Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les MASSACRES du 8 MAI 1945 : Un crime contre l’humanité, un crime encore impuni

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les MASSACRES du 8 MAI 1945 : Un crime contre l’humanité, un crime encore impuni

    Bonsoir, un rappel historique de cette période douloureuse

    Le 8 mai 1945, le jour même de la victoire alliée sur le nazisme, de violentes émeutes éclatent à Sétif, en Algérie. C'est un lointain prélude à la guerre d'indépendance.

    Les manifestants sont des Algériens de confession musulmane dont beaucoup se sont battus dans les troupes françaises qui ont libéré l'Italie du fascisme. Ils souhaitent avoir leur part dans le retour de la paix et la victoire des forces démocratiques.

    Origines du drame

    Le 7 mars 1944, le gouvernement provisoire d'Alger a publié en signe d'ouverture une ordonnance qui octroie la citoyenneté française à 70.000 musulmans (l'Algérie compte à cette date près de 8 millions de musulmans pour moins d'un million de citoyens d'origine européenne ou israélite !).

    Mécontents de ce geste qu'ils jugent très insuffisant, les indépendantistes du PPA (Parti Populaire Algérien) de Messali Hadj et de l'UDMA de Ferhat Abbas projettent un congrès clandestin qui proclamerait l'indépendance. Ferhat Abbas fonde dès mars 1944 une vitrine légale : les Amis du Manifeste et de la Liberté (AML).

    L'année suivante, les deux grands leaders algériens, Messali Hadj et Ferhat Abbas, se proposent de profiter de la liesse de la victoire pour brandir le drapeau de l'Algérie indépendante.

    Mais Messali Hadj est arrêté en avril 1945 et déporté dans le sud du pays puis au Gabon. Cette provocation des autorités françaises sème la consternation chez les musulmans.

    Le 1er mai, une manifestation du PPA clandestin réunit 20.000 personnes à Alger, dans la rue d'Isly. Pour la première fois est arboré en public le drapeau des indépendantistes. La manifestation se solde par 11 morts, des arrestations, des tortures... et un afflux d'adhésions au PPA !

    Le matin du 8 mai, jour de la capitulation de l'Allemagne nazie, une manifestation se reproduit à Sétif aux cris de «Istiqlal [indépendance], libérez Messali».

    Les militants du PPA ont reçu la consigne de ne pas porter d'armes ni d'arborer le drapeau algérien mais un scout musulman n'en tient pas compte et brandit le drapeau au coeur des quartiers européens.

    La police se précipite. Le maire socialiste de la ville, un Européen, la supplie de ne pas tirer. Il est abattu de même que le scout. La foule, évaluée à 8.000 personnes se déchaîne et 27 Européens sont assassinés dans d'atroces conditions.

    D'origine spontanée, l'insurrection s'étend à des villes voisines du Constantinois : Guelma, Batna, Biskra et Kherrata, faisant en quelques jours 103 morts dans la population européenne (y compris les soldats et... les tirailleurs sénégalais).

    Dès le 9 mai, à Guelma, le sous-préfet André Achiary prend la décision imprudente de créer une milice avec les Européens et de l'associer à la répression menée par les forces régulières.

    Cette répression est d'une extrême brutalité. Officiellement, elle fait 1.500 morts parmi les musulmans, en réalité de 30 000 à 45 000

    «Certains des miliciens se sont vantés d'avoir fait des hécatombes comme à l'ouverture de la chasse. L'un d'eux aurait tué à lui seul quatre-vingt-trois merles...», notera plus tard le commissaire Berger, dans son rapport sur les événements (*).

    L'aviation elle-même est requise pour bombarder les zones insurgées. Après la bataille vient la répression. Les tribunaux ordonnent 28 exécutions et une soixantaine de longues incarcérations (*).

