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L’Algérie en voie de devenir un pôle régional pour la production de médicaments

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  • L’Algérie en voie de devenir un pôle régional pour la production de médicaments

    Mercredi 8 juin à 20:07

    L’Algérie est en voie de devenir un pôle régional en matière de biotechnologie et de production de médicaments, en vertu d’un protocole d’accord algéro-américain qui doit être signé jeudi.

    A l’image de Singapour, en Asie, et de l’Irlande, en Europe, l’Algérie devrait être le nouveau pôle de l’industrie biopharmaceutique qui couvrira le Moyen-Orient et l’ensemble de l’Afrique, dont les pays du Maghreb, ont indiqué mercredi à Alger des participants, dont des membres du gouvernement algérien, au Forum Santé Algérie-USA 2011.

    “Les Américains ont évalué le marché algérien et le considèrent dorénavant comme le futur Singapour de la région”, a affirmé le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’Investissement, M. Mohamed Benmeradi.

    Toutefois, les entreprises américaines ont appelé l’Algérie à revoir la réglementation régissant l’investissement, notamment la règle des 51/49 dont elles demandent l’allègement pour les secteurs hors hydrocarbures.

    A cette égard, l’Algérie oeuvre à convaincre ses partenaires américains que la législation algérienne “n’est pas contraignante” et expliquer “concrètement” qu’elle est la capacité de son marché intérieur.

    M. Benmeradi a ainsi invité les acteurs de la filière pharmaceutique et biopharmaceutrique étrangères notamment américaines à se rapprocher, à explorer et à étudier les montages de partenariat pouvant démarrer rapidement et générer des richesses et des avantages mutuellement bénéfiques.

    De son côté, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a indiqué que l’accord, qui sera signé par les ministères de l’Industrie et de la Santé et des groupes pharmaceutiques américains, permettra le transfert en Algérie de la biotechnologie des grands laboratoires mondiaux dont les Etats-Unis d’Amérique sont les leaders.

    M. Ould Abbès a affirmé, en outre, que les pouvoirs publics “accompagneront”, par des mesures législatives et réglementaires, l’investissement dans le domaine de la fabrication des médicaments innovants issus des biotechnologies et le transfert de technologie, qu’il s’agisse de recherche-développement ou de production industrielle.

    Il a assuré que “tout obstacle ou frein au développement dans ce domaine sera traité avec toute la diligence et la célérité voulues”. Pour le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), M. Smaïl Chikhoune, les grands groupes américains, en vertu de cet accord, “s’engagent” à faire de la recherche et développement en Algérie dans les domaines de la biotechnologie et de l’industrie pharmaceutique. Pour sa part, l’Algérie devrait, selon lui, créer une ville susceptible d’accueillir les futurs laboratoires de recherche et les unités de production des médicaments en partenariat avec ces groupes américains.

    Concernant les motivations de cette proposition américaine, M. Chikhoune a expliqué que les responsables de la dizaine d’entreprises américaines déjà implantées sur le marché algérien du médicament et de la biotechnologie ont constaté un “accroissement” dans les chiffres des dépenses publiques dans le secteur de la santé.

    Selon lui, ces groupes pharmaceutiques américains, “qui consacrent chaque année quelque 100 milliards de dollars à la recherche et développement”, souhaitent faire de l’Algérie une plaque tournante pour la région MENA (Moyen orient et Afrique du Nord).


    “Ils veulent reproduire l’expérience que les Etats-Unis ont menée à Singapour où l’Etat avait mis à leur disposition les infrastructures”, a-t-il ajouté, assurant qu’en cas d’aboutissement de ces projets, l’Algérie deviendrait une destination mondiale pour la recherche et le développement puisque le climat d’investissement “y est favorable” et le potentiel humain “existe et permet de faire dans le transfert de technologie”.

