Alors que la résolution 1973 a été adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour soi-disant protéger des populations civiles sans défense et aspirant à la liberté et à la démocratie, l'on assiste à un soutien militaire résolu de l'OTAN à une insurrection armée pilotée par des fanatiques visant à transformer la Libye en un autre Afghanistan avec le risque de déstabiliser toute la région autour du Ténéré où s'est déjà solidement implantée l'AQMI.
Les faits ont la force de faire éclater les évidences en balayant les doutes : Après deux mois de bombardements infligés à la Libye par l’OTAN, seuls les idiots, auxquels s’adresse la campagne de désinformation orchestrée par la majorité des médias occidentaux - dont certains semblaient pourtant au-dessus de pratiques aussi abjectes - peuvent encore croire aux vertus humanitaires de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. Les réelles intentions de ses auteurs se sont en fait révélées dans la vitesse, la précipitation même, avec lesquelles ils ont entamé - tout juste 48 heures après son adoption - les « frappes » aériennes qui ont consisté à neutraliser dès les premiers coups le système de défense du pays au moyen d’un lancé massif de Tomahawks américains. Et de fait, tel un assassin qui revient sur les lieux de son crime, les ex-puissances coloniales, soutenues par les USA, ont pris comme prétexte le soulèvement populaire pour s’abattre à l’instar d’un vol de vautours sur leur ancienne colonie et tenter de la soumettre dans un dessein que tout un chacun peut imaginer en se représentant les immenses richesses de son sous-sol.
Dès le lendemain des premiers bombardements, les civils pacifiques et sans défense étaient devenus sur les écrans de télévision des insurgés armés de mitrailleuses, de lance-roquettes et autres mortiers montés sur pick-up, voire même de chars. L’apparition de barbus visiblement aguerris rendait clair que ceux des insurgés réellement épris de liberté et de démocratie - s’il en est - se sont retrouvés à faire partie malgré eux d’une rébellion armée fomentée et déclenchée par des djihadistes et des fanatiques de tout bord - que l’on trouve d’ailleurs derrière tout le « Printemps arabe » et dont les visées sont certes de renverser ces dictatures que l‘Occident aujourd’hui réprouve après les avoir pourtant bien tolérées, entretenues et même aveuglément soutenues - dans l’intention d’instaurer une autocratie fondée sur la foi et la charia que les plus lucides des observateurs occidentaux commencent à peine à appréhender. Il est hors de doute que telles sont les réelles intentions de Mustapha Abdeljellil. Il suffit de le voir paraître pour s’en convaincre. Car son apparition en gros plan sur les écrans de télévision a de quoi frapper de stupeur : Le chef des « révolutionnaires » libyens a le front marqué de ce cal marron que l’on peut observer sur Ayman Al Zawahiri ou certains dignitaires iraniens et que tous les fanatiques purs et durs portent telle une « estampille d’Allah » attestant leur ferveur religieuse.
Ce signe ostentatoire est à lui seul significatif et porteur de présages des plus funestes, d’autant que ce docteur de la foi, diplômé en charia de l’Université de Tripoli, ne montra pas une once de pitié et d’humanisme du temps qu’il était Président de la Cour d’appel : sa piété islamique ne l’empêcha pas de condamner à mort cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien injustement impliqués dans un complot à la Dreyfus… Moustapha Abdeljellil fut par contre, en tant que ministre de la Justice, plus sensible au sort des islamistes emprisonnés pour cause de rébellion armée et qui furent à l’origine de ses dissensions avec le régime. Aussi furent-ils massivement libérés au cours des manifestations populaires de février, en partie déclenchées en réaction à leur détention, et armés avec les armes pillées dans les arsenaux qu‘ils avaient attaqués à l‘occasion.
Du reste beaucoup de celles-ci, y compris des missiles sol-air, finirent aussi entre les mains innocentes de jeunes manifestants ignares et incapables de s’en servir avant d’être exfiltrées dans les sanctuaires de l’AQMI au Ténéré, à en croire les propos du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, recueillis par Jeune Afrique dans son édition du 6 avril dernier. La Libye s’est donc bien trouvée confrontée à une rébellion armée et non pas à des manifestations pacifiques, comme en Tunisie et en Égypte. Bernard Henri Lévy, par qui le mal est arrivé, l’ignorait-il ? Ou bien faisait-il mine de ne l’avoir pas compris ? Il est certain que ses intérêts convergent tellement peu vers ceux du peuple libyen, qu’il n’a pu capter sa vocation pacifique, donc son aspiration à vivre dans la dignité et dans la paix, et par voie de conséquence sa répugnance de l’effusion de sang.
Il est vrai qu’il s’est rendu en Libye porté non pas par une quelconque sympathie mais en tant que sioniste et ami d’Israël (pardon pour le pléonasme !) et donc le cœur forcément chargé de haine à l’endroit de la Libye antisioniste de Kadhafi, l’ennemi juré d’Israël qui n’a de cesse quant à lui de clamer à la face de la terre qu’Israël est une calamité qui s’est abattue sur le monde arabe en usurpant la patrie des Palestiniens. Alors il a saisi l’occasion, s’est fait messager de l’apocalypse et a agi de façon à provoquer une guerre voulue dans les faits par ceux qui lui ont vendu leur âme et qui, sans crainte de se déconsidérer aux yeux de leurs frères, ont choisi de faire appel à des puissances étrangères pour chasser le Guide et les installer au pouvoir. Leur démarche leur a d’ailleurs valu le mépris de quelque 2000 chefs de tribus qui les ont qualifiés de traîtres au cours de la conférence de soutien à Kadhafi tenue le 7 mai dernier à Tripoli.
