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Le printemps arabe n'est pas encore fertile

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  • Le printemps arabe n'est pas encore fertile

    Touristes et investisseurs suisses ne se bousculent pas en Egypte et en Tunisie. Les élections de cet automne sont très attendues.

    Les bouleversements en Egypte et en Tunisie ont provoqué l’inquiétude des entreprises et des touristes suisses. Pour les premières, la situation politique n’est pas assez claire pour y faire des investissements, et les prix bas ne suffisent pas à convaincre les seconds de s’y rendre.

    Les principaux voyagistes helvétiques confirment cette tendance très nette: Kuoni enregistre une diminution de moitié des réservations pour l’Egypte par rapport à l’an passé. Le repli est encore plus fort pour la Tunisie. Chez Hotelplan Suisse, les réservations sont en nette baisse pour la Tunisie et en léger recul pour l’Egypte par rapport à 2010.
    «Le tourisme souffre très fortement», souligne Ruedi Büchi, responsable de l’Afrique et du Proche-Orient auprès de l’Osec, l’organe de promotion de l’économie extérieure suisse de la Confédération.

    L’incertitude ne se limite pas au tourisme: la Suisse dispose d’accords de libre-échange avec les deux pays. De nombreuses entreprises helvétiques y sont actives. «Elles sont dans l’expectative», observe Ruedi Büchi. La firme saint-galloise d’installations destinées à l’industrie alimentaire Bühler a même dû reporter des commandes. «Certains projets, dans lesquels le gouvernement est impliqué, ont été gelés», a indiqué un responsable de Bühler en Egypte.

    C’est seulement après les élections de cet automne en Egypte et en Tunisie que la situation sera clarifiée. «Les entreprises sont déstabilisées car les décisions politiques ne sont pas encore tombées», résume Ruedi Büch.

    20 minutes Ch
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