Yémen est au bord de la guerre civile. Le président yéménite Ali Abdallah Saleh et son Premier ministre, Ali Mohamed Moujawar, ont été blessés vendredi dans l'attaque aux obus contre la mosquée du Palais présidentiel à Sanaa, a indiqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité. Quatre officiers de la Garde républicaine yéménite ont trouvé la mort dans cette attaque, a indiqué la même source.
«Le Premier ministre et le président du Parlement, ainsi que plusieurs autres personnalités politiques qui participaient à la prière du vendredi dans la mosquée au Palais présidentiel ont blessés», a déclaré peu avant le porte-parole du Congrès populaire général (CPG), Tarek Chami.
Une autre source proche de la présidence indique que parmi les personnes touchées figure aussi le vice-Premier ministre aux Affaires de la Défense et de la Sécurité, Rached Mohammed al-Alimi, qui a été «grièvement blessé et hospitalisé».
Il a accusé le puissant chef de la tribu des Hached, cheikh Sadek al-Ahmar, en guerre contre les forces gouvernementales dans un quartier du nord de Sanaa, d'être responsable des tirs. «Les al-Ahmar ont franchi toutes les lignes rouges», a déclaré le porte-parole du gouvernement yémenite.
Alors que le régime en place du président Saleh rejette le plan de transition réclamé par les monarchies du Golfe, les protestataires poursuivent leur lutte malgré la répression féroce des autorités de Sanaa, faisant des dizaines de morts depuis la mi-février.
Trente-sept personnes, en majorité des combattants, ont été tuées dans des affrontements nocturnes à Sanaa entre les forces gouvernementales et les partisans d'un chef tribal, a indiqué mercredi une source dans un hôpital de la capitale yéménite.
LeParisien.fr
«Le Premier ministre et le président du Parlement, ainsi que plusieurs autres personnalités politiques qui participaient à la prière du vendredi dans la mosquée au Palais présidentiel ont blessés», a déclaré peu avant le porte-parole du Congrès populaire général (CPG), Tarek Chami.
Une autre source proche de la présidence indique que parmi les personnes touchées figure aussi le vice-Premier ministre aux Affaires de la Défense et de la Sécurité, Rached Mohammed al-Alimi, qui a été «grièvement blessé et hospitalisé».
Il a accusé le puissant chef de la tribu des Hached, cheikh Sadek al-Ahmar, en guerre contre les forces gouvernementales dans un quartier du nord de Sanaa, d'être responsable des tirs. «Les al-Ahmar ont franchi toutes les lignes rouges», a déclaré le porte-parole du gouvernement yémenite.
Alors que le régime en place du président Saleh rejette le plan de transition réclamé par les monarchies du Golfe, les protestataires poursuivent leur lutte malgré la répression féroce des autorités de Sanaa, faisant des dizaines de morts depuis la mi-février.
Trente-sept personnes, en majorité des combattants, ont été tuées dans des affrontements nocturnes à Sanaa entre les forces gouvernementales et les partisans d'un chef tribal, a indiqué mercredi une source dans un hôpital de la capitale yéménite.
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