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Journée internationale de l’enfant
Qui pense aux petits Palestiniens ?
Par Madjid Dahoumane
Drame n Depuis l’année 2000, 1 335 enfants palestiniens ont été tués à cause de la présence militaire israélienne et des colons dans les Territoires palestiniens.
La situation des enfants palestiniens est humainement insupportable. «Depuis le début du conflit, l’occupant israélien essaie par tous les moyens de frapper l’enfance qui est la richesse de notre pays», a indiqué, hier, le représentant de l’ambassade de Palestine en Algérie, lors d’une conférence de presse organisée par l’association Machaâl El-Chahid en partenariat avec le journal el-Moudjahid à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enfant coïncidant avec le 1er juin de chaque année.
Pour illustrer ses dires, il rappellera toutes les attaques barbares menées par l’envahisseur contre des écoles. La dernière en date est celle qui a visé l’école de Fakhoura. 40 enfants palestiniens ont perdu la vie dans cette attaque dans laquelle les Israéliens ont utilisé du phosphore blanc.
Le représentant de l’ambassade de Palestine rappelle également une déclaration écœurante du quatrième premier ministre israélien entre 1969 et 1974, Golda Meir, qui a dit qu’«il faut détruire la famille palestinienne avant son éclosion», en référence à la nécessité d’exterminer les enfants qui représentent l’avenir et la force de la Palestine.
Le conférencier a, en outre, abordé les crimes commis par les israéliens qui ont éventré des femmes palestiniennes enceintes et tué avec une rare sauvagerie, leurs bébés avant même qu’ils ne voient le jour. Soulignons, par ailleurs, qu’une étude menée par les Nation unies a révélé que 50% des enfants et des palestiniennes enceintes souffrent d’anémie à cause du blocus israélien contre les territoires palestiniens.
Il n’est un secret pour personne que les vivres arrivent en très petites quantités et ne suffisent pas à tous les palestiniens qui vivent dans des conditions très difficiles. Outre la violence et la «famine» qui font des ravages au sein de la société palestinienne, nombre d’enfants ont été contraints de quitter l’école pour travailler afin d’aider leurs parents à subvenir à leurs besoins. «Un grand nombre de nos enfants souffrent de traumatismes après les scènes de violence auxquelles ils ont assisté et après l’arrestation de membres de leur famille».
Pour atténuer les souffrances des enfants et des familles palestiniennes, le Croissant-rouge algérien (C-RA) a initié une action de parrainage de cette catégorie sensible. Il s’agit de prendre en charge des enfants palestiniens par une famille ou un groupe de familles.
Cette initiative concernera les enfants palestiniens vivant dans les territoires occupés ou dans les camps de réfugiés au Liban ou en Syrie qui ont perdu leurs parents ou dont les pères sont emprisonnés. Cette initiative qui entre en vigueur dans un mois, a obtenu le feu vert du président de la république.
InfoSoir
Qui pense aux petits Palestiniens ?
Par Madjid Dahoumane
Drame n Depuis l’année 2000, 1 335 enfants palestiniens ont été tués à cause de la présence militaire israélienne et des colons dans les Territoires palestiniens.
La situation des enfants palestiniens est humainement insupportable. «Depuis le début du conflit, l’occupant israélien essaie par tous les moyens de frapper l’enfance qui est la richesse de notre pays», a indiqué, hier, le représentant de l’ambassade de Palestine en Algérie, lors d’une conférence de presse organisée par l’association Machaâl El-Chahid en partenariat avec le journal el-Moudjahid à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enfant coïncidant avec le 1er juin de chaque année.
Pour illustrer ses dires, il rappellera toutes les attaques barbares menées par l’envahisseur contre des écoles. La dernière en date est celle qui a visé l’école de Fakhoura. 40 enfants palestiniens ont perdu la vie dans cette attaque dans laquelle les Israéliens ont utilisé du phosphore blanc.
Le représentant de l’ambassade de Palestine rappelle également une déclaration écœurante du quatrième premier ministre israélien entre 1969 et 1974, Golda Meir, qui a dit qu’«il faut détruire la famille palestinienne avant son éclosion», en référence à la nécessité d’exterminer les enfants qui représentent l’avenir et la force de la Palestine.
Le conférencier a, en outre, abordé les crimes commis par les israéliens qui ont éventré des femmes palestiniennes enceintes et tué avec une rare sauvagerie, leurs bébés avant même qu’ils ne voient le jour. Soulignons, par ailleurs, qu’une étude menée par les Nation unies a révélé que 50% des enfants et des palestiniennes enceintes souffrent d’anémie à cause du blocus israélien contre les territoires palestiniens.
Il n’est un secret pour personne que les vivres arrivent en très petites quantités et ne suffisent pas à tous les palestiniens qui vivent dans des conditions très difficiles. Outre la violence et la «famine» qui font des ravages au sein de la société palestinienne, nombre d’enfants ont été contraints de quitter l’école pour travailler afin d’aider leurs parents à subvenir à leurs besoins. «Un grand nombre de nos enfants souffrent de traumatismes après les scènes de violence auxquelles ils ont assisté et après l’arrestation de membres de leur famille».
Pour atténuer les souffrances des enfants et des familles palestiniennes, le Croissant-rouge algérien (C-RA) a initié une action de parrainage de cette catégorie sensible. Il s’agit de prendre en charge des enfants palestiniens par une famille ou un groupe de familles.
Cette initiative concernera les enfants palestiniens vivant dans les territoires occupés ou dans les camps de réfugiés au Liban ou en Syrie qui ont perdu leurs parents ou dont les pères sont emprisonnés. Cette initiative qui entre en vigueur dans un mois, a obtenu le feu vert du président de la république.
InfoSoir