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Amnesty International a rendu un rapport selon lequel des manifestantes égyptiennes ont été battues, ont reçu des chocs électriques, et ont été dénudées, menacées en étant accusées de prostitution, puis qu’elles ont dû se soumettre à des tests de virginité. Alors que les autorités égyptiennes avaient nié les faits, un général égyptien a admis que des tests de virginité avaient été réalisés.
La manifestation avait eu lieu presque un mois après le départ d’Hosni Moubarak. Mais cette fois-ci, les militaires s’en étaient pris aux manifestants, et les soldats ont regroupé des douzaines de manifestants au Musée Egyptien.
« Les filles qui ont été détenues n’étaient pas comme la vôtre ou la mienne », a expliqué le général en question. « Ces filles-là ont dormi dans des tentes avec des manifestants hommes sur la Place Tahrir, et nous avons retrouvé des cocktails Molotov et de (la drogue) ». Il a ajouté que les tests de virginité ont été pratiqués pour que les jeunes femmes ne puissent pas se plaindre d’avoir été violées par les autorités égyptiennes.
Salwa Hosseini, une coiffeuse de 20 ans, est citée dans le rapport d’Amnesty. Elle a raconté à CNN comment des soldats l’ont saisie et ligotée, forcée à se mettre à terre sur le sol du musée, puis ils l’ont giflée et l’ont choquée avec un pistolet paralysant tout en la traitant de prostituée. Elle et les 16 autres prisonnières furent ensuite amenées à un centre de détention militaire à Heikstep. Là-bas, elles furent soumises à un test de virginité pratiqué par un médecin assisté d’une femme. Plusieurs soldats assistèrent à la scène, et elle pense qu’ils ont été invités à le faire pour fournir leur témoignage, le cas échéant.
Le général Egyptien avait indiqué que 149 personnes avaient été arrêtées et condamnées à un an de prison après les manifestations du 9 mars. Les autorités ont cependant révoqué cette sentence.
Source: L'Express BE
La manifestation avait eu lieu presque un mois après le départ d’Hosni Moubarak. Mais cette fois-ci, les militaires s’en étaient pris aux manifestants, et les soldats ont regroupé des douzaines de manifestants au Musée Egyptien.
« Les filles qui ont été détenues n’étaient pas comme la vôtre ou la mienne », a expliqué le général en question. « Ces filles-là ont dormi dans des tentes avec des manifestants hommes sur la Place Tahrir, et nous avons retrouvé des cocktails Molotov et de (la drogue) ». Il a ajouté que les tests de virginité ont été pratiqués pour que les jeunes femmes ne puissent pas se plaindre d’avoir été violées par les autorités égyptiennes.
Salwa Hosseini, une coiffeuse de 20 ans, est citée dans le rapport d’Amnesty. Elle a raconté à CNN comment des soldats l’ont saisie et ligotée, forcée à se mettre à terre sur le sol du musée, puis ils l’ont giflée et l’ont choquée avec un pistolet paralysant tout en la traitant de prostituée. Elle et les 16 autres prisonnières furent ensuite amenées à un centre de détention militaire à Heikstep. Là-bas, elles furent soumises à un test de virginité pratiqué par un médecin assisté d’une femme. Plusieurs soldats assistèrent à la scène, et elle pense qu’ils ont été invités à le faire pour fournir leur témoignage, le cas échéant.
Le général Egyptien avait indiqué que 149 personnes avaient été arrêtées et condamnées à un an de prison après les manifestations du 9 mars. Les autorités ont cependant révoqué cette sentence.
Source: L'Express BE
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