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Mokhtar Chehboub, PDG de la SNVI : "D’autres constructeurs que Renault se manifestent"

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  • Mokhtar Chehboub, PDG de la SNVI : "D’autres constructeurs que Renault se manifestent"

    « Des discussions sont en cours avec Renault et il y a des avancées. Une rencontre est prévue ce mois de juin et on espère arriver à un accord. Accord qui devrait permettre la mise en œuvre d’un projet. Il y aussi d’autres constructeurs qui se manifestent. Je ne peux préciser les noms pour l’instant », a déclaré Mokhtar Chahboub, PDG de la Société national des véhicules industriels (SNVI), invité ce jeudi 2 juin de la Chaîne III de la radio nationale.

    M. Chahboub a indiqué que la démarche est globale en ce sens qu’elle concerne autant les constructeurs automobiles que les PME devant assurer la sous‑traitance. Le projet Renault porte, selon lui, sur la construction de 50 000 véhicules par an. « Ce projet devra être dimensionné pour répondre à un besoin de 150 000 véhicules en deux phases. La partie algérienne doit prendre en charge l’investissement de base. L’investissement capacitaire spécifique devra être partagé au prorata de la participation des uns et des autres », a‑t‑il indiqué sans confirmer le chiffre d’un milliard d’euros d’investissements déjà annoncé pour la future usine Renault.

    Il a indiqué que l’Algérie aura, dans tous les cas, 51 % de cette usine. Idem pour les autres projets. « Nous voulons profiter du savoirfaire. Ce qui est exigé est que les produits fabriqués soient au label des constructeurs. Il est prévu que les même modèles qui sont distribués de par le monde soient produits en Algérie et, c’est notre souhait, soient réexportés à travers les réseaux des constructeurs », a‑t‑il noté. Il est important, à ses yeux, d’apprendre à améliorer la conception dans l’industrie automobile tout en précisant que la technologie s’achète.


    Les projets de l’allemand Mercedes

    En plus d’une contribution à la fabrication de camions et d’autobus, le constructeur allemand Mercedes va, selon lui, être partie prenante dans un projet de véhicules tous terrains et de véhicules utilitaires de type militaire à Tiaret. Il a précisé que pour ce projet, des accords ont déjà été signés. « Le partenariat est en train d’être maturé avec Daimler Benz et le fonds d’investissement Aabar pour engager le processus d’évolution des capacités pour les porter à 16 500 véhicules vers 2016 avec un taux d’intégration de 50 %. Cette quantité est l’équivalent du besoin national en véhicule d’un tonnage allant de 6,6 à 38 de poids total roulant », a‑t‑il précisé.

    Il a estimé le besoin global en tous types de véhicules industriels à 30 000 unités par an. « Ce que nous prenons en charge est le créneau le plus porteur et le plus stratégique des véhicules de 6,6 à 38 tonnes. On revient à un produit de qualité. La clientèle nationale revient aussi à la SNVI. C’est un élément positif », a‑t‑il relevé.

    M. Chahboub a souligné qu’il est important de doter les administrations publiques, le ministère de la défense et les entreprises publiques de moyens lourds. D’après le patron de la SNVI, il est prévu la construction 1000 autobus de transport urbain avec l’autorisation de Mercedes. « Ces bus au standing international vont équiper les entreprises publiques de transport urbain. Ce bus sera cédé entre 10 à 12 millions de dinars. Le même autobus acquis auprès d’entreprises européennes est vendu à plus de 25 millions de dinars », a‑t‑il noté.

    La SNVI a bénéficié d’un programme de restructuration estimé à 12,4 milliards de dinars adopté par le Conseil des participations de l’État (CPE). Le programme de réhabilitation est, selon lui, axé sur les capacités installées et les infrastructures de base. « Le lourd endettement structurel que nous avions relève désormais du passé. L’assainissement a été effectif et nous avons retraité nos bilans. L’entreprise est équilibrée et nous avons d’ambitieux programmes de développement en cours », a‑t‑il dit. L’endettement de la SNVI était de l’ordre de 60 milliards de dinars. « 36 milliards de dinars étaient dus aux agios que les banques prélevaient sur la SNVI », a précisé Mokhtar Chahboub.

    TSA
    Merouane Mokdad

  • #2
    Il a indiqué que l’Algérie aura, dans tous les cas, 51 % de cette usine. Idem pour les autres projets.
    ce 51/49 , était finalement une bonne loi ,puisque tous les constructeurs l'acceptent

    reste ,est ce que avec les 51 % l'algerie aura aussi la gérance et l'administration de ces usines

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