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Le g20 invite l'algérie pour le sommet de novembre prochain

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  • Le g20 invite l'algérie pour le sommet de novembre prochain

    5 priorités sur le terrain de la lutte internationale contre la corruption

    Le sommet 2011 du G20 aura lieu en France en novembre prochain. L’Algérie y a été officiellement invitée. Selon nombre d’experts, la lutte internationale contre la corruption qui figurera à l’ordre du jour de cette rencontre, repose sur 5 priorités.
    1) Ratification par tous les pays du G20 de la Convention des Nations unies contre la corruption et mise en place d’un processus effectif de suivi de la mise en œuvre des engagements souscrits par les pays signataires. Quatre pays du G20 (Allemagne, Arabie Saoudite, Inde, Japon) manquent encore à l’appel et un mécanisme de suivi et d’évaluation par les pairs, comparable à celui mis en place pour la Convention OCDE, doit rapidement être adopté et étendu à l’ensemble des pays signataires. Les lecteurs noteront que deux de ces pays — l’Allemagne et le Japon — font partie des principaux fournisseurs et clients de l’Algérie.
    2) Les changements politiques intervenus récemment en Tunisie, en Egypte, en Côte d’Ivoire et en Libye montrent la nécessité pour la communauté internationale de se doter d’un mécanisme efficace de gel, de séquestration et de restitution des avoirs illicites constitués à l’étranger par des dirigeants corrompus. Le G20 pourrait contribuer à mettre en place des procédures d’assistance mutuelle en la matière, comme la Suisse l’a fait avec l’adoption récente d’une nouvelle législation dite «loi Duvalier», du nom de l’ancien dictateur d’Haïti.
    3) Mise en place de nouveaux moyens d’action pour combattre le blanchiment et la fraude fiscale internationale. Nombre d’ONG proposent d’instituer dans chaque pays un registre national des trusts, fondations, sur le modèle du registre du commerce pour les sociétés ainsi qu’un registre des comptes bancaires. Ces deux outils permettraient d’améliorer considérablement l’échange d’informations entre autorités judiciaires, réglementaires et fiscales et de réduire les «trous noirs» de la finance illicite.
    4) Rapport pays par pays pour les entreprises multinationales afin d’améliorer la transparence des comptes, en commençant par les industries extractives et les entreprises des secteurs bancaire et financier.
    5) Participation de la société civile, en particulier des associations et des ONG, au processus G20 (groupes d’experts, réunions préparatoires, etc.).
    D. H.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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