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La Garde communale placée sous la tutelle du ministère de la Défense
La garde communale ne dépend plus du ministère de l’Intérieur. Ce corps des forces de sécurité a été placé sous la tutelle du ministère de la Défense nationale, selon un décret présidentiel publié ce jeudi 26 mai au Journal officiel.
« Le dispositif réglementaire régissant la direction générale de la garde communale et ses démembrements à travers le territoire national est maintenu en vigueur, à titre transitoire, jusqu'au parachèvement de l'opération de transfert de tutelle », précise le texte signé par le président Abdelaziz Bouteflika. Le décret ne fournit aucune précision concernant le sort réservé aux revendications des gardes communaux.
La garde communale a été créée en 1994 pour appuyer les forces de sécurité contre les groupes terroristes dans les zones rurales. Elle compte actuellement plus de 90 000 éléments. Mais le gouvernement, avec le recul du terrorisme, n’a aucun projet précis pour au moins 50 000 gardes communaux. Les propositions formulées en début d’année ont donné lieu à de nombreuses actions de protestation des gardes communaux à travers tout le territoire national, y compris à Alger où ils étaient des dizaines de milliers à avoir manifesté à plusieurs reprises en mars dernier. Désormais dépendants de l’armée, ils auront plus de difficultés à revendiquer leurs droits dans la rue
Rafik Tadjer
A quoi peut aboutir la schizophrénie de l'Etat algérien? D'un côté un pouvoir politique dont la préoccupation centrale est de composer avec l'islamisme; d'un autre une armé qui ne peut se soustraire, au plan national comme au plan régional, à la logique implacable de la lutte anti-terroriste. Une vérité ne saurait être démentie: le statuquo tue tôt ou tard; et la schizophrénie mène au suicide.
« Le dispositif réglementaire régissant la direction générale de la garde communale et ses démembrements à travers le territoire national est maintenu en vigueur, à titre transitoire, jusqu'au parachèvement de l'opération de transfert de tutelle », précise le texte signé par le président Abdelaziz Bouteflika. Le décret ne fournit aucune précision concernant le sort réservé aux revendications des gardes communaux.
La garde communale a été créée en 1994 pour appuyer les forces de sécurité contre les groupes terroristes dans les zones rurales. Elle compte actuellement plus de 90 000 éléments. Mais le gouvernement, avec le recul du terrorisme, n’a aucun projet précis pour au moins 50 000 gardes communaux. Les propositions formulées en début d’année ont donné lieu à de nombreuses actions de protestation des gardes communaux à travers tout le territoire national, y compris à Alger où ils étaient des dizaines de milliers à avoir manifesté à plusieurs reprises en mars dernier. Désormais dépendants de l’armée, ils auront plus de difficultés à revendiquer leurs droits dans la rue
Rafik Tadjer
A quoi peut aboutir la schizophrénie de l'Etat algérien? D'un côté un pouvoir politique dont la préoccupation centrale est de composer avec l'islamisme; d'un autre une armé qui ne peut se soustraire, au plan national comme au plan régional, à la logique implacable de la lutte anti-terroriste. Une vérité ne saurait être démentie: le statuquo tue tôt ou tard; et la schizophrénie mène au suicide.