    Lucide malgré tout, le général Duval, responsable de la répression, aurait déclaré le 9 août 1945 dans un rapport aux Français d'Algérie : «Je vous ai donné la paix pour dix ans, mais si la France ne fait rien, tout recommencera en pire et probablement de façon irrémédiable» (*).

    La suite...
    Dernière modification par zek, 07 mai 2006, 01h50.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Une opinion indifférente

    Le drame passe inaperçu de l'opinion métropolitaine. Celle-ci a la tête ailleurs du fait de la censure et surtout des événements qui se déroulent le même jour à Berlin (capitulation de l'Allemagne).

    Les communistes qui participent au gouvernement provisoire du général de Gaulle prétendent dans le quotidien L'Humanité que les émeutiers musulmans seraient des sympathisants de Hitler et des nazis !

    Le général de Gaulle, dont le gouvernement n'a donné aucune directive à ses représentants sur place, consacre en tout et pour tout une ligne au drame dans ses volumineuses Mémoires de guerre en trois tomes.

    Exception remarquable : Albert Camus, jeune directeur de Combat, en Algérie du 18 avril au 7 mai 1945, adjure le 15 mai la presse française de «refuser les appels inconsidérés à une répression aveugle» et dénonce le «sauvage massacre» du Constantinois, qui enténèbre les fêtes de la victoire (*).

    Les émeutes de Sétif consacrent la rupture définitive entre les musulmans et les colons d'Algérie et annoncent la guerre d'indépendance.

    Réformes trop tardives

    Il faut attendre 1947 pour qu'un statut soit accordé à l'Algérie. Celle-ci devient «un groupe de départements dotés de la personnalité civile, de l'autonomie financière et d'une organisation particulière».

    Cédant aux injonctions des grands propriétaires pieds-noirs, le gouvernement français institue une Assemblée algérienne avec un double collège qui reproduit la division de la société.

    Le premier collège représente les 950.000 Français du pays et quelques 45.000 musulmans. Le second, de même poids politique, représente les 8,5 millions d'autres musulmans, dont le taux de natalité très élevé conduit à penser qu'ils occuperont une place de plus en plus grande dans leur pays.

    Comme si ces distorsions ne suffisaient pas, le travail de l'Assemblée algérienne est compromis dès le départ par le trucage du scrutin. Le responsable en est le gouverneur général Marcel-Edmond Naegelen, socialiste et grand résistant... Autant d'injustices flagrantes qui portent en germe le conflit futur.

    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Le chiffre des morts, on le comprendra, a été identique à celui de la Commune de Paris, et le rythme des mises à mort, 400 à 500 par jour, celui d’une boucherie quotidienne.
      C’est avec une barbarie inouïe que la France va instantanément réagir en perpétrant en une seule journée un génocide de plusieurs dizaines de milliers d’Algériens. Des centaines et des centaines de villages sont attaqués par les gendarmes et les soldats français. Les habitants sont exterminés, les bébés massacrés dans les bras de leurs mères.

      Les femmes qui portent leur bébé attaché sur le dos pour mieux s’enfuir font réaliser des économies à l’intendance française car ainsi une seule balle servira à tuer la mère et l’enfant. Le peuple algérien fuit où il peut, le carnage est total et général, particulièrement à Sétif. Les colons français sont de la partie et se croient à l’ouverture de la chasse. L’un d’entre eux déclarera avoir tué « 83 merles » ce jour-là ! Ni lui ni aucun autre de ces innombrables criminels français contre l’humanité n’ont jamais été poursuivis ni inquiétés d’aucune façon. La France coloniale commet en un seul jour des centaines des plus incroyables tueries, reléguant les SS nazis au rang d’aimables boy-scouts. Les villageois rescapés errent dans les campagnes. Quelques jours plus tard, l’armée française en réunit 50 000, hommes, femmes et enfants, pour une soi-disant reddition où les exterminateurs paradent devant les survivants de leurs massacres. Quelque 400 de ces figurants forcés disparaîtront à jamais à la suite de cette grotesque cérémonie. La gendarmerie française, les soldats français, la Légion étrangère de la République française et les colons français laisseront exposés à travers l’Algérie, pendant des mois, des milliers de ces cadavres avant de permettre qu’on les enterre. Ceux qui ont été fait prisonniers sont systématiquement fusillés ; de nombreux autres meurent sous la torture, la tête écrasée dans un étau jusqu’à ce que la cervelle leur sorte par les narines ; quelques-uns survivront pour ne sortir des geôles françaises qu’à l’indépendance, en 1962. Cela s’est passé un 8 mai 1945 non pas en France, le jour où les Français fêtaient la fin de la guerre et l’armistice, mais dans des villes algériennes, des villages algériens. 45 000 morts, un chiffre qui fait peur même divisé par trois par l’administration coloniale.

