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ESSAOUIRA, le charme discret de l’Atlantique

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  • ESSAOUIRA, le charme discret de l’Atlantique

    Une ville marocaine ayant une grande histoire
    vendredi 28 avril 2006.

    D’après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C. des marchands puniques se dirigèrent vers l’extrême Occident, jusqu’à Essaouira, pour y installer des échelles, des comptoirs. Les premiers hommes sur lesquels il existe des renseignements y parlaient une langue berbère. Dès lors Essaouira, ce mouillage utilisé par le navigateur carthaginois Hannon dès le VIe siècle av. J.-C., protégé des alizés et riche en eau potable, servit pendant plusieurs siècles de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l’Équateur. Vers le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères s’organisèrent en monarchie (*)
    ESSAOUIRA (*) :

    Anciennement appelée Amogdul (la bien gardée) en Berbère, Mogdura en portugais, Mogadur en espagnol et Mogador en français, Essaouira (la bien dessinée) est une ville portuaire du Maroc sur la côte atlantique (coordonnées : 31° 30′47″N 9° 46′11″W ) comptant environ 70 000 habitants et le chef-lieu de la province du même nom qui compte environ 500 000 habitants. Sa médina est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

    Histoire

    D’après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C. des marchands puniques se dirigèrent vers l’extrême Occident, jusqu’à Essaouira, pour y installer des échelles, des comptoirs. Les premiers hommes sur lesquels il existe des renseignements y parlaient une langue berbère. Dès lors Essaouira, ce mouillage utilisé par le navigateur carthaginois Hannon dès le VIe siècle av. J.-C., protégé des alizés et riche en eau potable, servit pendant plusieurs siècles de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l’Équateur. Vers le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères s’organisèrent en monarchie.

    La région passa sous influence romaine à la suite de la Troisième guerre punique en 146 av. J.-C.. Rome fit un Etat-client de ce royaume dont le souverain le plus illustre fut Juba II. Le souverain favorisa l’installation de son équipage et le développement de l’industrie des salaisons et de la pourpre. C’est cette seconde activité (production de teinture à partir d’un coquillage : le murex) qui explique la renommée des îles Purpuraires (au large d’Essaouira) jusqu’à la fin de l’Empire romain. Cette couleur, chez les Anciens, était synonyme d’un rang social élevé. En 42 ap. J.-C., Rome finit par annexer le royaume berbère pour le transformer en province romaine de Maurétanie tingitane.

    Au Moyen Âge, les marins portugais mesurent tous les avantages de cette baie et baptisent la ville Mogador, déformation probable du nom de Sidi Mogdoul, un marabout local. Les juifs ont un statut spécial d’intermédiaires entre le sultan et les puissances étrangères, obligées d’installer à Essaouira une Maison consulaire (il y en eut jusque dix dans la Kasbah). On les appelle les « négociants du roi » ou les « représentants consulaires ». Ils ont, par exemple, le monopole de la vente du blé aux chrétiens, celle-ci étant interdite aux musulmans.

    La ville nouvelle

    En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d’installer à Essaouira sa base navale, d’où les corsaires iront punir les habitants d’Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut, un architecte français à la solde des Anglais de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n’y avait rien ». Cornut l’Avignonnais, qui avait été employé par Louis XV à la construction des fortifications du Roussillon, travailla 3 ans à édifier le port et la kasbah, dont le plan original est conservé à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Il semblerait que la seconde ceinture de remparts et la médina aient été dessinées bien après le départ de Cornut. Le sultan n’avait souhaité prolonger leur collaboration, reprochant au Français d’être trop cher et d’avoir travaillé pour l’ennemi anglais. Avec son plan très régulier, la ville mérite bien son nom actuel d’Es Saouira, qui signifie « la Bien-Dessinée ».

    L’importance d’Essaouira n’a cessé de croître jusqu’à la première moitié du XIXe siècle, et la ville connut une formidable prospérité grâce à l’importante communauté juive. On y compta jusqu’à 17 000 juifs pour à peine 10 000 musulmans. La bourgeoisie marocaine accourait y acheter des bijoux. On l’a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d’or, d’épices et d’esclaves venues d’Afrique subsaharienne y étaient négociées. Le commerce y était florissant. Mais la plupart des juifs partirent après la guerre des Six Jours. Aujourd’hui, il ne subsiste que quelques familles juives dans la ville.

    Pendant des années, ce fut le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Le déclin commença avec le protectorat français et le développement d’autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connait cependant une renaissance spectaculaire depuis une quinzaine d’années, renaissance due essentiellement au tourisme mais aussi à sa vocation culturelle.

