Trois mois après le début de la campagne militaire en Libye, le chef de l'Otan cherche à obtenir des Alliés un soutien renouvelé et élargi aux opérations en cours pour écarter le colonel Kadhafi du pouvoir.
Les ministres de la Défense de l'Alliance atlantique sont réunis mercredi à Bruxelles et, avant que ne s'ouvre la réunion, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a estimé que si d'importants progrès ont été faits dans la mission, un plan pour l'après-Kadhafi était désormais nécessaire.
"Bien entendu, certains des alliés assumant une part importante (de la mission) commencent à se demander s'il serait possible d'élargir un peu la participation", a-t-il dit lundi.
L'appel d'Anders Fogh Rasmussen a été largement relayé par le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, à son arrivée à Bruxelles. La France devrait lui emboiter le pas.
Un responsable américain a de son côté prévenu mardi que les équipages de combat commençaient à être fatigués et que les coûts de maintenance s'accumulaient.
A l'heure actuelle, seuls huit Etats membres de l'Otan sur 28 participent aux opérations en Libye. La France et la Grande-Bretagne assurent le principal du travail.
Même si plusieurs sources de haut rang au sein de l'Otan ont assuré au cours des dernières heures que les frappes en Libye avaient largement affaibli les forces de Mouammar Kadhafi, des analystes estiment que le conflit pourrait se poursuivre durant encore plusieurs mois.
L'intensification des bombardements, notamment sur Tripoli, ces derniers jours et l'entrée en jeu d'hélicoptères de combat français et britanniques ne devraient d'ailleurs pas changer fondamentalement la donne, estiment-ils.
La faiblesse relative des rebelles libyens et le fait que les Alliés aient exclu d'envoyer des troupes au sol n'offrent aucune garantie sur une fin du conflit en septembre, date avancée la semaine dernière par le secrétaire général de l'Otan.
Ce dernier a aussi souligné qu'il ne voyait pas l'Otan occuper un rôle de premier plan après le départ du colonel Kadhafi, même si l'Alliance est prête à fournir un appui en terme de formation des troupes de sécurité.
L'amiral américain Samuel Locklear, qui commande le centre d'opérations de Naples d'où sont conduites les opérations en Libye, a toutefois indiqué qu'une petite force des Nations unies, de l'UE et de l'Otan pourrait être nécessaire pour assurer la transition vers la démocratie.
Un diplomate à l'Alliance a fait valoir mardi que les Alliés étaient inquiets des risques de déstabilisation pour l'ensemble du Sahel si la Libye était en proie à l'instabilité.
Par Reuters
Les ministres de la Défense de l'Alliance atlantique sont réunis mercredi à Bruxelles et, avant que ne s'ouvre la réunion, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a estimé que si d'importants progrès ont été faits dans la mission, un plan pour l'après-Kadhafi était désormais nécessaire.
"Bien entendu, certains des alliés assumant une part importante (de la mission) commencent à se demander s'il serait possible d'élargir un peu la participation", a-t-il dit lundi.
L'appel d'Anders Fogh Rasmussen a été largement relayé par le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, à son arrivée à Bruxelles. La France devrait lui emboiter le pas.
Un responsable américain a de son côté prévenu mardi que les équipages de combat commençaient à être fatigués et que les coûts de maintenance s'accumulaient.
A l'heure actuelle, seuls huit Etats membres de l'Otan sur 28 participent aux opérations en Libye. La France et la Grande-Bretagne assurent le principal du travail.
Même si plusieurs sources de haut rang au sein de l'Otan ont assuré au cours des dernières heures que les frappes en Libye avaient largement affaibli les forces de Mouammar Kadhafi, des analystes estiment que le conflit pourrait se poursuivre durant encore plusieurs mois.
L'intensification des bombardements, notamment sur Tripoli, ces derniers jours et l'entrée en jeu d'hélicoptères de combat français et britanniques ne devraient d'ailleurs pas changer fondamentalement la donne, estiment-ils.
La faiblesse relative des rebelles libyens et le fait que les Alliés aient exclu d'envoyer des troupes au sol n'offrent aucune garantie sur une fin du conflit en septembre, date avancée la semaine dernière par le secrétaire général de l'Otan.
Ce dernier a aussi souligné qu'il ne voyait pas l'Otan occuper un rôle de premier plan après le départ du colonel Kadhafi, même si l'Alliance est prête à fournir un appui en terme de formation des troupes de sécurité.
L'amiral américain Samuel Locklear, qui commande le centre d'opérations de Naples d'où sont conduites les opérations en Libye, a toutefois indiqué qu'une petite force des Nations unies, de l'UE et de l'Otan pourrait être nécessaire pour assurer la transition vers la démocratie.
Un diplomate à l'Alliance a fait valoir mardi que les Alliés étaient inquiets des risques de déstabilisation pour l'ensemble du Sahel si la Libye était en proie à l'instabilité.
Par Reuters
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