      Tout comme lors des manifestations du 1er Mai, les militants encadrent étroitement les manifestants. Les mots d’ordre sont formels : la manifestation pacifique du 8 mai doit se dérouler sans arme (même pas un canif), mais les slogans doivent apparaître sur les banderoles et le drapeau algérien doit être brandi au milieu des drapeaux alliés. Les militants, encore choqués par la répression du 1er mai, organisent donc la manifestation avec le maximum de précautions : services d’ordre, porte-drapeau, slogans, lieux de rendez-vous et de dispersion de la manifestation. Le matin même du 8 mai, des rassemblements ont lieu afin de vérifier l’absence d’armes. A Sétif, la manifestation commence à partir de 8h30. La discipline règne dans les rangs des manifestants. L’arrivée au centre-ville avec le déploiement du drapeau algérien met pourtant le feu aux poudres. La police exige le retrait du drapeau tandis que les manifestants résistent. Un responsable politique de Sétif témoignera plus tard en précisant : “Vous savez combien le drapeau est sacré et quand il est sorti, il n’est plus question de le remiser. Le commissaire de la PJ, Lucien Olivieri, et les inspecteurs, Lafont et Haas, entrent dans le cortège et somment les responsables des AML qu’ils trouvent devant eux de faire disparaître les pancartes et le drapeau algérien. Ceux-ci refusent. Une bousculade s’ensuit. Le commissaire Olivieri tire un coup de feu en l’air. A ce signal, les policiers qui se trouvaient de part et d’autre du cortège se groupent devant les manifestants. D’autres, sortis des cafés et des voitures, viennent les renforcer. Certains tirent au revolver sur les Algériens qui leur font face, tuant le porte-drapeau Bouzid, un des porteurs de gerbes que l’on surnommait “le Petit Poucet”. La provocation policière entraîne la panique chez les manifestants.

      La suite...
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

      Commentaire


      • #4
        La confusion règne et des Européens sont tués. Les militants tentent pourtant de reprendre la situation en main. Une gerbe de fleurs est déposée au monument à 10 heures mais le car de gendarmerie intervient à nouveau et fauche tous les présents. 21 Européens sont tués au cours des affrontements tandis que le nombre de victimes algériennes est alors inconnu. Dès le 8 mai au soir, la loi martiale est décrétée. Des armes sont distribuées aux milices européennes. “La chasse à l’Arabe” commence dès lors avec une terrible férocité. On voyait “des cadavres partout dans toutes les rues, la répression était aveugle ; c’était un grand massacre. J’ai vu les Sénégalais qui tiraient, violaient, volaient (...) Bien sûr, après l’état de siège, l’armée commandait”, se souvient Kateb Yacine en 1984. “Tout Arabe non porteur d’un brassard est abattu.” Dans une enquête effectuée par le Parti communiste algérien le 15 mai 1945, un militant explique : “Les musulmans ne peuvent circuler sauf s’ils portent un brassard blanc délivré par l’autorité et justification d’un emploi dans un service public. A l’assassinat de 27 Européens ont fait suite des exécutions sommaires en grand nombre. L’exécution individuelle est tolérée. En plein centre-ville, un Européen rencontre un Arabe non porteur d’un brassard et le tue d’un coup de revolver. Nul ne proteste. Dans un jardin, un bambin cueille des fleurs, un sergent passe et le tue comme on fait un carton dans les fêtes foraines.