    Essaouira est aujourd’hui le chef-lieu d’une province de 500 000 habitants, pour la plupart agriculteurs. La ville est unie par une opération de coopération avec Saint-Malo, sous l’égide de l’Unesco.

    (*) Source : wikipedia.fr

    (**) SITES TOURISTIQUES :

    La Médina

    Le plan urbain d’Essaouira est un des rares de l’ancien Maroc a avoir été dessiné avant le développement de la ville. On l’attribue à l’architecte avignonnais Cornut, qui construit entre 1760 et 1764 les sqalas de la Kasba et du port avec fortifications et batteries, ainsi que l’enceinte des murailles extérieures et des remparts intérieurs. Si, comme partout au Maroc, les ruelles de la medina sont étroites, la ville s’organise toujours autour de ces rues rectilignes à angle droit, coupées par des portes qui ont notamment pour fonction de casser les alizés. La vaste marché appelé Souk Jdid, est divisé en quatre par le croisement des deux artères principales : les souks aux poissons, aux épices, aux grains et à la brocante (la joutia).

    Le Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah

    Installé dans l’ancienne demeure du pacha, il est consacré aux arts régionaux. Il présente aussi des armes, des instruments de musiques et des tapisseries. L’entrée est gratuite.

    La Skalla de la Kasbah

    C’est une plate forme surélevée de quelque 200 mètres de long, agrémentée de canons, datant de 1595 sous Philippe II, de 1614 sous Philippe III et de la fin du XVIIIe siècle, qui surveillent la baie et les îles. A son rez-de-chaussée ont été regroupés les ateliers de certains des meilleurs artisans marqueteurs de la ville.
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

  • #2
    Les Iles Purpuraires

    Au large d’Essaouira les îles abritaient jadis une usine de pourpre que le roi Juda II avait fait construire et qui a été utilisée par les romains qui sont passés par-là également. Un pénitencier fut édifié sous le règne du Sultan Moulay Hassan. Aujourd’hui les îles abritent une réserve de faucons. Depuis le port d’Essaouira une demi-heure suffit pour traverser le bras de mer en canot à moteur ( ne pas omettre de prendre une autorisation des autorités locales pour effectuer cette expédition).

    La Porte de la Marine

    Construite en 1769 sous le règne de Sidi Mohamed Ben Abdallah, cette porte donne accès au port.

    Le Port

    C’est aux pieds des remparts que le port est aménagé. Ses couleurs chatoyantes de bateaux et filets étendus sur les quais offrent un spectacle permanent. On y construit même des chalutiers semblables aux embarcations traditionnelles en bois. Au matin on assiste à la vente à la criée des poissons et crustacés. Des barbecues sont improvisés pour les fruits de mer et les poissons grillés.

    L’Art traditionnel d’Essaouira

    Artistes et artisans font partie de l’histoire ancienne du Maroc. Leurs techniques ont permis d’abord aux berbères de fabriquer les objets de la vie quotidienne, puis aux citadins de décorer les objets et les monuments. Ayant subi de nombreuses influences au fil des dominations étrangères, les artisans du pays ont développé des techniques et des métiers particuliers selon les régions. L’affluence des matières premières environnantes a aussi façonné la spécialisation des artisanats dans les villes marocaines. Ainsi l’histoire du peuplement et la géographie des régions ont conditionné les formes d’artisanat présentes au Maroc. De cette manière, à Essaouira, les communautés juives venues peupler la ville ont développé un savoir-faire d’orfèvrerie qui fera la réputation d’Essaouira. L’exode des juifs vers l’Etat d’Israël entraînera la chute de ce secteur d’activité qui sera bien vite remplacé par la marqueterie (le travail du bois) aujourd’hui à l’honneur. Cependant la marqueterie connaît-elle aussi des heures difficiles du fait combiné d’une extrême réglementation de l’approvisionnement et d’une distorsion entre l’offre et la demande.

