de 2017 les champs gaziers d'Asie centrale à l'Europe occidentale en évitant la Russie.

    Mais l'UE n'a signé encore aucun contrat avec les pays producteurs pour le remplir, faisant planer des doutes sur sa viabilité.

    La fenêtre d'opportunités n'a jamais été aussi ouverte pour Turkmengaz (le monopole turkmène du gaz, ndlr), mais nous avons besoin maintenant d'engagements, a plaidé Michael-Dieter Ulbrich, du groupe autrichien OMV, un autre opérateur de Nabucco.

    RWE

    OMV


    (©AFP / 27 mai 2011 09h48)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    À Bakou, paradis de l’or noir, la rente du pétrole n'est pas détournée

    Achkhabad va suivre le même chemin que Bakou

    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    À Bakou, la fièvre est palpable. La croissance atteint près de 20 % et se manifeste. Le jour, dans les vitrines des magasins de luxe de l’avenue Bulbul ; le soir, sous les spots du Capitol ou du Club 1033.

    Supermarchés, hôtels de luxe et cafés branchés ont poussé au rythme où le brut sourdait des tréfonds. Dans le centre, des grues couronnent des gratte-ciel en chantier dont les permis de construire ne sont pas encore délivrés. Les compagnies pétrolières tiennent siège dans les tours en verre d’où la vue embrasse la baie.



    Dernière modification par zek, 27 mai 2011, 13h13.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Ashgabat Turkmenistan

      Attendez que les dollars du GAZ arrivent, avant que Ashgabat soit transformé dans quelques années.

      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

      Commentaire


      • #4
        Bel Court

        tu vas faire appel à l'OTAN pour piller leurs richesses?

        Commentaire

        Chargement...
        X