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Américains et Algériens créent un pôle international de biotechnologie

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    Un protocole d’accord pour la création en Algérie d’un pôle international de biotechnologie et de production de médicaments devra être signé aujourd’hui à Alger entre les ministères de l’Industrie et de la Santé et des groupes pharmaceutiques américains, annonce mercredi le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), M. Smaïl Chikhoune. «En vertu de cet accord, les grands groupes américains s’engagent à faire beaucoup de recherche et développement en Algérie dans les domaines de la biotechnologie et de l’industrie pharmaceutique», a expliqué M. Smaïl Chikhoune dans une déclaration à l’APS en marge du premier Forum algéro-américain de la santé et de l’industrie pharmaceutique. De son côté, l’Algérie devrait, selon lui, «créer une ville susceptible d’accueillir les futurs laboratoires de recherche et les unités de production des médicaments en partenariat avec ces groupes américains». «L’Algérie devrait aussi revoir sa réglementation régissant l’investissement, notamment la règle des 51/49% qui doit être allégée pour les secteurs hors hydrocarbures», a-t-il estimé. Concernant les motivations de cette proposition américaine, M. Chikhoune a expliqué que «les hauts responsables de la dizaine d’entreprises américaines déjà implantées sur le marché algérien du médicament et de la biotechnologie ont constaté un accroissement dans les chiffres des dépenses publiques dans le secteur de la santé». Selon lui, «ces groupes pharmaceutiques américains, qui consacrent chaque année quelque 100 milliards de dollars à la recherche et développement, souhaitent faire de l’Algérie une plaque tournante pour la région du Moyen orient et de l’Afrique du nord». «Ils veulent reproduire l’expérience que les Etats-Unis ont menée à Singapour où l’Etat avait mis à leur disposition les infrastructures», a-t-il ajouté. «Si ces projets aboutissent, l’Algérie va devenir une destination mondiale pour la recherche et le développement puisque le climat d’investissement y est favorable et le potentiel humain existe pour faire du transfert de technologie», a-t-il souligné. M. Chikhoune a affirmé, par ailleurs, que les chercheurs et les scientifiques algériens seront associés à ces projets qui permettront, selon lui, la création de «beaucoup d’emplois». S’agissant des relations économiques algéro-américaines, le président de l’USABC a relevé que près de 97% des échanges commerciaux entre les deux pays sont des produits hydrocarbures. Hors hydrocarbures, l’Algérie n’exporte vers les Etats-Unis qui est son premier client, que 500 millions de dollars par an, selon lui. Les échanges entre l’Algérie et les Etats Unis ont atteint près de 16 milliards de dollars en 2010, dont 13,7 milliards de dollars d’exportations algériennes vers les USA et plus de 2,1 milliards de dollars d’importations, selon les chiffres des Douanes algériennes.
    R.F.

    le financier
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