Transactions électroniques
M2M ose le «sans contact» Elle décroche le marché de la billettique du tram de Casablanca
Grand événement de l’innovation le 8 juin
Payer ses courses avec son téléphone portable, prendre un billet de tramway avec sa carte grise ou sa carte nationale… Ce sont là autant de nouvelles technologies de paiement que propose M2M Group. Bien avant la généralisation de ces produits en Europe, le groupe les propose déjà sur le marché marocain. Mais est-ce que le marché marocain est suffisamment mature pour accueillir ce dispositif et sauter des étapes technologiques? En tout cas, le management de M2M reste confiant.
«Aujourd’hui, la donne a changé et les nouvelles technologies viennent des pays en voix de développement pour s’exporter en Occident», explique Karim Matrouf, directeur général en charge de la R&D à M2M Group. Annuellement, l’entreprise alloue 4,5% de son CA pour la recherche & développement.
Pour l’entreprise, le procédé n’est pas encore à l’essai. Elle vient de décrocher le marché de la billettique du tramway de Casablanca après qu’un système semblable ait déjà été opérationnel sur celui de Rabat.
Concrètement, il suffira de passer une carte prépayée devant un lecteur pour avoir droit au trajet. «Les autres modes de paiement traditionnel continueront à exister. Il est question de diversifier les propositions pour répondre aux besoins de l’ensemble des utilisateurs de ce moyen de transport», souligne Mounir Essayegh, CEO de M2M Group. Plus encore, il serait possible d’effectuer cette transaction par le biais des cartes biométriques (carte nationale, carte grise, permis…). «Ces cartes sont dotées de puces contenant une application propre à leur utilisation d’origine, mais d’autres applications comme le paiement pourraient y être intégrées», signale Essayegh. A ce jour, cette possibilité est en cours de négociation et devrait bientôt aboutir. M2M propose aussi d’établir une convergence des titres d’identité électroniques et des moyens de paiement avec l’Etat. Cette convergence permettra de payer sur place par carte bancaire des contraventions au code de la route sur le terminal mobile d’un agent gouvernemental. Le management de l’entreprise y voit un moyen de lutte contre la corruption vu que toutes les transactions laisseraient une trace.
Dans le même esprit, le processus de paiement des achats a été simplifié puisqu’il suffira désormais de passer son téléphone compatible NFC (Near Field Communications, sans contact) devant le terminal de paiement pour effectuer la transaction en quelques secondes seulement. Cette application est destinée aux petits paiements et aux personnes ne disposant pas de compte bancaire. Cette orientation déprendra des opérateurs télécoms et des constructeurs qui observent toujours l’évolution du marché.
Pour ce qui est du paiement sans contact, il sera possible tout simplement de passer sa carte «sans contact» à proximité d’un lecteur sécuritaire plutôt que de l’insérer ou de la glisser dans le lecteur. Pour y arriver, les banques devraient adhérer au concept et changer les cartes à puce existantes avec les «sans contact».
L’ensemble de ces innovations sera dévoilé par M2M Group le 8 juin dans le cadre de son événement Innovation 2011. Des prototypes pourront être testés lors de cet événement.
L'economiste
M2M ose le «sans contact» Elle décroche le marché de la billettique du tram de Casablanca
Grand événement de l’innovation le 8 juin
Payer ses courses avec son téléphone portable, prendre un billet de tramway avec sa carte grise ou sa carte nationale… Ce sont là autant de nouvelles technologies de paiement que propose M2M Group. Bien avant la généralisation de ces produits en Europe, le groupe les propose déjà sur le marché marocain. Mais est-ce que le marché marocain est suffisamment mature pour accueillir ce dispositif et sauter des étapes technologiques? En tout cas, le management de M2M reste confiant.
«Aujourd’hui, la donne a changé et les nouvelles technologies viennent des pays en voix de développement pour s’exporter en Occident», explique Karim Matrouf, directeur général en charge de la R&D à M2M Group. Annuellement, l’entreprise alloue 4,5% de son CA pour la recherche & développement.
Pour l’entreprise, le procédé n’est pas encore à l’essai. Elle vient de décrocher le marché de la billettique du tramway de Casablanca après qu’un système semblable ait déjà été opérationnel sur celui de Rabat.
Concrètement, il suffira de passer une carte prépayée devant un lecteur pour avoir droit au trajet. «Les autres modes de paiement traditionnel continueront à exister. Il est question de diversifier les propositions pour répondre aux besoins de l’ensemble des utilisateurs de ce moyen de transport», souligne Mounir Essayegh, CEO de M2M Group. Plus encore, il serait possible d’effectuer cette transaction par le biais des cartes biométriques (carte nationale, carte grise, permis…). «Ces cartes sont dotées de puces contenant une application propre à leur utilisation d’origine, mais d’autres applications comme le paiement pourraient y être intégrées», signale Essayegh. A ce jour, cette possibilité est en cours de négociation et devrait bientôt aboutir. M2M propose aussi d’établir une convergence des titres d’identité électroniques et des moyens de paiement avec l’Etat. Cette convergence permettra de payer sur place par carte bancaire des contraventions au code de la route sur le terminal mobile d’un agent gouvernemental. Le management de l’entreprise y voit un moyen de lutte contre la corruption vu que toutes les transactions laisseraient une trace.
Dans le même esprit, le processus de paiement des achats a été simplifié puisqu’il suffira désormais de passer son téléphone compatible NFC (Near Field Communications, sans contact) devant le terminal de paiement pour effectuer la transaction en quelques secondes seulement. Cette application est destinée aux petits paiements et aux personnes ne disposant pas de compte bancaire. Cette orientation déprendra des opérateurs télécoms et des constructeurs qui observent toujours l’évolution du marché.
Pour ce qui est du paiement sans contact, il sera possible tout simplement de passer sa carte «sans contact» à proximité d’un lecteur sécuritaire plutôt que de l’insérer ou de la glisser dans le lecteur. Pour y arriver, les banques devraient adhérer au concept et changer les cartes à puce existantes avec les «sans contact».
L’ensemble de ces innovations sera dévoilé par M2M Group le 8 juin dans le cadre de son événement Innovation 2011. Des prototypes pourront être testés lors de cet événement.
L'economiste
Commentaire