Un répertoire riche et rayonnant.....
Sous l’intitulé de La Musique du Constantinois : contexte, nature, transmission et définitions, un ouvrage sur le patrimoine musical de la région de Constantine vient de paraître au éditions Casbah et publié avec le concours du ministère de la Culture. L’auteur, Mme Maya Saïdani, est titulaire d’une licence en musique à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Kouba à Alger, et poursuit ses études à la Sorbonne où elle obtient son DEA puis son doctorat en histoire de la musique et musicologie.
Actuellement maître de conférences en musicologie, elle enseigne à l’ENS et dirige un projet de recherche sous le titre “La musique algérienne entre tradition et modernité”. La Musique du Constantinois est le résultat de plusieurs années d’enquêtes menées à Constantine et dans ses environs pour la thèse de doctorat de Mme Saïdani, portant le même titre et soutenue en mai 2001 en Sorbonne Paris IV. Une thèse qui avait l’ambition, selon l’auteur, de “lancer une réflexion autour de ce patrimoine, car à ce jour, si de nombreux travaux musicologiques ou ethnomusicologiques ont été réalisés sur les différents centres à travers le Maghreb, aucune étude scientifique complète faisant état du répertoire musical n’a été consacrée à Constantine”. En effet, selon Maya Saïdani, “dans les différents articles de journaux, présentations de disques pour les festivals organisés en Algérie, lorsqu’on veut donner une définition globale du répertoire algérien nommé de façon abusive “musique andalouse”, ne sont mises en exergue que les structures des nûba-s- d’Alger et de Tlemcen en omettant que les structures des nûba-s- de Constantine sont fondamentalement différentes”. Ainsi, à travers plus de 440 pages, Maya Saïdani présente les fondements historiques et culturels du répertoire constantinois, les circonstances de la pratique musicale et de sa transmission à Constantine ainsi que les textes poétiques bases du répertoire constantinois. Elle analyse aussi les formes musicales, les instruments de l’orchestre et leurs accords respectifs, les modes constantinois, les rythmes du répertoire, outre les lieux et moyens de diffusion de ce genre. Agrémenté, en annexes, d’exemples musicaux, de référents bibliographiques et discographiques et d’un glossaire, cet ouvrage s’adresse tout autant à des spécialistes qu’à des mélomanes avertis, avec l’objectif de définir au mieux les nûbas- de Constantine et les genres classiques autres.
-Chérif Bennaceur, Le Soir d'Algerie
Sous l’intitulé de La Musique du Constantinois : contexte, nature, transmission et définitions, un ouvrage sur le patrimoine musical de la région de Constantine vient de paraître au éditions Casbah et publié avec le concours du ministère de la Culture. L’auteur, Mme Maya Saïdani, est titulaire d’une licence en musique à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Kouba à Alger, et poursuit ses études à la Sorbonne où elle obtient son DEA puis son doctorat en histoire de la musique et musicologie.
Actuellement maître de conférences en musicologie, elle enseigne à l’ENS et dirige un projet de recherche sous le titre “La musique algérienne entre tradition et modernité”. La Musique du Constantinois est le résultat de plusieurs années d’enquêtes menées à Constantine et dans ses environs pour la thèse de doctorat de Mme Saïdani, portant le même titre et soutenue en mai 2001 en Sorbonne Paris IV. Une thèse qui avait l’ambition, selon l’auteur, de “lancer une réflexion autour de ce patrimoine, car à ce jour, si de nombreux travaux musicologiques ou ethnomusicologiques ont été réalisés sur les différents centres à travers le Maghreb, aucune étude scientifique complète faisant état du répertoire musical n’a été consacrée à Constantine”. En effet, selon Maya Saïdani, “dans les différents articles de journaux, présentations de disques pour les festivals organisés en Algérie, lorsqu’on veut donner une définition globale du répertoire algérien nommé de façon abusive “musique andalouse”, ne sont mises en exergue que les structures des nûba-s- d’Alger et de Tlemcen en omettant que les structures des nûba-s- de Constantine sont fondamentalement différentes”. Ainsi, à travers plus de 440 pages, Maya Saïdani présente les fondements historiques et culturels du répertoire constantinois, les circonstances de la pratique musicale et de sa transmission à Constantine ainsi que les textes poétiques bases du répertoire constantinois. Elle analyse aussi les formes musicales, les instruments de l’orchestre et leurs accords respectifs, les modes constantinois, les rythmes du répertoire, outre les lieux et moyens de diffusion de ce genre. Agrémenté, en annexes, d’exemples musicaux, de référents bibliographiques et discographiques et d’un glossaire, cet ouvrage s’adresse tout autant à des spécialistes qu’à des mélomanes avertis, avec l’objectif de définir au mieux les nûbas- de Constantine et les genres classiques autres.
-Chérif Bennaceur, Le Soir d'Algerie
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