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Najat Anwar, en lutte contre les pédophiles au Maroc

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  • Najat Anwar, en lutte contre les pédophiles au Maroc

    La présidente de Touche pas à mon enfant est mobilisée contre les abus sexuels et une justice trop clémente. L'association porte plainte à Marrakech et à Paris après les «révélations» de Luc Ferry.


    «A quoi sert notre action ici, si des prédateurs sexuels VIP, des Very important pédophiles, continuent de sévir grâce à l’omerta des politiques?» Depuis l’éclatement de l’affaire Ferry, Najat Anwar, 45 ans, présidente de l’association marocaine Touche pas à mon enfant, ne mâche pas ses mots dans les médias français qui découvrent le combat de cette femme: depuis des années, elle dénonce un Maroc devenu terre de chasse des pédotouristes.
    L'ancien ministre de l'Education français Luc Ferry a provoqué un tollé le 31 mai en accusant sans le nommer un ex-ministre de pédophilie au Maroc. Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire confiée à la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire, qui a procédé à l'audition de Luc Ferry le 3 juin. Le même jour, l’association marocaine a porté plainte contre X à Marrakech pour «demander à la justice des éclaircissements sur toute personne ayant osé protéger l'auteur de cette affaire, si crime il y a eu», selon Najat Anwar. Son conseiller juridique, Me Mustapha Errachdi, a précisé «qu’une autre plainte contre X sera également déposée par l'ONG à Paris», probablement ce 8 juin, par l'intermédiaire d'un avocat parisien, Me Jean Chevais.
    Une clémence intolérable des juges

    Née à Sidi Kacem, c’est à Fès que Najat Anwar décroche au début des années 1990 sa licence en droit islamique. Elle travaille ensuite dans le commerce, mais a un déclic en 2003: des enfants de bas âge ont été victimes d’abus sexuels et le pédophile coupable de ces crimes, un gardien de crèche, est condamné à une peine légère.
    Révoltée, cette mère de trois enfants, dont le mari est agent d’autorité au ministère de l’Intérieur, prend alors conscience qu’une action importante doit être menée pour protéger les enfants du Maroc contre les crimes de pédophilie, d’inceste et le tourisme sexuel. Elle fonde alors en 2004, à Agadir, l’association Touche pas à mon enfant qui se consacre à la défense du droit des mineurs abusés sexuellement pour leur assurer, ainsi qu’à leurs parents, un soutien juridique, médical et psychologique.
    Ses actions sur le terrain dans les grandes villes touristiques ou lors de procès à sensation ont réussi à médiatiser sa cause. Elle lutte aussi pour la mise à niveau des textes de loi, qui demeurent trop indulgents envers les coupables de viol, d’inceste, de mariage de mineurs, de prostitution et de pédopornographie. Touche pas à mon enfant s’est portée partie civile dans des dizaines d’affaires d’abus sur mineurs, dont certaines sont toujours en cours d’instruction.
    L’intolérable clémence de la justice marocaine exaspère les ONG de défense des droits de l’enfant, qui espèrent qu’un cas exemplaire puisse un jour faire jurisprudence.
    «Le Maroc dispose de tout un arsenal juridique pour sanctionner les crimes de viol et d’abus sexuel sur mineur. Mais nous savons très bien que, dans certains cas, la légèreté des peines prononcées est tout simplement le fruit de la corruption, regrette Najat Anwar. Nous aimerions que tous ceux qui ont le pouvoir de rendre la justice prennent conscience que leurs verdicts sont le bouclier le plus efficace pour protéger nos enfants.»
    «Le code pénal punit ce crime de deux à dix ans de prison. Il y a quelques années, une personne reconnue coupable de pédophilie écopait seulement de deux ans de prison, comme un simple pickpocket. Depuis quelques années, les juges appliquent mieux la loi. Mais il reste encore beaucoup à faire», tempère-t-elle.
    Le Maroc n’applique pas les conventions internationales des droits de l’enfant. L’article 34 en particulier, qui stipule que les témoignages d’enfant sont recevables. Au Maroc, quand une famille porte plainte pour pédophilie, les juges lui demandent souvent s’il y a des témoins du crime, «une aberration» pour Najat Anwar.
    Les termes de «tourisme sexuel» et de «pédocriminalité» ont été récemment introduits dans le code pénal marocain. La mobilisation de la société civile, le soutien des autorités et de certains médias commencent à faire bouger les choses. Mais, sur le terrain, les rares ONG comme Touche pas à mon enfant souffrent encore du peu de moyens pour faire face au fléau.
    La honte, un obstacle qui tombe