    Le forum, qui doit se poursuivre jeudi, est dédié à la recherche-développement dans le domaine de la pharmacie et aux possibilités de coopération dans ce domaine entre l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique. Les échanges commerciaux entre l’Algérie et les Etats Unis, largement à l’avantage de l’Algérie, avaient atteint, en 2010, près de 16 milliards de dollars dont 13,7 milliards de dollars d’exportations algériennes et 2,1 milliards de dollars d’importations, selon les chiffres des Douanes algériennes


    **********

  • #2
    Franchement, j'aurai aimé y croire mais cela ne semble pas crédible lorsque l'ont constate le niveau d'approvisionnement à l'import et le réseau de distribution des pharmacie ou officines médicales publique national.

    Le journaliste à du forcer sur la THC

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    • #3
      cette histoire du 51-49 est une vrai contrainte à l'investissement
      je suis pret a arier qu'elle sera levée dans peu de temps
      comme l'obligation du credoc
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        cette histoire du 51-49 est une vrai contrainte à l'investissement
        je suis pret a arier qu'elle sera levée dans peu de temps
        comme l'obligation du credoc
        plutot une nouvelle loi pour faire passer les derrogation

        Commentaire


        • #5
          c'est très possible, l'algerie a la plus grosse entreprise du maghreb (saidal) en pleine croissance et surtout le plus gros marché des médicaments loin devant le maroc et tunisie. les besoins sont immenses et l'algerie a tout a gagner a devenir un pole d'excellence dans la région.

          pour une fois, je pense que ca va le faire car l'algerie possède tout pour y arriver.et surtout un marché africain a notre portée.on peut produire a bas cout pour tout le continent .

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          • #6
            oui sanofi va s'y installer et d'autres vont suivre

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            • #7
              Voici un lien du classement africain de la chimie et la pharmacie.. Saidal n'en fait pas partie.. Il y a d'abord un laboratoire sud africain.. en 2eme position La pharmacie Centrale Tunisienne qui ne devrait pas normalement être classé car c'est l'état tunisien qui centralisent tous les achats de médicaments du pays.. viennent ensuite Nigeria, egypte et Maroc..

              http://img483.imageshack.us/img483/5...tchimie1bd.jpg
              Dernière modification par mediteraneo, 09 juin 2011, 13h32.

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              • #8
                De bonnes augures au regard de ce qui a été fait à Singapour
                Singapour : le secteur biomédical, une priorité gouvernementale La poursuite de la politique de développement du secteur biomédical est confirmée.


                A Singapour, les sciences biomédicales désignent les secteurs pharmaceutique, technologies médicales (équipements médico-hospitaliers), biotechnologie et services de santé (laboratoires, essais cliniques).
                Les statistiques ou les communications officielles sur la biotechnologie englobent en fait les segments du secteur biomédical.


                Les biotechnologies sont une priorité gouvernementale

                Lancé en 2000, le plan de développement du secteur biomédical est bâti autour trois axes prioritaires : le développement du capital industriel sur 5 à 10 ans, le développement du capital humain sur 10 ans et le développement du capital intellectuel sur 10 à 15 ans.

                . Dans un premier temps, le gouvernement a injecté près d’un milliard SGD (500 M euros) dans la mise en place des infrastructures de recherche et de production, y compris l’aide à l’implantation de multinationales du secteur et le pôle de compétitivité Biopolis.
                . Dans un deuxième temps (2005-2010), une enveloppe de 1,5 Md SGD (750 M euros) a été allouée pour le développement de la recherche clinique, visant à faire de Singapour un centre incontournable d’essais cliniques.
                Ces chiffres concernent le seul secteur biomédical et sont à replacer dans le budget global alloué à la recherche, qui représente 2,5 Mds euros.


                Depuis lors, le secteur biomédical a quadruplé son chiffre d’affaires pour atteindre 23 Mds SGD en 2006, représentant plus de 5 % du PIB et employant 10.600 personnes.
                L’objectif de parvenir à 10% du PIB, 25 Mds SGD et 15 000 emplois en 2015 semble être en passe d’être réalisé avant cette date.
                Dix des plus grosses multinationales biopharmaceutiques ont investi dans des sites de production fabriquant des produits en vrac et produits finis. Il existe plus de 25 laboratoires de R & D dont ceux d’Eli Lilly, GSK et Novartis. Le secteur biomédical privé réalise plus de 40% des dépenses de R & D, soit 312 Msgd. L’industrie pharmaceutique représente 91% des résultats, générés principalement par les multinationales produisant à Singapour. En revanche, les créations d’emplois semblent davantage provenir des dispositifs médicaux.