Les faits ont la force de faire éclater les évidences en balayant les doutes : Après deux mois de bombardements infligés à la Libye par l’OTAN, seuls les idiots, auxquels s’adresse la campagne de désinformation orchestrée par la majorité des médias occidentaux - dont certains semblaient pourtant au-dessus de pratiques aussi abjectes - peuvent encore croire aux vertus humanitaires de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. Les réelles intentions de ses auteurs se sont en fait révélées dans la vitesse, la précipitation même, avec lesquelles ils ont entamé - tout juste 48 heures après son adoption - les « frappes » aériennes qui ont consisté à neutraliser dès les premiers coups le système de défense du pays au moyen d’un lancé massif de Tomahawks américains. Et de fait, tel un assassin qui revient sur les lieux de son crime, les ex-puissances coloniales, soutenues par les USA, ont pris comme prétexte le soulèvement populaire pour s’abattre à l’instar d’un vol de vautours sur leur ancienne colonie et tenter de la soumettre dans un dessein que tout un chacun peut imaginer en se représentant les immenses richesses de son sous-sol.
Dès le lendemain des premiers bombardements, les civils pacifiques et sans défense étaient devenus sur les écrans de télévision des insurgés armés de mitrailleuses, de lance-roquettes et autres mortiers montés sur pick-up, voire même de chars. L’apparition de barbus visiblement aguerris rendait clair que ceux des insurgés réellement épris de liberté et de démocratie - s’il en est - se sont retrouvés à faire partie malgré eux d’une rébellion armée fomentée et déclenchée par des djihadistes et des fanatiques de tout bord - que l’on trouve d’ailleurs derrière tout le « Printemps arabe » et dont les visées sont certes de renverser ces dictatures que l‘Occident aujourd’hui réprouve après les avoir pourtant bien tolérées, entretenues et même aveuglément soutenues - dans l’intention d’instaurer une autocratie fondée sur la foi et la charia que les plus lucides des observateurs occidentaux commencent à peine à appréhender. Il est hors de doute que telles sont les réelles intentions de Mustapha Abdeljellil. Il suffit de le voir paraître pour s’en convaincre. Car son apparition en gros plan sur les écrans de télévision a de quoi frapper de stupeur : Le chef des « révolutionnaires » libyens a le front marqué de ce cal marron que l’on peut observer sur Ayman Al Zawahiri ou certains dignitaires iraniens et que tous les fanatiques purs et durs portent telle une « estampille d’Allah » attestant leur ferveur religieuse.
Ce signe ostentatoire est à lui seul significatif et porteur de présages des plus funestes, d’autant que ce docteur de la foi, diplômé en charia de l’Université de Tripoli, ne montra pas une once de pitié et d’humanisme du temps qu’il était Président de la Cour d’appel : sa piété islamique ne l’empêcha pas de condamner à mort cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien injustement impliqués dans un complot à la Dreyfus… Moustapha Abdeljellil fut par contre, en tant que ministre de la Justice, plus sensible au sort des islamistes emprisonnés pour cause de rébellion armée et qui furent à l’origine de ses dissensions avec le régime. Aussi furent-ils massivement libérés au cours des manifestations populaires de février, en partie déclenchées en réaction à leur détention, et armés avec les armes pillées dans les arsenaux qu‘ils avaient attaqués à l‘occasion.
Du reste beaucoup de celles-ci, y compris des missiles sol-air, finirent aussi entre les mains innocentes de jeunes manifestants ignares et incapables de s’en servir avant d’être exfiltrées dans les sanctuaires de l’AQMI au Ténéré, à en croire les propos du Président du Tchad, Idriss Déby Itno, recueillis par Jeune Afrique dans son édition du 6 avril dernier. La Libye s’est donc bien trouvée confrontée à une rébellion armée et non pas à des manifestations pacifiques, comme en Tunisie et en Égypte. Bernard Henri Lévy, par qui le mal est arrivé, l’ignorait-il ? Ou bien faisait-il mine de ne l’avoir pas compris ? Il est certain que ses intérêts convergent tellement peu vers ceux du peuple libyen, qu’il n’a pu capter sa vocation pacifique, donc son aspiration à vivre dans la dignité et dans la paix, et par voie de conséquence sa répugnance de l’effusion de sang.
Il est vrai qu’il s’est rendu en Libye porté non pas par une quelconque sympathie mais en tant que sioniste et ami d’Israël (pardon pour le pléonasme !) et donc le cœur forcément chargé de haine à l’endroit de la Libye antisioniste de Kadhafi, l’ennemi juré d’Israël qui n’a de cesse quant à lui de clamer à la face de la terre qu’Israël est une calamité qui s’est abattue sur le monde arabe en usurpant la patrie des Palestiniens. Alors il a saisi l’occasion, s’est fait messager de l’apocalypse et a agi de façon à provoquer une guerre voulue dans les faits par ceux qui lui ont vendu leur âme et qui, sans crainte de se déconsidérer aux yeux de leurs frères, ont choisi de faire appel à des puissances étrangères pour chasser le Guide et les installer au pouvoir. Leur démarche leur a d’ailleurs valu le mépris de quelque 2000 chefs de tribus qui les ont qualifiés de traîtres au cours de la conférence de soutien à Kadhafi tenue le 7 mai dernier à Tripoli.
Commentaire