    «Même si la pédophilie et l’inceste sont protégés par la hchouma (la honte en arabe dialectal), voire par le poids de traditions permissives, de plus en plus de parents de jeunes victimes osent nous contacter pour dénoncer ces crimes», expliquait récemment Najat Anwar lors d’une conférence. Malgré cette victoire sur un des tabous les plus tenaces de la société marocaine, le combat qu’elle mène aux côtés d’une poignée de bénévoles reste semé d’embûches et de déceptions.
    Touche pas à mon enfant a recensé plus d’une centaine d’affaires où la justice a été manifestement laxiste, ne condamnant les coupables qu’à des peines de trois à six mois de prison et à quelques centaines d’euros d’amende, alors que le code pénal marocain prévoit pourtant pour ce type de crime des peines de dix à vingt ans, voire, dans certains cas, trente ans d’emprisonnement. Plus que la loi, le carcan social continue d’ignorer le principe de sanctuarisation de l’enfant.
    Alors qu’une réforme constitutionnelle est en chantier au Maroc, Najat Anwar, dont l’association a été oubliée des débats, s’est, il y a quelques semaines, elle-même invitée devant la Commission royale pour faire entendre la voix des mineurs. «La réforme de la Constitution est une occasion unique pour que la protection de l’enfance trouve place dans la loi suprême du pays. Le respect des droits et de l’intégrité des enfants est une priorité absolue. C’est la raison pour laquelle nous revendiquons la constitutionnalisation des droits des mineurs», avait-elle déclarée à cette occasion.
    SlateAfrique
    بارد وسخون
    M.Alhayani

  • #2
    très belle association , et un très bon combat qu'il mène

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    • #3
      Imposteur tu dis.

      plus forte et plus fiere que le pseudo roi imposteur crocodilo.
      .................................................. ...............
      pas plus que ton nain de jardin MALADE.

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      • #4
        pas plus que ton nain de jardin MALADE

        notre nain comme tu dis à beau avoir toutes les tares du monde mais pas celui d'offrir ces enfants aux pedophiles occidentaux,la mimie 6 s'offrirait lui meme si il n'avait plus d'enfants à offrir à ces détraqués du sexe

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        • #5
          La honte, un obstacle qui tombe

          La présidente de Touche pas à mon enfant est mobilisée contre les abus sexuels
          Bravo !
          Une action et activité noble , puisque le Malkzen n a aucun regard sur ce fléau , l essentiel les devises rentrent au royaume enchanté et la politique avec les " VIP " marchent très bien au club de Mamounia ..
          Dernière modification par houari16, 07 juin 2011, 16h08.
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            C'est grâce au travail de cette association que le pédophilie n'est plus tabou au Maroc, on ne peut que s'en réjouir. Osé en parler, c'est le premier pas vers l'éradication de ce fléau.

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            • #7
              nb: la mamounia appartient a des sioniste donc tout les benef sont rapatrier en europe

              wallah que c'est vrai ce que je vais juste ajouter que ceux qui gerent les hotels , les residence, les ryads sont des europeens , arabe et turc,la famille royale
              les marocains sont les proxenete et les prostituées,,,

              les aljazeera, euro news ne s'interesse pas a cette affaire les pedophiles
              les francais de me*** doivent degager de nos pays avec leur freres arab et turc et vite
              المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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              • #8
                Quant j'aurai une fille, je vais la vendre à un bon français qui pourra profiter d'elle dans un riad de Kech, nous les marocains sommes ainsi, aucune fierté, ni honneur seul plaire au Makhzen compte. Heureusement que le peuple algérien lui est fier et ne connaît pas la pédophilie, pour relever le niveau du maghreb......

                Ayez au moins la décence de ne pas politiser un sujet aussi grave, heureusement que tout les algériens que je connais sont de grand messieurs sinon je n'aurai pas une bonne image de ce peuple à cause de vous. Vous êtes répugnant.

