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Concernant une rumeur reprise par certains organes de la presse nationale au sujet d’une libération de milliers de détenus islamistes à l’occasion de la date anniversaire de l’indépendance, le premier ministre Ahmed Ouyahia a clairement affirmé : « je démens formellement cette rumeur avec tous le respect dû aux frères qui l’ont annoncée » a t-il dit lors d’une conférence de presse tenue ce matin à Alger.
Ce sont El-Hachemi Sahnouni, membre fondateur du Front islamique du Salut (FIS) et le dirigeant salafiste Abdelfetah Ziraoui qui les premiers ont annoncé que des milliers d’islamistes détenus en Algérie seront libérés après avoir renoncé aux violences pour bénéficier de la politique de réconciliation nationale.
Dans une déclaration à l’AFP, Abdelfetah Ziraoui a même chiffré le nombre de libérables puisqu’il affirmera qu’“entre 7.000 et 8.000 islamistes se sont engagés par écrit à ne plus recourir à la lutte armée pour obtenir leur libération dans le cadre de la politique de réconciliation nationale”.
Ziraoui a expliqué aussi qu’un comité composé d’ex-prisonniers et d’anciens chefs de maquis islamistes à l’origine des discussions avec les autorités a été mis en place en vue d’obtenir ces libérations. “Après la mise en oeuvre de cette charte, les oulémas (théologiens) d’Algérie et de l’étranger ont appelé à une amnistie en faveur tous les prisonniers de la tragédie nationale. Après des pourparlers, le régime a accepté”, a-t-il révélé récemment à l’AFP. “Ces détenus vont bénéficier d’une grâce présidentielle. La décision devrait intervenir dans les prochains jours”, a précisé également El-Hachemi Sahnouni.
Par Mourad Arbani
Ce sont El-Hachemi Sahnouni, membre fondateur du Front islamique du Salut (FIS) et le dirigeant salafiste Abdelfetah Ziraoui qui les premiers ont annoncé que des milliers d’islamistes détenus en Algérie seront libérés après avoir renoncé aux violences pour bénéficier de la politique de réconciliation nationale.
Dans une déclaration à l’AFP, Abdelfetah Ziraoui a même chiffré le nombre de libérables puisqu’il affirmera qu’“entre 7.000 et 8.000 islamistes se sont engagés par écrit à ne plus recourir à la lutte armée pour obtenir leur libération dans le cadre de la politique de réconciliation nationale”.
Ziraoui a expliqué aussi qu’un comité composé d’ex-prisonniers et d’anciens chefs de maquis islamistes à l’origine des discussions avec les autorités a été mis en place en vue d’obtenir ces libérations. “Après la mise en oeuvre de cette charte, les oulémas (théologiens) d’Algérie et de l’étranger ont appelé à une amnistie en faveur tous les prisonniers de la tragédie nationale. Après des pourparlers, le régime a accepté”, a-t-il révélé récemment à l’AFP. “Ces détenus vont bénéficier d’une grâce présidentielle. La décision devrait intervenir dans les prochains jours”, a précisé également El-Hachemi Sahnouni.
Par Mourad Arbani