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Le reportage, diffusé mardi par la BBC fait grand bruit en Grande-Bretagne.
Un journaliste de la BBC s'est fait embaucher comme aide-soignant et y a filmé la vie quotidienne des patients dans un centre privé pour handicapés mentaux, Winterbourne View, à Hambrook, non loin de Bristol.
Ce reportage a provoqué la colère des familles des patients et la stupeur des spécialistes. Et pour cause. On y voit des patients maltraités, humiliés, battus, injuriés...
Jim Mansell, professeur à l'université déclare : "C'est un retour en arrière, à une époque que nous pensions derrière nous. Les cas de mauvais traitements étaient très répandus dans les établissements pour personne handicapées dans les années 60 et 70."
Alertée en décembre, 2010 sur ces pratiques douteuses au sein du centre pour handicapés mentaux, la Commission de contrôle de la qualité des soins (CQC) avait fait la sourde oreille.
Il a fallu la diffusion du reportage pour que des mesures effectives soit prises.
Ainsi, trois hommes de 42, 30 et 25 ans et une femme de 24 ans, soupçonnés de mauvais traitements, ont été arrêtés, rapporte Le Figaro.fr. Il ont été relâchés sous caution en attendant l'issue de l'enquête policière.
13 autres employés de la société privée ont été suspendus et une campagne d'inspection a été lancée dans les 56 établissements que gère la société.
Suite aux révélations de la BBC, la QCQ et le directeur du centre ont présenté leurs excuses aux familles des victimes.
Le Post
Un journaliste de la BBC s'est fait embaucher comme aide-soignant et y a filmé la vie quotidienne des patients dans un centre privé pour handicapés mentaux, Winterbourne View, à Hambrook, non loin de Bristol.
Ce reportage a provoqué la colère des familles des patients et la stupeur des spécialistes. Et pour cause. On y voit des patients maltraités, humiliés, battus, injuriés...
Jim Mansell, professeur à l'université déclare : "C'est un retour en arrière, à une époque que nous pensions derrière nous. Les cas de mauvais traitements étaient très répandus dans les établissements pour personne handicapées dans les années 60 et 70."
Alertée en décembre, 2010 sur ces pratiques douteuses au sein du centre pour handicapés mentaux, la Commission de contrôle de la qualité des soins (CQC) avait fait la sourde oreille.
Il a fallu la diffusion du reportage pour que des mesures effectives soit prises.
Ainsi, trois hommes de 42, 30 et 25 ans et une femme de 24 ans, soupçonnés de mauvais traitements, ont été arrêtés, rapporte Le Figaro.fr. Il ont été relâchés sous caution en attendant l'issue de l'enquête policière.
13 autres employés de la société privée ont été suspendus et une campagne d'inspection a été lancée dans les 56 établissements que gère la société.
Suite aux révélations de la BBC, la QCQ et le directeur du centre ont présenté leurs excuses aux familles des victimes.
Le Post
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