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                • #9
                  croco : nb: la mamounia appartient a des sioniste donc tout les benef sont rapatrier en europe

                  tu es bien renseigné dis donc !!!

                  et qui sont ces sionistes ???

                  tu as des noms ?
                  La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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                  • #10
                    ils viennent d'acheter la mamounia ?
                    La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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                    • #11
                      pourquoi leur demanderai je quoi que ce soit ?

                      puisque la mamounia ne leur appartient pas !!!
                      La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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                      • #12
                        pourquoi le gouvernement marocain ne dément pas avoir couvert un ministre français pris en pleine partouze pédophile sur son territoire ?

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                        • #13
                          on ne leur a pas posé la question
                          La vitesse de la lumière dépassant celle du son, certaines personnes paraissent brillantes avant de l'ouvrir

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                          • #14
                            pourquoi le gouvernement marocain ne dément pas avoir couvert un ministre français pris en pleine partouze pédophile sur son territoire ?

                            ce que raconte ferry doit être vrai

                            hchouma

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                            • #15
                              Croco: comme tu peux le constater ci-dessous, c'est une phenomene qui touche malheureusement tous les pays.. Avant d'insulter le Roi lis un peu ce qui se passe chez toi.
                              Pour ton info, la Mamounia appartient à l'etat marocain.. aucun centimes ne sort du Maroc.. avant de debiter des conneries, reflechis un peu..

                              ALGERIE: LA PEDOPHILIE FAIT DES RAVAGES

                              La pédophilie est devenue une réalité indéniable en Algérie. Ce phénomène, naguère méconnu dans notre société, est en train de gagner du terrain.

                              Pour preuve, les cas d’enlèvements d’enfants motivés par des abus sexuels, dont font état mensuellement les services de sécurité, sèment la psychose. En effet, pas moins de 146 enfants ont été enlevés en deux ans dans l’ensemble du pays, selon des statistiques de la Gendarmerie nationale.

                              Ce chiffre, qui donne froid dans le dos, risque d’augmenter dans les prochaines années, d’autant plus que le terrain est très propice aux kidnappeurs qui agissent en toute quiétude pour arriver à leurs fins. Jusqu’à présent, la police comme la Gendarmerie nationale font face à ce phénomène avec peu d’expérience. Pis, aucune section spécialisée dans la pédophilie n’existe en Algérie, et c’est ce qui a rendu encore plus difficile la tâche de ces corps de sécurité.

                              La situation est au rouge, selon les prévisions de bon nombre d’observateurs avertis, qui expliquent le phénomène de l’enlèvement par une recrudescence des actes de banditisme, de terrorisme, et surtout de pédophilie. Aujourd’hui, le kidnapping d’enfants reprend de plus belle dans diverses régions du pays, dont la Kabylie, en proie à des actes de terrorisme et de banditisme qui ne cessent de gagner du terrain.

                              L’histoire de la fillette âgée de 13 ans, kidnappée à El-Rahmania, quelques jours avant le début du mois sacré de l’année dernière, alors qu’elle se rendait chez son frère, l’enlèvement de Amira, âgée de 3 ans, ravie également deux jours avant le début du ramadhan, le rapt du fils de commerçant de la commune des Ouadhias à Tizi Ouzou, sont autant de cas révélateurs de l’ampleur effrayante que prend ce fléau ravageur.

                              Yacine, Amira, Yasser, Fatiha et les autres
                              Tout le monde se souvient de la petite Amira Hamzaoui, portée disparue deux jours avant le début du mois sacré, qui a été retrouvée quelques jours après. Agée d’à peine trois ans, la petite fille jouait devant la maison de ses parents, une ferme située à Ain Tagourait, wilaya de Tipasa, lorsqu’elle a été enlevée. La gamine, en compagnie de sa sœur et de son cousin âgé de 16 ans, profitait de cette mi-journée ensoleillée.

                              Il a fallu une minute d’inattention pour que la petite disparaisse. Sa maman, effondrée, a longuement cherché l’enfant, mais en vain. Elle n’était plus là. «Amina, ne pouvait pas sortir seule, ce n’est qu’un bébé, quelqu’un l’a enlevée», n’a cessé de répéter la mère, au bord de la dépression. Les espoirs de la famille d’Amira sont restés vains, malgré les innombrables SOS lancés à travers la presse.