    L’artisanat des bijoux

    Le bijou est l’expression de la sensibilité et de la coquetterie féminines. Son port est réglé par des coutumes, sa disposition sur le corps et sur les habits obéit à des besoins, comme attaché un drapé, par exemple, et se plie à des rites spécifiques à chaque région du Maroc. Qu’il soit en or ou en argent, incrusté de pierres précieuses ou semi-précieuses, gravé ou niellé, ajouré ou modelé, sa fabrication procède de techniques immuables et d’une créativité intarissable. Ce sont les artisans juifs qui en ont assuré la fabrication et les innovations jusqu’à ces dernières décennies, que ce soit dans les villages les plus reculés ou dans les cités florissantes. L’artisanat des bijoux s’est particulièrement développé à Essaouira au milieu du XVIIIème siècle. C’est en effet à cette époque que le sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdallah, après avoir fait reconstruire la ville, fit venir les familles les plus riches du royaume pour la peupler. Parmi elles : les Tujjar-el-sultan, négociants de confession juive. On ne compte plus aujourd’hui que 8 000 juifs dans tout le pays, commerçants ou artisans pour la plupart. A Essaouira ils ne sont plus que 6 familles et le commerce des bijoux a quasiment disparu avec eux. Aujourd’hui, avec la disparition des orfèvres juifs, c’est désormais le travail du bois et plus particulièrement la marqueterie qui fait la prospérité des artisans de la ville.
    Le travail du bois et la marqueterie

    . Les matières premières

    Les artisans d’Essaouira travaillent surtout le bois de thuya (Tris articuta), l’arbre le plus répandu localement. Ce bois, aussi appelé callistris ou arar. Il est relativement rare donc très recherché des artisans. Le bois du thuya semble proche de celui du genévrier et du cyprès. On utilise surtout les racines de l’arbre, naturellement sculptées de motifs par la nature (c’est ce qui lui donne son aspect précieux). Malgré la présence d’une petite plantation encore très jeune et interdite à l’exploitation aux portes de la ville, on ne trouve pas de forêts de thuya aux environs immédiats d’Essaouira. Les exploitations de bois se situent à une dizaine de kilomètres de là. Les souches et les troncs sont acheminés jusqu’à la médina où ils sont répartis dans des dépôts de bois ainsi qu’à la coopérative des marqueteurs. C’est ici que les artisans viennent s’approvisionner. Les dépôts de bois se situent dans la ville nouvelle. Le bois y arrive brut. A la coopérative, au centre de la médina, il est débité pour une vente au détail. Chaque bois est marqué et seules les personnes habilitées peuvent en faire le commerce. La rareté de ce bois en fait une ressource naturelle dont l’exploitation est très réglementée. Le service des eaux et forêts est en charge de surveiller et limiter l’exploitation du thuya. Aujourd’hui on ne peut acheter du bois qu’à la coopérative et aux dépôts de bois, la distribution pouvant être ainsi contrôlée au mieux (le braconnage est sévèrement puni). Ces dernières années la production a explosé. Parallèlement les belles loupes se sont raréfiées et ont été soumises à réglementation. Cette situation particulière a entraîné une chute des marges des artisans, aujourd’hui menacés.

    Le travail des marqueteurs

    Le travail minutieux des marqueteurs est particulièrement réputé à Essaouira depuis l’Antiquité. Ils utilisent donc ce bois très présent aux alentours de la ville mais aussi très rare, le thuya. Racines et loupe, plus noueuses que le tronc, veinées de flammèches qui leur confèrent un charme particulier, sont employées pour les plus belles pièces. Difficile à travailler en larges surfaces car il a tendance à éclater, l’arar est surtout utilisé en placage. Les motifs, le plus souvent réalisés en citronnier, très pâle, et en ébène de Macassar, à la profonde couleur noire, avec des ajouts de nacre, des fils d’argent ou même d’aluminium, se détachent élégamment sur le fond brun-rosé du thuya, délicatement parfumé. Polissage et vernis assurent la finition de l’ouvrage. Ces dernières années, la production a explosé entraînant une raréfaction des belles loupes et une baisse de la qualité du travail. La demande n’a pas suivi et les prix ont chuté, menaçant à terme la survie de nombreux artisans. Des petites boîtes à bijoux aux énormes statues, l’éventail des objets réalisés en thuya est presque infini. Les plus belles réalisations présentent parfois de curieux motifs naturels qui correspondent au grain du bois des racines de thuya.

