La Commission européenne a exprimé ce lundi 30 mai son inquiétude après les incidents qui ont émaillé une manifestation de jeunes marocains qui réclamaient des réformes politiques dimanche à Casablanca et àTanger. "Nous sommes préoccupés par la violence dont il a été fait usage pendant des manifestations au Maroc ce week-end", a déclaré Natasha Butler, porte-parole du commissaire chargé de la politique de voisinage, Stefan Füle. "Nous appelons à la retenue dans l'usage de la force et au respect des libertés fondamentales", a-t-elle ajouté.
La porte-parole a souligné que la liberté de se rassembler était "un droit démocratique". "Nous appelons le Maroc à observer la même attitude que précédemment en autorisant ses citoyens à manifester pacifiquement", a-t-elle dit. "Nous suivons ces manifestations de très près et encourageons toutes les parties à s'engager dans un dialogue pacifique afin de trouver une solution aux questions soulevées par les manifestants", a-t-elle poursuivi. "Les autorités marocaines sont engagées actuellement dans un programme de réformes important et nous les encourageons à avancer dans ce processus afin qu'il puisse produire des résultats significatifs au bénéfice de l'ensemble des citoyens", a-t-elle conclu.
Des dizaines de personnes ont été blessées dimanche après que la police marocaine a dispersé par la force à Casablanca plusieurs centaines de jeunes du "Mouvement du 20 février", les empêchant de se rassembler dans un quartier populaire pour revendiquer des réformes politiques. A Tanger, dans le nord du Maroc, la police a également dispersé plusieurs dizaines de manifestants du Mouvement du 20 février dans le quartier populaire de Beni Makada.
Le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles prévoyant notamment le principe de séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre. L'Union européenne a annoncé la semaine dernière que le Maroc, ainsi que d'autres pays comme l'Egypte, allaient bénéficier de près de 2,240 milliards d'euros d'aide au développement, à condition qu'il favorise "une démocratie durable et une économie solidaire".
AFP
La porte-parole a souligné que la liberté de se rassembler était "un droit démocratique". "Nous appelons le Maroc à observer la même attitude que précédemment en autorisant ses citoyens à manifester pacifiquement", a-t-elle dit. "Nous suivons ces manifestations de très près et encourageons toutes les parties à s'engager dans un dialogue pacifique afin de trouver une solution aux questions soulevées par les manifestants", a-t-elle poursuivi. "Les autorités marocaines sont engagées actuellement dans un programme de réformes important et nous les encourageons à avancer dans ce processus afin qu'il puisse produire des résultats significatifs au bénéfice de l'ensemble des citoyens", a-t-elle conclu.
Des dizaines de personnes ont été blessées dimanche après que la police marocaine a dispersé par la force à Casablanca plusieurs centaines de jeunes du "Mouvement du 20 février", les empêchant de se rassembler dans un quartier populaire pour revendiquer des réformes politiques. A Tanger, dans le nord du Maroc, la police a également dispersé plusieurs dizaines de manifestants du Mouvement du 20 février dans le quartier populaire de Beni Makada.
Le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles prévoyant notamment le principe de séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre. L'Union européenne a annoncé la semaine dernière que le Maroc, ainsi que d'autres pays comme l'Egypte, allaient bénéficier de près de 2,240 milliards d'euros d'aide au développement, à condition qu'il favorise "une démocratie durable et une économie solidaire".
AFP
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