                              Quelques semaines plus tard, le corps sans vie de l’enfant est découvert. En effet, Amira, le petit ange gracieux, comme aiment à l’appeler ses proches, a été retrouvée assassinée, et à un stade de décomposition avancé. Chose prévisible. Le corps portait des marques de maltraitance et de viol, ce qui a poussé les forces de l’ordre à émettre l’hypothèse d’un acte pédophile commis par une personne dont le visage était familier à Amira.

                              L’hypothèse s’est renforcée par l’accusation portée par la famille de la petite contre un cousin qui avait l’habitude de leur rendre visite et que la petite adorait. Une enquête a été ouverte pour connaître les motifs du meurtre.

                              Les services de sécurité de la wilaya de Tipasa se disent incapables de se prononcer sur les circonstances du meurtre, avant le rapport du médecin légiste, élément indispensable susceptible de diriger l’enquête vers une piste plausible. Autres lieux, autres faits divers odieux.

                              A El Rahmania, Fatiha ne savait pas que la visite qu’elle allait rendre à son frère, berger dans la région de Chouakria dans la même commune, allait être la dernière. La petite fille a été enlevée alors qu’elle se rendait sur le lieu de travail de son frère comme berger.

                              Depuis, Fatiha n’a plus donné signe de vie, laissant sa famille effondrée. La famille de la victime a contacté les services de la Gendarmerie nationale qui ont procédé à une enquête minutieuse afin de déterminer les circonstances du kidnapping.

                              Mais à ce jour, aucune piste n’a abouti. L’hypothèse de l’enlèvement a été soulevée, sachant que la famille de la victime avait reçu des appels anonymes demandant une rançon. Ces appels sont restés sans suite, selon les déclarations de l’oncle de Fatiha. La famille de la petite Fatiha prie toujours pour la re-trouver un jour saine et sauve.

                              21% des kidnappeurs sont des voisins
                              A la lecture de tous ces faits divers, l’appel à la vigilance est devenu plus que jamais une nécessité pressante, au moment où nos bambins risquent de rencontrer, sur le trajet de l’école, dans la cage d’escalier ou dans la rue, un étranger animé d’intentions malsaines.

                              Il suffit d’un moment d’inattention, et le tour est joué, car on ne prévoit jamais ce type d’incidents malencontreux. Nombreux sont les cas de disparitions d’enfants retrouvés morts dans la majorité des cas, qui défrayent la chronique, plongeant la société civile dans un état de terreur constant.

                              Les chiffres avancés par les services de sécurité reflètent l’alarmante expansion d’un phénomène qui hante, aujourd’hui, la population algérienne. En effet, les dernières statistiques réalisées par les services de la Gendarmerie nationale en 2010, mettent en évidence 146 cas de kidnapping dont la majorité a eu pour motif l’abus sexuel.

                              Yasser de Constantine, Yacine d’Alger et bien d’autres noms de marmots disparus et décédés dans des conditions douteuses, nous rappellent le terrible cauchemar que nous redoutons tous. Ne plus retrouver son enfant à ses côtés et s’en remettre à l’évidence qu’il vient d’être kidnappé et que ses ravisseurs, rarement en proie à un sentiment de culpabilité, daignent le reconduire jusqu’à la maison.

                              Ce qui s’est produit avec le jeune Yasser de Constantine, âgé de 12 ans, confirme que la pédophilie est bien présente en Algérie, car le kidnappeur et violeur du petit n’était autre que le voisin proche qui avait l’air si ingénu et adorait jouer avec le petit garçon. Personne ne se douta de ses intentions jusqu’au jour où le drame survint. Il est à signaler que notre pays souffre sérieusement de ce fléau qu’est la pédophilie.

                              Des statistiques publiés par la GN affirment, d’autre part, que 46% des cas d’enlèvements ont concerné les enfants dont l’âge varie entre 11 et 15 ans, contre 22% pour ceux âgés entre 6 et 10 ans, 12% pour ceux âgés entre 16 et 18 ans, et 10% pour ceux de moins de 5 ans. Les mêmes statiques indiquent que 21% des agresseurs sont des voisins, donc des personnes faisant partie de l’entourage de enfant, 9% sont des instituteurs, dans les 6% restants figurent parents, gardiens, proches et fonctionnaires au niveau de l’administration de l’école.

                              Sofiane Abi "Le jour d'Algérie"

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