    Les points de vente

    Sur la place Prince Moulay Hassan, on trouve des boutiques d’art qui présentent une vaste gamme d’articles en thuya : meubles, étranges statues grandeur nature etc. Quelques artistes et propriétaires de galeries d’art exposent des pièces sculptées en bois originales ainsi que les tableaux de nombreux artistes vivant à Essaouira. Beaucoup d’artisans tiennent avant tout des échoppes au cœur de la médina ainsi que dans les casemates, au rez-de-chaussée de la Sqala, où ils travaillent et vendent leurs objets.
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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    • #3
      Essaouira c'est l'une des ville du maroc que je préfaire avec MARAKECH.
      Mon boulot m'emmene tous les 4 mois au MAROC et mon circuit de boulot est:
      FES-ELJADIDA-ASFI-ESSAOUIRA-MARAKECH

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      • #4
        Manger du poisson à Essaouira: une expérience qui plait à tous les sens

        Washington - ''Pour une expérience qui plait à tous les sens,Essaouira -qui est vénérée aussi bien par les Marocains que par les touristes pour ses paysages balayés par le vent- est le meilleur endroit pour manger du poisson frais'', écrit le Washington Post.

        L'article qui rappelle l'évolution historique d'Essaouira, ville qui attirait les hippies à la recherche d'une alternative à Tanger, hors des sentiers battus, et qui aurait inspiré la chanson ''Castles made of Sand'' de Jimmy Hendrix, souligne que la cité des Alizés est devenue plus internationale et voit défiler ''les touristes français qui s'y rendent pour
        une excursion d'une journée à partir de Marrakech et les campeurs japonais qui
        s'y rendent pour des leçons de surfing''.

        Certains restaurants modernes accommodent les palais occidentaux, poursuit l'article indiquant que ''l'endroit le plus authentique pour manger du poisson se trouve au port''. Décrivant les stands de poisson, le journaliste écrit ''à l'intérieur des remparts imposants de la ville, à quelques pas de l'endroit où les pêcheurs raccommodent leurs filets sur des barques en bois, une rangée de baraques peintes en bleu et blanc assortis au paysage de la ville se tiennent dans une petite place''.

        Les étals parlent d'eux-mêmes. Empilés sur la glace, on trouve de tout :homards, crabes, moules, poulpes, oursins, et un requin ou deux. Il suffit au client de pointer son doigt sur le poisson de son choix, pour que la victuaille se trouve sur le gril, poursuit l'auteur de l'article qui recommande aux lecteurs de goûter aux sardines, qui ne coûtent que quelques dirhams, et qui sont loin de ressembler aux sardines en conserve que les Américains ont
        l'habitude de manger.

        Certains touristes courageux s'aventureront pour vivre l'expérience culturelle de manger du poisson acheté directement dans les barques de pêche,note le journaliste qui souligne que l'expérience de se mêler aux Marocains qui font leurs courses en vaut la peine. Il cite également d'autres restaurants plus modernes où les touristes peuvent aller déguster les spécialités marocaines et françaises.
        Dernière modification par Tizinissa, 12 mai 2006, 10h51.

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        • #5
          Tizi, tu joues l'ambassadeur du tourisme au Maroc J'esper qu'on te paye bien au moins
          Dernière modification par emira, 12 mai 2006, 16h26.

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          • #6
            Ah oui Emira,

            je fais la PUB pour mon pays ! en echange pour le cas d'Essaouira par exemple jeux manger autant de poisson que je veux

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            • #7
              Miam j'adore le poisson et les fruits de mer, tu veux bien partager avec moi

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              • #8
                Pour ca il faut que tu viennes a Essaouira !! je peux pas t'envoyer des poissons par postes

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                • #9
                  Si en plus tu m'offres le voyages, comment je pourrais refuser On part quand

                  Commentaire


                  • #10
                    ca depend de la marée !! je vais mettre mon chambre a air a l'eau et je viendrais te chercher

                    Commentaire


                    • #11
                      Une chambre à air Quel romantisme, moi qui pensais qu'on partirait en jet. Si c'est comme ça tu pars tout seul
                      Dernière modification par emira, 12 mai 2006, 17h05.

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                      • #12
                        En parlant de transport, il y a frankfort fez a 5 euros.
                        super alors
                        إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                        • #13
                          @emira

                          Une chambre à air Quel romantisme, moi qui pensais qu'on partirait en jet. Si c'est comme ça tu pars tout seul

                          moi aussi je compte y aller très bientôt avec ma toute nouvelle Honda que je suis très content d'acheter d'ailleurs après des années de des années d'attente ,alors peut être on se rencontrera la bas qui sait?

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                          • #14
                            Bonjour Ismael, à choisir entre une chambre à air et une honda y a pas photo Alors tizi tu fais mieux ou je pars avec Ismael

                            Commentaire


                            • #15
                              Emira,

                              Materialiste va !! bon mais je n'aimerais pas voir Ismail me chopper la Emira comme ca !! je vais monter un voilier sur mon chambre a air !!

                              alors ca te va !! ca era une vraie croisiere

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