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Huit banques étrangères intéressées par le CPA

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    Si cette opération se déroule bien, le secteur bancaire sera sur de bons rails... Wait and see
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    L’APPEL D’OFFRES SERA LANCE EN ETE
    Huit banques étrangères intéressées par le CPA




    L’appel d’offres national et international pour l’ouverture de capital du Crédit populaire algérien (CPA) sera lancé en juillet ou, au plus tard, en août prochain. C’est ce que nous a déclaré le ministre délégué chargé de la Réforme financière, jeudi, en marge d’une cérémonie de signature d’un accord de partenariat entre la Société interbancaire de formation (SIBF) et le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB).

    Selon Karim Djoudi, le processus suit normalement son cours et la banque d’affaires chargée de la privatisation de la première banque publique est en phase d’évaluation pour ensuite passer à l’élaboration du cahier des charges auquel doivent répondre les soumissionnaires. Et sur ce point précis, le ministre nous a indiqué que «le CPA suscite un intérêt très fort», sans en dire plus. Mais, et selon des sources très proches du dossier, on apprend qu’il y aurait au moins huit banques de renommée internationale que l’ouverture du capital de la banque étatique intéresse particulièrement. Les françaises Société Générale et BNP Paribas en font partie.

    S’agissant du taux d’ouverture de capital, les pouvoirs publics ont, en fin de compte, opté pour les 51%. Rappelons dans ce cadre que la première opération de privatisation du Crédit Populaire Algérien et qu’a chapeautée la Banque mondiale, s’est soldée par un échec. En fait, à l’époque, le gouvernement avait refusé l’option d’une ouverture à 51% telle que proposée par les experts de la BM. Le CPA aura, selon les prévisions de la tutelle, eu son partenaire d’ici la fin de l’année en cours. L’ouverture de capital de la Banque de développement local (BDL) devra suivre, selon Karim Djoudi. Mais cela ne sera pas dans l’immédiat. Le ministre soutient qu’il faut être «pragmatique» et attendre les résultats de la première opération avant d’en enclencher une deuxième.

    Revenant également sur l’ensemble du processus de la réforme financière qui connaît une accélération ces deux dernières années, le ministre a rappelé que l’option de privatisation de quelques banques publiques s’inscrit justement dans une démarche d’amélioration de la gouvernance des banques. Outre l’ouverture de capital dont le processus a commencé, il a été question de doter ces institutions de comités d’audit. Leur mission est de contrôler les banques. L’autre volet qui a pris une importante avancée est celui de la modernisation du système de paiement. Un système qui garantit, rappelle le ministre, «la sécurité, la traçabilité et la rapidité» de toutes les opérations monétaires. Il est actuellement en stade de test, indique Djoudi, et son entrée en vigueur et sa généralisation devra se faire «vers le mois de juin prochain». Le seconde étape portera, selon notre source, sur le développement de la monétique.

    Outre ces chantiers, le département de Djoudi a travaillé sur l’élaboration d’importants textes réglementaires tels que les lois sur le capital investissement, les assurances, le leasing...

    Le ministre délégué chargé de la Réforme financière a, par ailleurs, mis l’accent lors de son intervention à la cérémonie de signature de l’accord entre la SIBF et le français CFPB, sur l’importance que revêt la formation dans le processus de réforme. Le directeur général du CFPB, Robert De Massy, a estimé que «la conclusion d’une telle coopération n’aurait été possible sans la volonté de l’ensemble de la profession bancaire et sa conviction du rôle important de la formation dans le développement du secteur».

    De son côté, le DG de la Société interbancaire de formation, Lotfi Aït Mokhtar, a expliqué que les formations qui sont destinées à tous les cadres et agents de toutes les banques qui opèrent en Algérie devraient commencer dès septembre prochain. L’accord conclu prévoit des formations complètes de deux années dans une première étape. Il sera question, par la suite, d’offrir des stages dans des segments plus ciblés. Il est utile de savoir que la SIBF a formé en 2005 quelque 6.000 cadres et agents. Selon son DG, «le processus des réformes engagées dans le secteur bancaire et l’ouverture de l’économie nationale sur le reste du monde ont conduit la SIBF à s’ouvrir sur les perspectives de la coopération et de partenariat avec des organismes étrangers».

    Ghania Amriout
    QO
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !
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