        Les Européens possèdent en fait le droit de vie et de mort sur les musulmans.” Pendant plusieurs jours, des patrouilles circulent et tirent sans sommation sur les Algériens. Les nouvelles d’un massacre à grande échelle se propagent dans les campagnes environnantes de Sétif. Dès le 9 mai, des villageois descendent pour venger leurs frères victimes de la répression. Ils sont pourtant armés de façon dérisoire : armes de récupération, et surtout fusils de chasse, gourdins, couteaux. L’armée réagit alors avec les grands moyens. Les douars sont bombardés pendant plusieurs jours et les populations refluent alors vers les crêtes. A Guelma, le scénario de la manifestation se déroule différemment. Le défilé commence en effet en fin d’après-midi, à 17h, dans l’ignorance des événements de Sétif. Arrivé en centre- ville avec drapeau et banderoles, le cortège est stoppé net par le préfet Achiary qui demande aux militants du PPA de se retirer. La police tire et tue un manifestant. Des affrontements éclatent, mais à 18h, la manifestation est terminée. Les troupes se dispersent. Mais dans la soirée, les arrestations commencent. La police perquisitionne et arrête. Mais ce sont surtout les milices européennes avec la bénédiction des autorités qui prennent les choses en main. Le sous-préfet prend toutefois la tête de la répression et assume sans remords l’assassinat de 9 militants exécutés sans jugement ni procès. Les assassinats par les milices européennes sont massifs. 250 hommes armés patrouillent et arrêtent.

        Les civils armés mènent la répression et contrôlent la ville. Les autorités ferment les yeux sur les exécutions sommaires. Le rapport Tubert abonde dans ce sens et affirme : “Des groupes de colons armés s’arrogeaient le droit du juger et de fusiller.” Toutefois l’armée n’est pas en reste. Dès les premiers jours, 40 000 hommes sont réquisitionnés pour mener la répression dans la région. Le 11 mai, des bombes sont lancées sur des attroupements de population. “Deux jours durant, l’aviation a bombardé les rassemblements indigènes sur les routes et à proximité des villages. Les jours suivants, le général Duval donne l’ordre de bombarder massivement les campagnes environnantes de Guelma. Le 17 mai, la région de Sétif subit également les assauts de l’aviation. Le nombre de victimes de ces bombardements est impossible à chiffrer.

        “Les yeux versent des larmes. Comment arrêter les larmes, Alors que la patrie a perdu ses enfants. A Guelma, mes frères, l’aviation N’a épargné ni femmes ni fillettes. Je suis en deuil pour les Sétifiens Qui sont morts par amour de la liberté.”

        Telles étaient les paroles d’une chanson devenue très populaire, et chantée dans ces régions martyrisées après ces évènements tragiques. I. S.

        BIBLIOTHEQUE D’EL HAMMA La mémoire en colloque

        La Bibliothèque nationale d’El Hamma abritera ce lundi, à l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, un colloque international intitulé “Travail de mémoire et enjeux”. Cette manifestation est organisée par l’association Verdict qui s’applique depuis sa création à faire la lumière sur la “vérité sur les disparus, les crimes contre l’humanité et la torture durant la guerre de Libération nationale. Au menu de cette rencontre, plusieurs conférences seront données par des chercheurs et historiens autour des thèmes : “Devoir d’histoire et enjeux de mémoire”, “Histoire coloniale, le travail des historiens en France”, “Femmes, le sacrifice ignoré”... Verdict, l’association qui organise ce colloque, estime devoir “lever le voile sur cette longue période et guérir l’amnésie qui habite encore la mémoire de nos gouvernants pour rendre à notre peuple et à son histoire ce qui lui revient de droit, “le devoir de vérité”.


