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Nouvelle Constitution au Maroc: Un président du gouvernement

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  • Nouvelle Constitution au Maroc: Un président du gouvernement

    Nouvelle Constitution: Un président du gouvernement Il remplacerait le Premier ministre
    Attributions plus larges à la Chambre des représentants
    Le médiateur et le président du CNDH au Conseil supérieur de la magistrature



    Abdeltif Menouni, président de la Commission consultative pour la révision de la Constitution, pourra remettre au Souverain la copie de la nouvelle loi fondamentale dans les délais
    (Ph. Bziouat)





    MOHAMED Moâtassim est dans les temps. La dernière réunion du comité de suivi politique de mardi dernier a été éprouvante pour ses membres: 10 heures non-stop. Ses membres ont écouté l’exposé de Abdeltif Menouni axé sur les grandes lignes de la nouvelle Constitution. Ses membres ont formulé des propositions dont certaines seront introduites dans la mouture que le président de la Commission soumettra au Souverain avant le 15 de ce mois. Les partis politiques s’attendent à ce que le contenu définitif de la nouvelle Constitution fasse l’objet d’un discours royal. Un discours qui donnera le coup d’envoi de la campagne en faveur du «oui» lors du référendum.

    L’amazigh, langue officielle

    De l’avis des membres du comité, la version présentée mardi est qualifiée de «révolutionnaire». C’est toute l’architecture institutionnelle qui va changer. Le Souverain sera le représentant suprême de l’Etat (et non de la nation). L’amazigh sera érigé en langue officielle. Beaucoup de changements auront lieu, notamment au niveau de la séparation des pouvoirs. Ainsi, le poste de Premier ministre va disparaître pour laisser la place au président du gouvernement, qui sera issu de la majorité. En effet, il sera choisi du parti politique qui arrivera en tête des élections législatives. C’est lui qui nommera aux postes de responsabilité de l’Etat. C’est le président du gouvernement qui nommera les walis, les gouverneurs, les ambassadeurs et dans les postes clés des entreprises publiques. Il le fera avec l’accord du Souverain. Quant aux autres fonctions qui vont du secrétaire général d’un ministère au directeur, elles relèveront de la seule compétence du président du gouvernement. Ces décisions seront prises au niveau du Conseil de gouvernement qui sera constitutionnalisé. D’ailleurs, il pourra présider le Conseil des ministres, après l’accord du Souverain et avec un ordre du jour déterminé à l’avance.
    Ce président aura du pouvoir sur ses ministres qu’il choisira. Il pourra s’en défaire quand il le voudra.
    Le pouvoir du Parlement sera également renforcé, avec une prééminence de la Chambre des représentants. Celle des conseillers se limitera à une représentativité territoriale comme l’a indiqué le Souverain dans son discours le 9 mars. Cependant, certains partis ont profité de la tenue du comité de suivi politique pour suggérer le maintien des syndicats au niveau de la Chambre des conseillers au lieu de les transférer au Conseil économique et social.
    En tout cas, les attributions de la Chambre des représentants seront renforcées. Cette Chambre pourra légiférer dans 40 domaines au lieu de 9 actuellement. De même, une commission d’enquête parlementaire pourra être constituée avec seulement le cinquième des députés. Un tiers de l’hémicycle suffira à présenter une motion de censure et faire tomber le gouvernement contre la majorité absolue actuellement. Toujours sur le registre de l’équilibre au sein de la Chambre des représentants, l’opposition devrait présider au moins deux commissions permanentes.
    Le pouvoir judiciaire n’est pas en reste. Ainsi, le ministre de la Justice ne présidera plus le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) au nom du Roi comme en vigueur actuellement. C’est le Souverain qui assurera cette mission. Autre nouveauté dans la composition du Conseil, l’arrivée de nouveaux acteurs comme le médiateur ou le président du Conseil national des droits de l’homme. Pour encourager la promotion de la femme, les auteurs de la nouvelle Constitution ont introduit la liste nationale à l’image de ce qui a été fait pour le Parlement. Ainsi, des femmes juges vont intégrer le CSM.
    La Commission Menouni a innové sur un autre registre. Il s’agit de la création du Conseil national de la sécurité. Cette instance, une des recommandations de l’Instance équité et réconciliation, ne sera pas composée uniquement des sécuritaires, précise une source proche du dossier. En attendant une loi organique, le Conseil rassemblera notamment le Premier ministre, les ministres concernés et d’autres personnalités. C’est une sorte de centre d’études stratégiques, un espace de contact et de concertation pour accompagner l’action de l’Etat.
    Quant au fameux article 19, il a été dilué. Ainsi, le Souverain conservera le titre de Commandeur des croyants, lié à la légitimité religieuse et historique. Le Roi pourra toujours être source de dahirs mais uniquement dans le domaine religieux. Toute autre législation reviendra exclusivement au Parlement.

