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Après une attente de quatre ans, les résidents de la bande de Gaza peuvent à nouveau traverser la frontière égyptienne au point de passage de Rafah. Quelque 300 Palestiniens ont pénétré sur le territoire égyptien samedi au seul poste de contrôle qui n'est pas sous l'autorité d'Israël.
Depuis que le mouvement islamiste Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007, Tel-Aviv impose un sévère embargo aux 1,4 million de Palestiniens qui y vivent.
Samedi matin, un autobus ayant à bord une cinquantaine de passagers et deux ambulances transportant des malades ont été les premiers véhicules à franchir le point de passage.
« J'attendais cela depuis des années et je me réjouis des facilités offertes par les autorités égyptiennes qui me permettent enfin d'aller en Turquie », a affirmé Samah al-Rawagh, un Palestinien dont les deux précédentes tentatives pour se rendre en Égypte avaient été infructueuses.
Annoncée mercredi, l'ouverture des frontières est assortie de certaines restrictions. Les hommes âgés de 18 à 40 ans devront présenter un visa égyptien pour traverser la frontière, ouverte tous les jours de 9 h à 17 h, à l'exception des vendredis et des jours fériés.
Les femmes palestiniennes ainsi que les hommes n'appartenant pas à cette fourchette d'âge seront exemptés de visa, tout comme les Palestiniens qui veulent étudier en Égypte, pourvu qu'ils présentent une preuve de leur acceptation dans une université égyptienne.
Un millier de voyageurs palestiniens devraient pouvoir transiter quotidiennement par Rafah, a indiqué Ghazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas. Depuis l'ouverture partielle du terminal de Rafah, l'an dernier, seulement 300 personnes par jour pouvaient passer la frontière.
Estimant que la décision égyptienne va « susciter une grande joie chez les Palestiniens après des années difficiles de blocus », M. Hamad a précisé que son parti « coopérera avec nos frères égyptiens pour faire en sorte que les nouvelles réglementations soient appliquées sans accroc, avec minutie ». Il a également minimisé les craintes des Israéliens, qui voient d'un mauvais oeil cette réouverture frontalière.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters
Depuis que le mouvement islamiste Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007, Tel-Aviv impose un sévère embargo aux 1,4 million de Palestiniens qui y vivent.
Samedi matin, un autobus ayant à bord une cinquantaine de passagers et deux ambulances transportant des malades ont été les premiers véhicules à franchir le point de passage.
« J'attendais cela depuis des années et je me réjouis des facilités offertes par les autorités égyptiennes qui me permettent enfin d'aller en Turquie », a affirmé Samah al-Rawagh, un Palestinien dont les deux précédentes tentatives pour se rendre en Égypte avaient été infructueuses.
Annoncée mercredi, l'ouverture des frontières est assortie de certaines restrictions. Les hommes âgés de 18 à 40 ans devront présenter un visa égyptien pour traverser la frontière, ouverte tous les jours de 9 h à 17 h, à l'exception des vendredis et des jours fériés.
Les femmes palestiniennes ainsi que les hommes n'appartenant pas à cette fourchette d'âge seront exemptés de visa, tout comme les Palestiniens qui veulent étudier en Égypte, pourvu qu'ils présentent une preuve de leur acceptation dans une université égyptienne.
Un millier de voyageurs palestiniens devraient pouvoir transiter quotidiennement par Rafah, a indiqué Ghazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas. Depuis l'ouverture partielle du terminal de Rafah, l'an dernier, seulement 300 personnes par jour pouvaient passer la frontière.
Estimant que la décision égyptienne va « susciter une grande joie chez les Palestiniens après des années difficiles de blocus », M. Hamad a précisé que son parti « coopérera avec nos frères égyptiens pour faire en sorte que les nouvelles réglementations soient appliquées sans accroc, avec minutie ». Il a également minimisé les craintes des Israéliens, qui voient d'un mauvais oeil cette réouverture frontalière.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters