Luc Ferry a été entendu comme témoin par la police, ce vendredi 3 juin, dans le cadre d’une enquête du parquet de Paris, à la suite d’accusations de pédophilie qu’il a lancé contre un ex-ministre. L’audition a eu lieu en matinée, à Paris, dans les locaux de la brigade de protection des mineurs, et s’est achevée vers 10 h 30.
Luc Ferry dans les locaux de la brigade de protection des mineurs
L’ancien ministre de l’Education nationale s’est rendu, ce vendredi 3 juin, dans les locaux de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne, 12, quai de Gesvres (IVe arrondissement), a indiqué une source proche de l’enquête, après que les policiers ont « pris contact avec lui » afin « d’organiser cette audition ».
Luc Ferry est arrivé vers 9 h 20, à pied, seul, souriant et portant un costume sombre et une cravate, selon des journalistes de France 2 qui l’ont filmé sur place.
Une audition organisée « en concertation » avec Luc Ferry
Jeudi, de même source, on avait précisé que M. Ferry serait entendu en qualité de témoin « dans les prochains jours » dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte mercredi par le parquet de Paris à la suite d’accusations de pédophilie que M. Ferry avait proférées contre un ex-ministre, qu’il n’a pas nommé. Cette audition devait avoir lieu « en concertation avec lui », avait dit la même source, sans fournir de date précise.
Au cours de son audition, le philosophe et ex-ministre de l’Education nationale (2002-2004) pourrait préciser ses déclarations faites lundi soir.
Sur Canal +, Luc Ferry avait affirmé, lundi, sans donner de nom, qu’un « ancien ministre » s’était « fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons », assurant tenir cela des « plus hautes autorités de l’Etat » et notamment d’un Premier ministre.
Ses déclarations ont suscité des remous dans toute la classe politique, plusieurs personnalités de la majorité le sommant de donner à la justice un nom et des faits précis.
Les mœurs de la classe politique sont un sujet sensible après l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol aux Etats-Unis et la démission du gouvernement du secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Georges Tron, accusé par deux femmes d’abus sexuels. Plusieurs personnalités politiques ont sommé Luc Ferry de s’expliquer et ont estimé que la justice devait se saisir de l’affaire.
L’ancien ministre n’a pas paru ému par les critiques et s’est dit « ravi d’avoir jeté un pavé dans la mare ». Il a ajouté n’avoir aucune preuve de ce qu’il avançait.
Ouest France
3 Juin 2011
Luc Ferry dans les locaux de la brigade de protection des mineurs
L’ancien ministre de l’Education nationale s’est rendu, ce vendredi 3 juin, dans les locaux de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne, 12, quai de Gesvres (IVe arrondissement), a indiqué une source proche de l’enquête, après que les policiers ont « pris contact avec lui » afin « d’organiser cette audition ».
Luc Ferry est arrivé vers 9 h 20, à pied, seul, souriant et portant un costume sombre et une cravate, selon des journalistes de France 2 qui l’ont filmé sur place.
Une audition organisée « en concertation » avec Luc Ferry
Jeudi, de même source, on avait précisé que M. Ferry serait entendu en qualité de témoin « dans les prochains jours » dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte mercredi par le parquet de Paris à la suite d’accusations de pédophilie que M. Ferry avait proférées contre un ex-ministre, qu’il n’a pas nommé. Cette audition devait avoir lieu « en concertation avec lui », avait dit la même source, sans fournir de date précise.
Au cours de son audition, le philosophe et ex-ministre de l’Education nationale (2002-2004) pourrait préciser ses déclarations faites lundi soir.
Sur Canal +, Luc Ferry avait affirmé, lundi, sans donner de nom, qu’un « ancien ministre » s’était « fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons », assurant tenir cela des « plus hautes autorités de l’Etat » et notamment d’un Premier ministre.
Ses déclarations ont suscité des remous dans toute la classe politique, plusieurs personnalités de la majorité le sommant de donner à la justice un nom et des faits précis.
Les mœurs de la classe politique sont un sujet sensible après l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol aux Etats-Unis et la démission du gouvernement du secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Georges Tron, accusé par deux femmes d’abus sexuels. Plusieurs personnalités politiques ont sommé Luc Ferry de s’expliquer et ont estimé que la justice devait se saisir de l’affaire.
L’ancien ministre n’a pas paru ému par les critiques et s’est dit « ravi d’avoir jeté un pavé dans la mare ». Il a ajouté n’avoir aucune preuve de ce qu’il avançait.
Ouest France
3 Juin 2011
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