    Mohamed CHAOUI
    L'Economiste

  • #2
    Interessant de voir comment le fait que le Maroc va etre le premier pays maghrebin a reconnaitre l'Amazigh en tant que langue nationale va etre vecu en Algerie, pays de l'autodetermination des peuples? Surtout en Kabylie?

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    • #3
      Ce qui est cool c'est qu'on aura un roi et un président comme en Espagne.

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      • #4
        Hassan II doit se retourner dans sa tombe !!!

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        • #5
          Interessant de voir comment le fait que le Maroc va etre le premier pays maghrebin a reconnaitre l'Amazigh en tant que langue nationale va etre vecu en Algerie, pays de l'autodetermination des peuples? Surtout en Kabylie?
          Tu es en retard


          __________________________________________________ _____

          CONSTITUTION
          DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


          JORADP N°76 du 8 décembre 1996
          modifiée par :
          Loi n°02-03 du 10 avril 2002 JORADP N°25 du 14 avril 2002
          Loi n°08-19 du 15 novembre 2008 JORADP N°63 du 16 novembre 2008

          Art. 3 bis- Tamazight est également langue nationale.
          L'Etat oeuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en usage sur le territoire national.
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            officielle ou nationale ?

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            • #7
              @bledard
              C'est quoi ca ''langue nationale''?!!! c'est une blague....

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              • #8
                Bien sur, c'est joli sur papier, sur le terrain, ca a donne le printemps berbere avec plus de 100 morts... "Diversite linguistique" est la facon de dire aux kabyles "causez toujours" et de descendre les chars quand ils revendiquent leur identite.

                A mon avis, le MAK va utiliser cette nouvelle pour rallier encore plus de troupes pour l'autodetermination du peuple kabyle opprime.
                Dernière modification par conan, 10 juin 2011, 14h08.

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                • #9
                  officielle ou nationale ?
                  ah non pas officielle.....

                  officielle veut dire que tous les supports de l'etat doivent etre rédigés en tamazight.

                  je ne pense pas que ça soit possible
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                  Commentaire


                  • #10
                    ah non pas officielle.....

                    officielle veut dire que tous les supports de l'etat doivent etre rédigés en tamazight.

                    je ne pense pas que ça soit possible

                    pourquoi pas ?

                    Commentaire


                    • #11
                      ah non pas officielle.....

                      officielle veut dire que tous les supports de l'etat doivent etre rédigés en tamazight.

                      je ne pense pas que ça soit possible

                      L'Afrique du Sud, 11 langue officielle..

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                      • #12
                        Tu es en retard

                        Bledard

                        En retard de quoi ??

                        La constitution algérienne entière ( et non pas l'art 3 Bis ) est une mascarade qui n'a aucun effet sur la vie du citoyen algérien !!!...

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                        • #13
                          Le Maroc a aussi la langue Amazigh comme langue nationale.

                          Mais Officiel ?C'est du nouveau dans la région

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                          • #14
                            Si le tout va être accepté par le Roi, on peut dire que le Maroc devient la première démocratie du monde arabe... Mabrouk, et Bravo aux jeunes qui ont fait la pression sur le Roi.

                            Bouteflika n'a pas le choix de faire autant sinon plus!

                            Vive le maghreb.

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                            • #15
                              avec un abbas fassi qu'est ce que ça change qu'on lui colle le titre de président du gouvernement ou premier ministre

                              il restera une calamité

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