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Belkhadem confirme les contacts avec des dirigeants du fis dissous

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  • Belkhadem confirme les contacts avec des dirigeants du fis dissous

    «Je ne l’ai pas reçu en tant qu’ex-responsable du FIS dissous, mais en tant qu’individu.»

    Le secrétaire général du FLN a confirmé avoir rencontré l´ex-responsable du FIS dissous. «Oui, j´ai rencontré El Hachemi Sahnouni», a-t-il fini par répondre à une question de L´Expression, lors d´une conférence de presse tenue à l´issue de la réunion du comité central, hier, à Zéralda.
    Interrogé sur l´existence d´éventuels contacts entre les responsables du FIS dissous et les autorités pour la libération des 7000 prisonniers détenus islamistes, M.Belkhadem s´est montré surpris et non informé. «Je ne pense pas», a-t-il dit avant d´ajouter: «Je n´ai pas à démentir ou à confirmer quelque chose que j´ignore.» Cependant, M.Belkhadem a fini par lâcher le morceau en confirmant qu´il avait rencontré El Hachemi Sahnouni et quelques «frères».
    Le chef de file du FLN a précisé qu´il avait reçu Sahnouni à la demande de ce dernier. «Je ne l´ai pas reçu en tant qu´ex-responsable du FIS dissous, mais en tant qu´individu», a-t-il précisé. «Sur quoi a porté cette rencontre?» M.Belkhadem dira: «On a parlé de la question de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale». «Ils ont présenté des propositions», a-t-il ajouté sans pour autant s´étaler sur le contenu.
    Le secrétaire général soutient que la Charte nationale reste ouverte à ceux qui veulent mettre fin à l´effusion de sang tout en rappelant qu´elle a été votée par le peuple. Ce sujet fait l´objet d´une vive polémique ces derniers temps.
    Certains dirigeants de l´ex-FIS avaient révélé à la presse, qu´environ 7000 détenus islamistes seront graciés à l´occasion de la Fête de l´Indépendance, le 5 juillet prochain. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a apporté un démenti catégorique sur cette question.
    «Je démens formellement cette rumeur», a-t-il tranché lors d´une conférence de presse qu´il a animée au terme de la réunion récente de la tripartite. Et de préciser: «On a annoncé un chiffre de 5000 ou 4000 détenus islamistes, or, le nombre exact n´est même pas à hauteur de 10% du chiffre déclaré». Interrogé sur ce sujet, lors de la conférence de presse tenue jeudi dernier à la fin de la rencontre avec les walis, le ministre de l´Intérieur et des Collectivités locales n´a pas donné plus de détail.
    «Je ne suis pas au courant», a-t-il affirmé en précisant qu´il ignore tout de l´information sur la libération des 7000 détenus islamistes dont parle l´ex-membre du FIS dissous, Hachemi Sahnouni. «Je ne suis pas au courant de cette affaire tout comme l´avait déclaré le Premier ministre», a-t-il réitéré avant de conclure.
    Malgré le démenti apporté par le Premier ministre, les responsables de l´ex-FIS soutiennent et certifient qu´ils ont établi des contacts avec les autorités à propos de ce sujet. Cette question, qui reste encore un secret, finira par dévoiler l´autre partie de l´iceberg dans les prochains jours. Par ailleurs, le secrétaire général s´est exprimé sur plusieurs dossiers d´actualité.
    Le secrétaire général n´a pas caché sa position concernant cette question. «Personnellement, je préfère un mandat illimité et c´est au peuple d´en décider». Partant de ce principe, M.Belkhadem ne voit pas l´intérêt de changer l´article 74 de la Constitution en laissant le libre choix au peuple.
    Or, cette question des mandats présidentiels n´a pas été tranchée. Au vu des deux courants divisés sur ce point, le comité central du FLN a décidé de reporter cette question à la prochaine session. Le FLN va consulter d´abord, sa base avant de trancher. Pourquoi? Certains étaient contre l´amendement d´un article pour lequel le FLN a fait campagne en 2008, tandis que d´autres insistaient sur sa limitation pour consacrer le principe de l´alternance au pouvoir.
    A ce propos, M.Belkhadem a même refusé d´avancer le moindre fil sur sa candidature à l´élection présidentielle de 2014. Le secrétaire général a apparemment changé d´avis sur la nature du régime. M.Belkhadem s´est prononcé pour un régime parlementaire. «Le régime parlementaire est un régime qui repose sur des convictions politiques, des programmes et la représentativité populaire au sein du Parlement», a-t-il plaidé.
    Or, il y a à peine deux mois, M.Belkhadem avait déclaré, dans un entretien accordé au site électronique «Tout sur l´Algérie», que la société n´est pas encore mûre pour accueillir ce modèle. «Nous espérons arriver à une entente sur la nature du système politique en Algérie, parce que le meilleur serait le parlementaire, mais il nécessite une culture démocratique, ce qui est prématuré. Donc, il faut aller vers le présidentiel en attendant», avait-il soutenu. Une déclaration qui a suscité beaucoup de bruit au sein de la classe politique nationale.
    Le chef de file du FLN s´est montré un peu critique sur les consultations politiques. «Il fallait consulter les décideurs qui sont au centre de décision», a-t-il préconisé tout en ironisant sur les associations en état d´hibernation, conviées au dialogue et à qui l´on offre l´occasion de réapparaître sur scène.
    «Ils veulent faire comme on a fait nous, mais c´est trop tard», a déclaré le secrétaire général en évoquant des redresseurs.
    M.Belkhadem sait bien de quoi il parlait en faisant allusion au scénario de 2004 qu´il avait conduit contre Benflis. Pour lui, «il n´est pas question de retourner en arrière». Le congrès réunificateur a fermé la porte à la dissidence.
    Sûr de lui, M.Belkhadem déclare: «Je n´ai pas peur pour l´unité du parti et de ce qui se dit dans les colonnes de la presse». Il a reconnu, lui-même, qu´il y a beaucoup de mécontents, mais cela n´est pas nouveau pour le FLN.
    L'expression

  • #2
    Discuter avec les rats du FIS c'est remettre en cause la décision d'interdire le parti sanguinaire, c'est aussi une manière de leur dire vous avez le droit de continuer le combat pour récupérer les résultats des élections de la honte de 1991. Pour eux c'est cela le message de ces contacts.
    Pas à la tique ..

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    • #3
      Envoyé par bel-court
      Discuter avec les rats du FIS c'est remettre en cause la décision d'interdire le parti sanguinaire
      Décision qui, rappelons-le, fut des plus anti-démocratiques .. n'est-ce pas monsieur le démocrate?

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