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Ambiance tendue à la place des Martyrs : "Nous, quand on ne travaille pas la journée, on ne mange pa

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  • Ambiance tendue à la place des Martyrs : "Nous, quand on ne travaille pas la journée, on ne mange pa

    Dès les premières heures de la matinée, ce mardi 31 mai, les policiers étaient là, autour de la place des Martyrs, théâtre lundi de violents affrontements avec des vendeurs à la sauvette qui refusaient d’obtempérer aux injonctions de quitter les lieux.
    La place était paisible, quoiqu’une certaine tension soit palpable, loin, très loin, des embouteillages, des cris stridents des vendeurs, des petites escarmouches pour prendre possession d'un coin où exposer sa marchandise.

    «Quand je suis sorti à six heures du matin, ils (les agents de police ; ndlr) étaient là », indique Ahmed, un chauffeur de bus qui habite dans un quartier limitrophe. Ils sont revenus pour dissuader les marchands chassés la veille, soutient‑il. Les vendeurs, eux, le savent. Des dizaines sont sur place, attendant le départ de la police ou le mot d'ordre d'un chef de file pour passer à l'action. Ils crient, ils se plaignent, ils supplient et parfois haussent le ton et menacent. Certains tentent d'engager des pourparlers avec les responsables de la police. « Mais laisseznous nous installer sur les trottoirs ! Ce sont les gens de l'intérieur qui vendaient au milieu de la route, pas nous... on va s'organiser... ils ne vont plus remettre les pieds ici... laisseznous travailler », crie un quinquagénaire à un policier. Et l'agent de répliquer : « j'applique la loi ! ». Ils sont nombreux, ces marchands qui ne veulent pas se soumettre au fait accompli.

    «On ne va pas baisser les bras. Nous, quand on ne travaille pas la journée, on ne mange pas le soir », lance nerveusement un vendeur, las de supplier un vieux policier. « Estce que j'ai l'apparence d'un voleur ? Non, vous voyez bien. Je veux travailler. Il y a des pères de famille parmi nous. Comment vontils faire ? », ajoute‑t‑il. Pour Salim, jeune vendeur de chaussures pour femmes, la situation est simple. « Je vais voler, je n'ai pas d’autre moyen », menace‑t‑il. Omar, le vendeur jijélien de bermudas, lui, est un peu perdu. « Je ne sais pas. Je vais attendre », précise‑t‑il.

    Personne ne vient vendre dans la rue par gaieté de cœur. Cette précision revient dans la bouche de tout le monde. « Il y a des galeries à la rue d'Isly. L'une est d'une capacité de deux mille vendeurs. Pourquoi ils ne nous emmènent pas làbas ? Ils sont venus hier sans nous prévenir, sans nous proposer autre chose », s'offusque Amer. Son copain continue : « oui, il y a beaucoup d'endroits qui peuvent être aménagés pour qu'on puisse travailler normalement. Ils préfèrent y installer des statuettes », regrette‑t‑il, dans une allusion au musée Mama.

    Une autre descente de police a été organisée ce mardi dans un autre quartier, entre le boulevard Hassiba Ben Bouali et le quartier Meissonier, pour déloger les vendeurs informels, selon des témoins. Après les discours apaisants des autorités, à la suite des émeutes de janvier dernier, les autorités publiques reviennent à la charge. « Pourquoi nous avoir laissé travailler pour venir après nous déloger sans nous donner quoi que ce soit ? », s'interroge Samir. Un responsable communal a affirmé, il y a près de deux semaines sur les ondes de la radio nationale, la volonté d'éradiquer l'informel à Alger. Mais en l'absence d'une alternative immédiate, les quartiers concernés peuvent se transformer en de véritables poudrières. « Ils ne cessent de nous promettre de l'emploi, du logement... nous, on veut du concret », insiste un jeune chômeur à la place des Martyrs.

    Le commerce informel est un véritable casse‑tête pour les autorités, mis devant un cruel dilemme : déloger les vendeurs à la sauvette squattant les trottoirs, parfois même la chaussée, gênant les commerçants patentés, ou fermer les yeux au nom de la préservation de la paix sociale.

    TSA
    Hadjer Guenanfa

  • #2
    Damn it if you do, damn it if you don't.
    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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    • #3
      Il est temps de faire d'Alger une capitale. D'accord pour les vendeurs à la sauvette mais spas dans le "Centre Historique". les mendiants aussi devraient être interdits dans le centre ainsi que le parking-racket: qu'on vous stationnait, au moment de partir qqn arrive, vous ne savez même pas d'où, et vous demande 20, 30, 50 DA soit disant pour avoir gardé votre voiture alors que ne lui avez rien demander. ces phénomènes doivent disparaître dans la Capitale. et aussi dans le centre des grandes villes comme Oran. On tolère trop de choses, c'est l'anarchie.

      Il faut définir un centre touristique et historique pour chaque ville du pays. Nos villes, et surtout la Capitale, sont de véritables foutoirs.
      Dernière modification par Neutrino, 02 juin 2011, 19h18.

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      • #4
        Si tu as qqc a offrir pour ces jeunes, d'accord sinon vaut mieux laisser les choses comme elles sont au lieu d'avoir affaire a de plus graves crime tels que vols et meurtre.
        Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

        J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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        • #5
          j'ai pas dis qu'il fallait interdire la mendicité ou le marché noir ou le parking sauvage. ça devrait être interdit dans les centre-ville. Je dis qu'il faudrait qu'on ait de vrais centre villes. En ce moment, il n'y a pas de différences entres les centres-villes, les banlieues et... les maquis! (J'exagère bien sûr)

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          • #6
            dommage qu en algérie, au lieu de traiter les causes du fleau, on s attaque aux symptomes juste pour une fausse solution provisoire, certains clans du pouvoir jouent un jeux dangeureux, allah yahfadh oyester, lhamdoulah que les frontieres sont fermés
            بارد وسخون
            M.Alhayani

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            • #7
              saaid a dit:
              dommage qu en algérie, au lieu de traiter les causes du fleau, on s attaque aux symptomes juste pour une fausse solution provisoire, certains clans du pouvoir jouent un jeux dangeureux, allah yahfadh oyester, lhamdoulah que les frontieres sont fermés
              Heureusement pour vous, car sinon les algériens vous auraient mangé crus !

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              • #8
                dommage qu en algérie, au lieu de traiter les causes du fleau, on s attaque aux symptomes juste pour une fausse solution provisoire, certains clans du pouvoir jouent un jeux dangeureux, allah yahfadh oyester, lhamdoulah que les frontieres sont fermés
                parce que vous traitez les causes du fléau, chez vous? Tu habites en Suisse?

                si les frontières sont fermées, ça me convient aussi. Je suis pour la fermeture de toutes les frontière de l'Algérie et le durcissement drastique de l'acquisition du Visa algérien à tous les étrangers exception des saoudiens pour cause de pèlerinage.

                Vu ce qui s'est passé chez nos voisins tunisiens (troubles politiques) et libyen, aucun de nos voisins n'est sûr. il faut boucler toutes les frontières pour une durée indéterminée en ce qui concerne les ressortissants. Il faut considérer tous les pays frontaliers comme une source potentielle de terroristes de l'Aqmi.

                Le commerce peut continuer. pas de problème. mais il faut trier sur le volet tous ceux qui entrent sur notre sol, y compris ceux qui viennent des pays développés (pédophiles potentiels). Même leurs politiques s'y mettent!
                Dernière modification par Neutrino, 03 juin 2011, 08h50. Motif: édition

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