        7 mai 2006.
        Le Soir d’Algérie

        Tout au long des 132 années de la nuit coloniale
        Génocides et boucheries
        http://www.elmoudjahid.com/stories.p.../04/28/9623947
        Dernière modification par zek, 07 mai 2006, 01h52.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

        Commentaire


        • #5
          bonjour zek

          au niveau de ce colloque internationale,est ce qu il y aura des francais qui ont participe a la guerre d algerie? des representants proches du gouvernement francais? des historiens francais? des personnes de la vie civile?
          moi,personnellement ,j attends avec impatience les resultats de ce colloque vue du cote des historiens francais et surtout comment est vue ce massacre du cote francais?
          je ne sais pas comment les historiens francais vont pouvoir repondre a cette question etant donne que les francais de 1945 n etaient pas au courant de ce qui se passait a setif et ceux de 2006 encore moins.
          Esperons que ce colloque fasse avancer les choses dans le bon sens.
          Dernière modification par northcarolina, 07 mai 2006, 09h00.

          Commentaire


          • #6
            moi plus que des discours je me rappellerai toujours de cet habitant des environs de bedjaia qui me racontait ces évènements avec les yeux noyés de larmes.
            et pourtant c'était quelqu'un qui en avait vu dans sa vie.

            il y a aussi ce blog ,une mine d'or
            Dernière modification par ferrailleur, 07 mai 2006, 09h25.

            Commentaire


            • #7
              Pour d’autres historiens, l’ampleur du génocide était beaucoup plus importante. La barbarie coloniale aurait fait 75 000 victimes.

              le chiffre de 45 000 morts est le plus proche de la réalité. Il a été avancé en 1946 par l’envoyé américain à Alger.
              Même en saisissant la juridiction internationale, ça aboutira jamais alors on devrait faire comme les Israëliens avec les anciens nazis, tout les responsables de ce massacre devraient être enlevés et jugés en Algérie, car ils sont toujours vivants, le sous préfet André Achiary qui a armé les civiles et en a fait des milices a tuer.

              Et la France qui se dit en 2006 pays des droits de l'homme devrait ouvrir les archives coloniales.
              Dernière modification par zek, 07 mai 2006, 09h55.
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

              Commentaire


              • #8
                Une pensée à mes comptriotes

                Jamais je n'oublierait le siècle que fut ce vingtième .
                Jamais je n'oublierait le 8 Mai 1945 en Algérie .

                Le Nouveau Monde s'inscrira pour que les atrocités du précédent ne puissent refaire surface .

                Commentaire


                • #9
                  Mais non, ce qui se passe en Mai 1945 c'est juste des petits effets secondaires dus à un excés de points positifs que l'Algérie a ingurguté de la part des colonisateurs ! Rien de grave quoi !
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                  Commentaire


                  • #10
                    Que l'on se souvienne !

                    J'aimerais rendre un hommage aux victimes du carnage de ce jour le 8 mai 1945, ainsi qu'a tous ceux qui ont peri sous le joug de ce que la France a déja été...
                    Et je partage ce qu'a dit l'honorable Bouteflika, pas d'amitié avec les bourreaux sans reconnaissance et excuses officielles, je pense que les victimes du 8 mai, surtout les enfants, méritent au moins ce peu de fermeté de notre part...
                    Perdu!

                    Commentaire


                    • #11
                      La politique et la vie sociale sont ma 2° occupation en France. Je vote à gauche, je milite à gauche et je respire l'humanisme.
                      L'histoire en Algérie depuis 1830 avec ses méfaits, ses crimes et ses masacres, je l'apprends par des écrivains acteurs français; et contester ces écrits qui se recoupent entre des dizaines, c'est de la mauvaise foi ou alors nous avons affaire à des négasionnistes.
                      Ceci n'enlère rien de ce que j'avance sur la France que j'aime; celle de Maurice AUDIN, F. Fanon, H. ALEG et tant d'autres, qui sauvent l'honneur de la France. Alors, le massacre du 8 mai 45 EST un crime contre l'humanité.
                      Quand je me trompe, je demande pardon. Demander pardon à qqu'un que l'on a offensé, c'est s'élevait vers l'idéal humain.

