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Durant sa tournée à l’Ouest, le général major Ahmed Bousteïla a inspecté plusieurs projets de construction de nouvelles structures, présidé la cérémonie de sortie de la 51e promotion de sous-officiers tenue le même jour à l’école de Sidi Bel Abbès, une promotion de 3 000 sous-officiers (sergents).
2 600 autres sergents devront également prêter serment le 23 juin prochain à Sétif où est implantée l’autre école des sous-officiers. Un effectif de près de 6 000 gendarmes en plus de 10 500 gendarmes auxiliaires qui, indique-t-on, permettra d’atteindre, dans un premier temps, l’objectif tracé en termes de nombre de gendarmes par brigade, en attendant l’inauguration de nouvelles structures. Le général major Ahmed Bousteïla a également réuni les cadres du 2e commandement régional de la Gendarmerie nationale.
Une réunion durant laquelle il a insisté sur la consolidation des «rapports de confiance » avec le citoyen, de plus en plus exigeants en matière de sécurité. Par ailleurs, le directeur des écoles de la Gendarmerie nationale, le colonel Youcef Boulesnane en l’occurrence, a organisé la veille de la sortie de promotion une conférence de presse au siège de l’Ecole des sous-officiers de la GN de Sidi Bel Abbès où il a longuement disserté sur les programmes de formation du corps et aussi le déploiement de nouvelles forces dans toutes les régions du pays. Ainsi, dans deux ou trois ans, il y aura une brigade par commune, a-t-il envisagé. Puisqu’il s’agit d’un déficit en matière d’infrastructures, de nouvelles brigades sont en cours de construction, justement pour consolider le maillage territorial formé de 1 300 brigades. La couverture sécuritaire au niveau des 241 communes restantes, explique-t-il, est assurée par les brigades des wilayas limitrophes.
Des brigades renforcées en effectifs, en mesure de la tâche qui leur y assignée. Dans ce contexte, le colonel Boulesnane a précisé que la moyenne nationale par brigades est de l’ordre de 15 gendarmes. Or, le commandement de la GN a arrêté un programme de recrutement massif dont le but est plutôt de porter le nombre de gendarmes par brigades à 18, un effectif qui répond aux standards en la matière. Abordant la formation, le colonel Boulesnane a expliqué que l’institution est passée à un cap supérieur. «Nous avons établi une coopération avec les Occidentaux, lesquels disposent d’un savoir-faire affirmé dans le domaine de l’investigation et de la recherche, dans le domaine narcotique et aussi de la sécurisation des frontières. Et si, par le passé, nous envoyons des cadres en nombre réduit à l’étranger, désormais nous invitons des experts, les Américains ou autres Français et Belges, pour former nos élites, ici, à l’école de police judiciaire (G. N.) de Zéralda (Alger). Ainsi, nous gagnons en nombre, puisque les classes abritent des groupes de 20 à 25 officiers. Une fois sur le terrain, ces derniers sont appelés à partager avec leurs éléments ce savoir-faire acquis», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «Un programme de formation des hauts cadres est déployé en collaboration avec le FBI américain. Chose qui nous permettra de bénéficier de l’expérience de cet organisme de sécurité. » Il a, enfin, révélé que d’autres officiers ont suivi des études supérieures dans de grandes universités à l’étranger, en Angleterre, en Belgique et au Canada notamment.
Ces diplômés, 120 masters, seront affectés sur le terrain pour approfondir encore leurs compétences. A noter également que quatre hauts cadres ont été formés au Canada dans la lutte contre la cybercriminalité. Ceux-ci ont été affectés directement à l’Institut de la criminologie et de la criminalistique d’Alger.
L. H. - Le Soir d'Algérie.
2 600 autres sergents devront également prêter serment le 23 juin prochain à Sétif où est implantée l’autre école des sous-officiers. Un effectif de près de 6 000 gendarmes en plus de 10 500 gendarmes auxiliaires qui, indique-t-on, permettra d’atteindre, dans un premier temps, l’objectif tracé en termes de nombre de gendarmes par brigade, en attendant l’inauguration de nouvelles structures. Le général major Ahmed Bousteïla a également réuni les cadres du 2e commandement régional de la Gendarmerie nationale.
Une réunion durant laquelle il a insisté sur la consolidation des «rapports de confiance » avec le citoyen, de plus en plus exigeants en matière de sécurité. Par ailleurs, le directeur des écoles de la Gendarmerie nationale, le colonel Youcef Boulesnane en l’occurrence, a organisé la veille de la sortie de promotion une conférence de presse au siège de l’Ecole des sous-officiers de la GN de Sidi Bel Abbès où il a longuement disserté sur les programmes de formation du corps et aussi le déploiement de nouvelles forces dans toutes les régions du pays. Ainsi, dans deux ou trois ans, il y aura une brigade par commune, a-t-il envisagé. Puisqu’il s’agit d’un déficit en matière d’infrastructures, de nouvelles brigades sont en cours de construction, justement pour consolider le maillage territorial formé de 1 300 brigades. La couverture sécuritaire au niveau des 241 communes restantes, explique-t-il, est assurée par les brigades des wilayas limitrophes.
Des brigades renforcées en effectifs, en mesure de la tâche qui leur y assignée. Dans ce contexte, le colonel Boulesnane a précisé que la moyenne nationale par brigades est de l’ordre de 15 gendarmes. Or, le commandement de la GN a arrêté un programme de recrutement massif dont le but est plutôt de porter le nombre de gendarmes par brigades à 18, un effectif qui répond aux standards en la matière. Abordant la formation, le colonel Boulesnane a expliqué que l’institution est passée à un cap supérieur. «Nous avons établi une coopération avec les Occidentaux, lesquels disposent d’un savoir-faire affirmé dans le domaine de l’investigation et de la recherche, dans le domaine narcotique et aussi de la sécurisation des frontières. Et si, par le passé, nous envoyons des cadres en nombre réduit à l’étranger, désormais nous invitons des experts, les Américains ou autres Français et Belges, pour former nos élites, ici, à l’école de police judiciaire (G. N.) de Zéralda (Alger). Ainsi, nous gagnons en nombre, puisque les classes abritent des groupes de 20 à 25 officiers. Une fois sur le terrain, ces derniers sont appelés à partager avec leurs éléments ce savoir-faire acquis», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «Un programme de formation des hauts cadres est déployé en collaboration avec le FBI américain. Chose qui nous permettra de bénéficier de l’expérience de cet organisme de sécurité. » Il a, enfin, révélé que d’autres officiers ont suivi des études supérieures dans de grandes universités à l’étranger, en Angleterre, en Belgique et au Canada notamment.
Ces diplômés, 120 masters, seront affectés sur le terrain pour approfondir encore leurs compétences. A noter également que quatre hauts cadres ont été formés au Canada dans la lutte contre la cybercriminalité. Ceux-ci ont été affectés directement à l’Institut de la criminologie et de la criminalistique d’Alger.
L. H. - Le Soir d'Algérie.
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