La répression en Syrie a fait plus de 50 morts, vendredi. Une foule immense de plus de 100 000 personnes participe aux obsèques, à Hama, dans le nord du pays.
Une foule immense a participé samedi aux obsèques des quelque 50 personnes tuées la veille par les forces de l'ordre lors de manifestations contre le régime syrien à Hama (nord), ont annoncé des militants des droits de l'Homme en prévenant que la Syrie était "au bord du gouffre".
Plus de 100 000 personnes (voire 150 000 personnes, selon deux habitants) ont participé aux funérailles à Hama, à 210 km au nord de Damas, a déclaré le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres, Rami Abdel-Rahmane.
Les forces de sécurité n'étaient pas visibles lors des funérailles à Hama, ont précisé deux habitants de cette ville frappée en 1982 par une répression terrible qui avait fait 20 000 morts lorsque les Frères musulmans s'étaient soulevés contre le régime de Hafez al-Assad, père de l'actuel président.
Plus au nord, dans la ville de Jisr al-Choughour près d'Idleb, des heurts ont éclaté entre des manifestants et les forces de l'ordre qui voulaient disperser un important défilé, a déclaré Abdel-Rahmane.
Répression "impitoyable"
Au total, 53 civils ont péri vendredi sous les balles des forces de sécurité, dont 48 à Hama, lors des manifestations les plus importantes depuis le début mi-mars de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad, qui semble déterminé à écraser ce mouvement dans le sang.
La répression a été qualifiée d'"impitoyable" par Londres, qui a condamné "l'odieux mépris" de Damas pour la vie humaine, alors que le patron de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit "alarmé" par l'escalade de la violence exercée par le pouvoir, qui reste sourd aux pressions et sanctions internationales.
La mobilisation de vendredi était la "plus importante" depuis le début de la contestation, "et ce en dépit de l'amnistie" générale pour les prisonniers politiques proclamée mardi par M. Assad, a estimé Abdel-Rahmane. "Cela montre que les gens ne font plus confiance au régime", et que la Syrie est désormais "au bord du gouffre".
Source: Par LEXPRESS.fr avec AFP
Une foule immense a participé samedi aux obsèques des quelque 50 personnes tuées la veille par les forces de l'ordre lors de manifestations contre le régime syrien à Hama (nord), ont annoncé des militants des droits de l'Homme en prévenant que la Syrie était "au bord du gouffre".
Plus de 100 000 personnes (voire 150 000 personnes, selon deux habitants) ont participé aux funérailles à Hama, à 210 km au nord de Damas, a déclaré le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres, Rami Abdel-Rahmane.
Les forces de sécurité n'étaient pas visibles lors des funérailles à Hama, ont précisé deux habitants de cette ville frappée en 1982 par une répression terrible qui avait fait 20 000 morts lorsque les Frères musulmans s'étaient soulevés contre le régime de Hafez al-Assad, père de l'actuel président.
Plus au nord, dans la ville de Jisr al-Choughour près d'Idleb, des heurts ont éclaté entre des manifestants et les forces de l'ordre qui voulaient disperser un important défilé, a déclaré Abdel-Rahmane.
Répression "impitoyable"
Au total, 53 civils ont péri vendredi sous les balles des forces de sécurité, dont 48 à Hama, lors des manifestations les plus importantes depuis le début mi-mars de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad, qui semble déterminé à écraser ce mouvement dans le sang.
La répression a été qualifiée d'"impitoyable" par Londres, qui a condamné "l'odieux mépris" de Damas pour la vie humaine, alors que le patron de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit "alarmé" par l'escalade de la violence exercée par le pouvoir, qui reste sourd aux pressions et sanctions internationales.
La mobilisation de vendredi était la "plus importante" depuis le début de la contestation, "et ce en dépit de l'amnistie" générale pour les prisonniers politiques proclamée mardi par M. Assad, a estimé Abdel-Rahmane. "Cela montre que les gens ne font plus confiance au régime", et que la Syrie est désormais "au bord du gouffre".
Source: Par LEXPRESS.fr avec AFP
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