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Les terroristes salafistes ne seront pas libérés selon Ahmed Ouyahia

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  • Les terroristes salafistes ne seront pas libérés selon Ahmed Ouyahia

    Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a réfuté "catégoriquement" que le Président Abdelaziz Bouteflika envisage de gracier des milliers d'islamistes à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance en juillet.

    Plusieurs leaders islamistes, notamment Hachemi Sahnouni, l'un des fondateurs du Front islamique du salut (FIS), aujourd'hui interdit, avaient affirmé au milieu du mois de mai que Bouteflika comptait "signer un décret présidentiel entraînant la libération de prisonniers islamistes lors de la prochaine célébration nationale appropriée, en particulier ceux qui avaient été arrêtés au début des années 1990".

    "La nouvelle se confirme de jour en jour", avait affirmé Sahnouni, ajoutant que cette amnistie ne s'appliquerait pas à ceux qui avaient été accusés d'assassinats massifs, de viols, ou d'attentats à l'explosif dans des lieux publics. Il avait ajouté que la date du 5 juillet, jour du 49ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, serait vraisemblablement la meilleure occasion pour annoncer cette décision.

    Le 29 mai, le Premier ministre a démenti "cette rumeur", tout en maintenant que "la main de l'Etat reste tendue en direction des personnes qui se trouvent encore en-dehors du droit chemin". Ouyahia a également réfuté le fait que 4 000 islamistes soient emprisonnés sur des accusations de terrorisme, affirmant que leur nombre ne dépasse pas 400.

    Le ministre algérien de la Justice Tayeb Belaiz a déclaré le 25 mai lors de la session parlementaire qu'aucune grace n'était envisagée pour les détenus reconnus coupables d'actes de terrorisme.

    En réponse à ces déclarations, Sahnouni et une célèbre figure de l'islamisme, Abd El Fattah Zeraoui Hamadache, ont envoyé un message au Président pour lui demander de poursuivre ses projets de libération de détenus islamistes, que ce message qualifie de "mesure historique de réconciliation".

    Dans ce message, ces deux sheikhs estiment que la solution à la longue crise qu'a connue l'Algérie ne peut se fonder sur les seules mesures de sécurité. "Si cela avait été le cas, les problèmes auraient été résolus il y a longtemps", ont-ils indiqué, soulignant "des questions idéologiques, des conflits ethniques et des litiges politiques".

    "La crise est fortement enracinée et… des solutions partielles, de raccomodage, ne constituent pas une solution complète ; elles ne sont qu'un sédatif provisoire destiné à calmer les esprits", ont-ils écrit.

    Ces anciens dirigeants du FIS ont décidé il y a quelque temps de mettre en place un comité baptisé "Comité d'initiative et de proposition pour la réconciliation nationale". Ce comité a reçu de nombreux messages de prisonniers islamistes, dans lesquels ils s'engagent à ne jamais retourner à l'action armée et demandent pardon au Président de la République. Certaines de ces missives ont été transmises à la Présidence, pour tenter de le convaincre de gracier l'ensemble des prisonniers qui n'étaient pas impliqués dans des assassinats de masse ou dans des affaires de viol.

    Marwan Azzi, le directeur de l'unité d'assistance juridique pour la mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, a souligné qu'une grâce complète nécessiterait des procédures extrêmement complexes. Selon lui, elles devraient prendre en compte la situation exceptionnelle de nombreux groupes, notamment des enfants nés dans les montagnes, des femmes violées, des victimes de détention préventive, et de ceux qui ont été acquittés mais n'ont reçu aucune indemnisation financière, ainsi que des prisonniers du désert.

    Source: Magharebia

  • #2
    "La nouvelle se confirme de jour en jour", avait affirmé Sahnouni, ajoutant que cette amnistie ne s'appliquerait pas à ceux qui avaient été accusés d'assassinats massifs, de viols, ou d'attentats à l'explosif dans des lieux publics. Il avait ajouté que la date du 5 juillet, jour du 49ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, serait vraisemblablement la meilleure occasion pour annoncer cette décision.
    et oui tout doucement ils fond avaler la pilule entre meurtriers d'assassinats massifs et les autres meurtriers, et ca passe!
    "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
    W.C

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