                Les investissements des entreprises (unités de production ou centres de R&D) se sont élevés à 901 MSGD en 2006, et des projets ont été annoncés pour 2007 et 2008. Singapour a su attirer les multinationales par une politique d’incitation fiscale attractive et un respect de la propriété intellectuelle conformes aux standards des pays développés. Les investissements de GSK, par exemple, représentent 1,5 Md SGD. Le groupe a annoncé la construction d’une usine de vaccins qui sera opérationnelle en 2010. Novartis, de son côté, construit une usine d’antibiotiques dont l’investissement est estimé à 360 MSGD.

                - La multinationale américaine Eli Lilly annonce, sur les cinq prochaines années, un investissement de 150 MUSD dans son centre de R&D singapourien, qui deviendra le plus important centre de R&D du groupe au monde. En 2002, Eli Lilly était le premier groupe pharmaceutique à implanter un centre de recherche avec l'appui de l'administration singapourienne. Les recherches du centre de Singapour porteront sur l'oncologie et maladies métaboliques (cancer et diabète).


                - L'américain Genentech alloue une enveloppe de 140 MUSD à la construction d'une usine de fabrication de produits de base pour son médicament Lucentis. L'ouverture est programmée pour 2010 avec la création de 100 emplois.


                - Bavarian Nordic, société biopharmaceutique danoise, qui a ouvert un bureau de représentation en 2006, a retenu Singapour comme site potentiel pour l'implantation d'une unité de vaccins antivarioliques. La décision finale sera connue d'ici 12 mois. L'investissement représente un montant de 70 MUSD avec plus 100 emplois à la clé. Les vaccins seront destinés en priorité aux armées de la région et aux stocks constitués par les gouvernements en prévention d'une menace bioterroriste.

                - Bio-Rad Laboratories, fabricant américain de matériel de laboratoire et de diagnostic, installe une unité de production sur une surface de 2000m².

                L'effet d'entraînement sur les services est aussi important comme en témoignent deux exemples récents d'implantation :

                - TNT, société américaine de transport rapide, ouvre un centre logistique régional dédié aux sciences de la vie à Singapour.
                - SGS, société suisse de certification, s'est dotée d'un laboratoire de 450 m² (représentant un investissement de 12 MSGD), situé à proximité de Biopolis.

                A ceci, s'ajoute des prestataires de fournitures médicales pointues comme la banque de cellules souche Stem Cell Bank, créée par l'institut Bioprocessing Technology Institute (BTI) et installée à Biopolis. L'entreprise californienne Invitrogen, également établie à Biopolis, est un autre exemple de fournisseur de matériel et produits pour laboratoires, disposant de 300 catégories de produits sur une surface de 400 m²
                .

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                • #9
                  “Les Américains ont évalué le marché algérien et le considèrent dorénavant comme le futur Singapour de la région”
                  aprés l'algerie , japon de l'afrique
                  c'est l'algerie Singapour de la région
                  on verra

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                  • #10
                    aprés l'algerie , japon de l'afrique
                    c'est l'algerie Singapour de la région
                    on verra
                    C'est tout vu! La bureaucratie corrompue veillera à ce que ça n'arrive pas!
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                    • #11
                      C'est tout vu! La bureaucratie corrompue veillera à ce que ça n'arrive pas!
                      Surtout dans un pays où un ambassadeur du Danemark menace un citoyen Algérien par Ali tounsi.

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                      • #12
                        Surtout dans un pays où un ambassadeur du Danemark menace un citoyen Algérien par Ali tounsi
                        Normal Moloud!
                        C'est pas un simple citoyen qui te délivre des visas pour l'Europe!!!
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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