Tweet
Le luth est, une fois encore, à l’honneur, en ce 12e festival de musique de l’IMA. Durant six concerts, une trentaine d’artistes de renom et de jeunes talents prometteurs sont conviés à magnifier les sonorités délicates de cet instrument roi.
Dans la tradition musicale arabe, l’instrument emblématique qu’est le luth accompagnait le plus souvent les orchestres. Il revient à Mounir Bachir de l’avoir installé au cœur de la composition et de l’improvisation musicale. Le luth est désormais libre de migrer vers des horizons inédits : jazz, flamenco, world musique et même rock. En solo ou au sein d’ensembles cosmopolites, les luthistes sont aujourd’hui de tous les lieux, de tous les styles, de tous les dialogues.
Et c’est bien à un époustouflant dialogue, celui des cordes et celui des cultures, que se vont se livrer les musiciens exceptionnels conviés à ce festival. Joute complice entre le luth et la guitare, le bouzouk ou la percussion, échange entre compositions plurielles, oscillation réfléchie entre les mélodies rythmées et les taqâsîm (improvisations libres), entre le dialogue prémédité et l’échange spontané : tels sont les leitmotivs de cette manifestation qui se promet de faire naître une somptueuse palette sonore et des résonances inédites à l’aune d’un métissage fécond. Célébrer l’authenticité et l’universalité de la musique, tel est le credo de ces luthistes originaires du Machreq, du Maghreb ou d’Europe et tous coutumiers des va-et-vient interculturels.
Parmi les artistes à l’affiche, de grands maîtres, tel le subtil Naseer Shamma ou le cosmopolite Rabih Abou Khalil, respectivement irakien et libanais ; et bien d’autres musiciens de talents, qui tous viennent nous offrir les fruits d’une magnifique rencontre, celle des expressions musicales de l’Orient et d’un langage esthétique nomade ouvert sur l’universel.
Mohamed Métalsi
Directeur des Actions Culturelles
Source IMA
A l'Institut du Monde Arabe à Paris
Dans la tradition musicale arabe, l’instrument emblématique qu’est le luth accompagnait le plus souvent les orchestres. Il revient à Mounir Bachir de l’avoir installé au cœur de la composition et de l’improvisation musicale. Le luth est désormais libre de migrer vers des horizons inédits : jazz, flamenco, world musique et même rock. En solo ou au sein d’ensembles cosmopolites, les luthistes sont aujourd’hui de tous les lieux, de tous les styles, de tous les dialogues.
Et c’est bien à un époustouflant dialogue, celui des cordes et celui des cultures, que se vont se livrer les musiciens exceptionnels conviés à ce festival. Joute complice entre le luth et la guitare, le bouzouk ou la percussion, échange entre compositions plurielles, oscillation réfléchie entre les mélodies rythmées et les taqâsîm (improvisations libres), entre le dialogue prémédité et l’échange spontané : tels sont les leitmotivs de cette manifestation qui se promet de faire naître une somptueuse palette sonore et des résonances inédites à l’aune d’un métissage fécond. Célébrer l’authenticité et l’universalité de la musique, tel est le credo de ces luthistes originaires du Machreq, du Maghreb ou d’Europe et tous coutumiers des va-et-vient interculturels.
Parmi les artistes à l’affiche, de grands maîtres, tel le subtil Naseer Shamma ou le cosmopolite Rabih Abou Khalil, respectivement irakien et libanais ; et bien d’autres musiciens de talents, qui tous viennent nous offrir les fruits d’une magnifique rencontre, celle des expressions musicales de l’Orient et d’un langage esthétique nomade ouvert sur l’universel.
Mohamed Métalsi
Directeur des Actions Culturelles
Source IMA
A l'Institut du Monde Arabe à Paris