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L'Egypte obtient l'accord du FMI pour un prêt de 3 milliards de dollars

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    L'Egypte obtient l'accord du FMI pour un prêt de 3 milliards de dollars

    L'Egypte a annoncé dimanche avoir obtenu l'accord du Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 3 milliards de dollars sur 12 mois devant l'aider à redresser son économie, fragilisée après la révolte populaire qui a renversé le président Hosni Moubarak en février.

    L'Egypte a annoncé dimanche avoir obtenu l'accord du Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 3 milliards de dollars sur 12 mois devant l'aider à redresser son économie, fragilisée après la révolte populaire qui a renversé le président Hosni Moubarak en février.
    "L'Egypte annonce la fin des négociations avec le FMI et la conclusion d'un accord avec le Fonds pour relancer l'économie égyptienne", a déclaré le ministre égyptien des Finances Samir Radwane lors d'une conférence de presse au Caire.

    L'accord porte sur "un prêt de 3 milliards de dollars sur 12 mois (...) à un taux d'intérêt de 1,5%", a-t-il ajouté, en précisant que le prêt servirait à combler en partie un déficit budgétaire de 28 milliards de dollars.
    La période de grâce est de trois ans et trois mois et l'Egypte aura ensuite 5 ans pour rembourser le prêt.
    "Nous sommes engagés à soutenir l'Egypte", a pour sa part indiqué Ratna Sahay, la directrice adjointe du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI et chef de sa délégation au Caire, selon une traduction en arabe de ses propos.
    "Nous sommes conscients des pressions sur les ressources (de l'Etat), en particulier concernant les transferts d'argent des travailleurs à l'étranger et le tourisme", a-t-elle dit.

    L'économie égyptienne, qui dépend en grande partie du tourisme, a été durement touchée pendant et après le soulèvement populaire de janvier-février.

    Des dizaines de milliers de travailleurs égyptiens en Libye, qui envoyaient de l'argent à leur famille en Egypte, ont en outre dû fuir le conflit dans le pays voisin.

    "Je salue l'engagement des autorités égyptiennes envers des réformes structurelles durables", a commenté le directeur général du FMI par intérim, John Lipsky, dans un communiqué, notant que l'accord serait présenté pour approbation au conseil exécutif du Fonds en juillet.
    Le FMI avait annoncé le 12 mai avoir reçu une demande de prêt de la part de l'Egypte.
    Le gouvernement égyptien estime entre 10 et 12 milliards de dollars les besoins de financement de la part de la communauté internationale d'ici mi-2012, dont la moitié environ de la part du FMI et de la Banque mondiale.

    D'après l'Egypte, deux pays du Golfe vont en outre aider au redressement de son économie: le Qatar avec des investissements de 10 milliards de dollars et l'Arabie Saoudite, avec près de quatre milliards de dollars d'aide sous forme de prêts à long terme et de dons.
    "L'accord entre l'Egypte et le FMI est très positif. L'Egypte a obtenu les prêts dont elle a besoin pour financer son déficit budgétaire à des conditions très avantageuses, surtout concernant la période de grâce et le taux d'intérêt", a estimé Mahmoud Abdel Fadil, professeur d'économie à l'Université du Caire.

    Jeudi, le FMI avait salué les réformes sociales annoncées mercredi par le gouvernement égyptien.
    "Les mesures vont dans la bonne direction, celle d'un soutien à la reprise économique, de la création d'emplois et de l'assistance aux ménages à faible revenu, tout en maintenant la stabilité macroéconomique", avait écrit le FMI.
    M. Radwane avait annoncé que le salaire minimum mensuel, qui avait été revu -légèrement- en novembre pour la première fois depuis 1984, allait être relevé de 75% à partir de juillet, à 700 livres égyptiennes (environ 82 euros).

    Il a promis que le salaire minimum serait ensuite relevé "graduellement" dans les cinq ans à venir jusqu'à 1.200 livres (140 euros environ).
    L'état de l'économie égyptienne reste préoccupant près de quatre mois après la démission sous la pression populaire de M. Moubarak.
    L'inflation est en hausse et le secteur vital du tourisme, autrefois en pleine expansion, a été frappé de plein fouet, avec 2,27 milliards de dollars de recettes perdues depuis le début de l'année.

    lavieeco
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