                      Commentaire


                      • #12
                        il ne faut pas oublier le contexte de cette année 2005 et l'ébauche de repentance de l'ambassadeur de france.cela a été suivi par la fameuse loi promulguée par certains qui ne voulaient pas de ce traité d'amititié.
                        ils se sont mépris sur l'accueil chaleureux donné à chirac.ils ont confondu amitié et obséquiosité.
                        cet épisode nous a fait comprebdre beaucoup de choses qu'on n'avait pas voulu voir.cela nous a muris.

                        Commentaire


                        • #13
                          Je sais pas si on peut mettre tous les français dans le même sac (quelqu'un a posé la question quelque part), tous ce que je sais c'est qu'il faut que les exuses soient promulguées car je pense que la majorité des algériens ont oublié (certains pardonné), et par respect pour l'humanité les français et tous devraient faire leur part comme on devra faire la notre
                          Dernière modification par Ibn Adam, 09 mai 2006, 00h42.
                          Perdu!

                          Commentaire


                          • #14
                            citation

                            "Et je partage ce qu'a dit l'honorable Bouteflika, pas d'amitié avec les bourreaux sans reconnaissance et excuses officielles, je pense que les victimes du 8 mai, surtout les enfants, méritent au moins ce peu de fermeté de notre part..."


                            Tu plaisantes ? Bouteflika a bien excusé les bourreaux qui ont egorgé des meres, des freres des peres et des nourrissons ! Ils les a amnistié !

                            Ces meurtriers sont en liberté aujourd'hui.

                            La justice ne sera jamais rendue aux victimes de ces barbares.

                            Bouteflika a un langage de bois, il n'a rien à fichre des Algériens, il a voulu par là redoré son blazon.

                            On n'est pas dupe.

                            Commentaire


                            • #15
                              Désolé d'insister mais je pense qu'ici il y a deux poids deux mesures
                              Pour la tragédie des années 90 je m'y connais peu, tout ce que je sais c'est qu'il y a eu une question référendaire et le peuple a répondu "oui", la question ne se pose plus
                              j'ai lu le texte exact qui accompagnait la question référendaire, et il excluait l'amnistie pour tous les criminels (poseurs de bombes, assassins, violeurs...),
                              je me demande si tous les citoyens au bled comme outre mer l'ont lu avant de voter "non" ou "oui" cependant à moins que vous contestiez le résultat "le peuple s'est prononcé". la question ne concernait que les complices "qui ne se sont pas salit les mains avec du sang", mais qui ont coopéré avec les criminels volontairement ou non (on a tous notre opinion et on a voté)

                              maintenant si l'amnistie a été accordée aux criminels (poseurs de bombes, assassins, violeurs...), je pense que ya pas beaucoup d'algériens d'accord avec ca et je ne le suis pas non plus, mais`dans ce cas on devrait agir pour qu'il n'en soit pas ainsi

                              Pour le colonialisme
                              On ne parle pas d'une décénnie mais de 13, 132 ans
                              le colonialisme a encore des répercussions sur notre pays
                              le colonialisme a fait beaucoup plus de victimes que la tragédie nationale
                              les algériens ne se sont pas prononcé là dessus par référundum
                              le seul exemple du 8 mai montre la barbarie de ce colonialisme

                              alors à moins que l'on soit de mauvaise foi, ne comparons pas ce qui ne doit pas être comparé
                              je veux tout de même rendre hommage aux victimes du colonialisme ainsi qu'à ceux de la tragédie nationale, car dans les deux cas les victimes étaient des innocents qui ne méritaient pas ca
                              allah yarhamhoum
                              Perdu!

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X