La nuit avait revêtu sa plus belle
Robe tachetée, parsemée de points
Clairs sur un voile noir charbon et
La voie lactée, comme une ceinture
D’un moine, fait son charme.
Je me suis enfoncé en elle, dans ses
Ténèbres, chantant ma ritournelle,
Avec ma seule lyre…
Quelle poéticité ! Pittoresque disais-je,
Dans un murmure doux ; le retentissement
Des cordes faisant des vertiges à mon esprit
En tourmente, je voyais le toit noir de jais
Vaciller sur mon crâne !
Les nuages, cachaient par temps bref, comme
Des éclairs, le scintillement des points brillant
De la page sombre recouvrant mon horizon
Qui se perd comme un désert dans le noir.
Couveuse est la nuit, avec ses grains, luisant
Rapiécés ça et là, même si on est aveugle,
On se sentirait ravi…
Un corbeau déployant ses ailes, dévorant
Le silence, avec un lugubre croassement
De mauvais présage, brisa le calme de
Mon entourage.
Le temps fut long, mais un baiser blanc tel
Une lueur, vint déchirer ce voile noir
Avec la main de l’aurore.
Doux espoirs, aux lèvres attirants, à
La chevelure noire et aux habits bien
Faits et parfumés, telle est ma bien-aimée
Paisible plaisir, devant la lumière du jour
Dans un gris, traînée des nuages, il s’est mis
À pleuvoir sur mon cœur lourd de ces calfeutrages…
Samir, le 07/05/2006
Robe tachetée, parsemée de points
Clairs sur un voile noir charbon et
La voie lactée, comme une ceinture
D’un moine, fait son charme.
Je me suis enfoncé en elle, dans ses
Ténèbres, chantant ma ritournelle,
Avec ma seule lyre…
Quelle poéticité ! Pittoresque disais-je,
Dans un murmure doux ; le retentissement
Des cordes faisant des vertiges à mon esprit
En tourmente, je voyais le toit noir de jais
Vaciller sur mon crâne !
Les nuages, cachaient par temps bref, comme
Des éclairs, le scintillement des points brillant
De la page sombre recouvrant mon horizon
Qui se perd comme un désert dans le noir.
Couveuse est la nuit, avec ses grains, luisant
Rapiécés ça et là, même si on est aveugle,
On se sentirait ravi…
Un corbeau déployant ses ailes, dévorant
Le silence, avec un lugubre croassement
De mauvais présage, brisa le calme de
Mon entourage.
Le temps fut long, mais un baiser blanc tel
Une lueur, vint déchirer ce voile noir
Avec la main de l’aurore.
Doux espoirs, aux lèvres attirants, à
La chevelure noire et aux habits bien
Faits et parfumés, telle est ma bien-aimée
Paisible plaisir, devant la lumière du jour
Dans un gris, traînée des nuages, il s’est mis
À pleuvoir sur mon cœur lourd de ces calfeutrages…
Samir, le 07/05/2006
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