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Elles est à l'origine de plusieurs accidents domestiques à Oran
Attention, cocotte-minute «explosive» en vente libre !
Des articles et des produits importés de l'étranger, notamment de Chine, sont devenus aujourd'hui de véritables dangers publics. Les nombreux accidents domestiques sont la conséquence directe d'une cocotte minute n'offrant pas de sécurité, d'un autocuiseur contrefait ou d'une cafetière, véritable bombe qui peut exploser à n'importe quel moment.
Pour la simple ville d'Oran, le service des grands brûlés et de la chirurgie plastique ou réparatrice enregistre chaque mois une quinzaine de cas de brûlures, parfois au troisième degré, de ménagères victimes d'accidents domestiques. «Une source de ce service affirme que depuis quelques mois, ce genre d'accidents s'est multiplié au point de devenir une charge.
En effet, la prise en charge d'une victime peut atteindre plus de 50 000 DA. Il est temps de tirer la sonnette d'alarme», fera remarquer notre interlocuteur. Pour lui, de nombreuses ménagères, appâtées par le prix d'une cocotte minute ou d'un autocuiseur, n'hésitent pas à l'acheter, croyant faire une bonne affaire.
«L'explosion d'une cafetière a provoqué de graves brûlures à une femme et à ses trois enfants à Hassi Benokba il y a environ deux mois. Il est temps d'engager un véritable travail de sensibilisation en direction de familles», fera remarquer la même source.
Dans le même contexte, une source du service de contrôle de la qualité affirme que ses agents redoublent de vigilance au niveau du port et des marchés de la ville. «Mais quand on introduit des articles avec des certificats de conformité trafiqués, tout peut arriver.
Certains importateurs sont malhonnêtes et quand la marchandise quitte le port, il est déjà trop tard». Pour ce responsable, la contrefaçon est un délit et son éradication nécessite la participation aussi bien des consommateurs que des fabricants.
«Certains producteurs devraient vérifier sur le marché l'origine des produits portant leur label et vendus à des prix défiant toute concurrence. Pour un consommateur, le prix constitue le principal attrait lors de l'acquisition d'un produit.
Un tour dans la ville nous permet de découvrir plusieurs produits ménagers contrefaits proposés à la vente. Même les magasins bien installés se sont mis de la partie en offrant des produits contrefaits importés de Chine.
«C'est un phénomène mondial favorisé par la délocalisation de certaines grandes marques. Une cocotte minute fabriquée en Chine ne veut forcément pas dire qu'elle est contrefaite puisque, depuis la crise économique qui avait frappé l'Europe durant les années 90, Seb, Moulinex et beaucoup d'autres fabricants connus se sont installés en Asie et en Chine.
C'est à eux de veiller au contrôle, pas au consommateur ou au commerçant», affirme le gérant d'une supérette. Et le phénomène ne se limite pas aux seuls articles ménagers. Il y a environ trois mois, la ville d'Oran a été le théâtre de trois incendies provoqués par des compteurs et des disjoncteurs électriques de mauvaise qualité. Ces produits sont vendus librement dans les magasins et seul le bouche-à- oreille constitue le moyen d'alerte sur le danger qu'ils représentent.
LE TEMPS D'ALGERIE
Attention, cocotte-minute «explosive» en vente libre !
Des articles et des produits importés de l'étranger, notamment de Chine, sont devenus aujourd'hui de véritables dangers publics. Les nombreux accidents domestiques sont la conséquence directe d'une cocotte minute n'offrant pas de sécurité, d'un autocuiseur contrefait ou d'une cafetière, véritable bombe qui peut exploser à n'importe quel moment.
Pour la simple ville d'Oran, le service des grands brûlés et de la chirurgie plastique ou réparatrice enregistre chaque mois une quinzaine de cas de brûlures, parfois au troisième degré, de ménagères victimes d'accidents domestiques. «Une source de ce service affirme que depuis quelques mois, ce genre d'accidents s'est multiplié au point de devenir une charge.
En effet, la prise en charge d'une victime peut atteindre plus de 50 000 DA. Il est temps de tirer la sonnette d'alarme», fera remarquer notre interlocuteur. Pour lui, de nombreuses ménagères, appâtées par le prix d'une cocotte minute ou d'un autocuiseur, n'hésitent pas à l'acheter, croyant faire une bonne affaire.
«L'explosion d'une cafetière a provoqué de graves brûlures à une femme et à ses trois enfants à Hassi Benokba il y a environ deux mois. Il est temps d'engager un véritable travail de sensibilisation en direction de familles», fera remarquer la même source.
Dans le même contexte, une source du service de contrôle de la qualité affirme que ses agents redoublent de vigilance au niveau du port et des marchés de la ville. «Mais quand on introduit des articles avec des certificats de conformité trafiqués, tout peut arriver.
Certains importateurs sont malhonnêtes et quand la marchandise quitte le port, il est déjà trop tard». Pour ce responsable, la contrefaçon est un délit et son éradication nécessite la participation aussi bien des consommateurs que des fabricants.
«Certains producteurs devraient vérifier sur le marché l'origine des produits portant leur label et vendus à des prix défiant toute concurrence. Pour un consommateur, le prix constitue le principal attrait lors de l'acquisition d'un produit.
Un tour dans la ville nous permet de découvrir plusieurs produits ménagers contrefaits proposés à la vente. Même les magasins bien installés se sont mis de la partie en offrant des produits contrefaits importés de Chine.
«C'est un phénomène mondial favorisé par la délocalisation de certaines grandes marques. Une cocotte minute fabriquée en Chine ne veut forcément pas dire qu'elle est contrefaite puisque, depuis la crise économique qui avait frappé l'Europe durant les années 90, Seb, Moulinex et beaucoup d'autres fabricants connus se sont installés en Asie et en Chine.
C'est à eux de veiller au contrôle, pas au consommateur ou au commerçant», affirme le gérant d'une supérette. Et le phénomène ne se limite pas aux seuls articles ménagers. Il y a environ trois mois, la ville d'Oran a été le théâtre de trois incendies provoqués par des compteurs et des disjoncteurs électriques de mauvaise qualité. Ces produits sont vendus librement dans les magasins et seul le bouche-à- oreille constitue le moyen d'alerte sur le danger qu'ils représentent.
LE TEMPS D'ALGERIE
sinon serieusement il y'a un manque terrible de regulation des produits importés
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