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Révolte en Syroe: Israël partagé entre espoir et inquiétude

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  • Révolte en Syroe: Israël partagé entre espoir et inquiétude

    Les dirigeants israéliens ont du mal à savoir s’ils doivent se réjouir ou s’alarmer de la chute possible de Bachar al-Assad. Sur le papier pourtant, la déstabilisation du régime syrien aurait dû les réjouir au plus haut point.

    Le président syrien est un des principaux partenaires de « l’axe du mal ». Il est allié à Iran, au Hezbollah, la milice chiite libanaise, et aux islamistes palestiniens du Hamas, les principaux ennemis de l’Etat hébreu.

    La Syrie dispose en outre d’un arsenal d’armes chimiques et bactériologiques ainsi que des missiles capables d’atteindre n’importe quel point du territoire israélien.

    « Assad reste le meilleur garant de la sécurité d'Israël»

    Mais Bachar al-Assad a suivi l’exemple de son père le président Hafez al-Assad en maintenant depuis près de 40 ans un calme total sur la ligne de cessez-le-feu, qui sert de frontière entre les deux pays sur le plateau du Golan, une région conquise sur la Syrie par Israël.

    Cette politique a toutefois été remise en cause à deux reprises ces dernières semaines lorsque la police syrienne a permis à des centaines de manifestants palestiniens de s’approcher de la ligne de cessez-le-feu pour tenter de s’infiltrer en Israël.

    L’armée israélienne les a empêchés de passer. Bilan : une vingtaine de morts et des dizaines de blessés (DNA du 6 juin 2011). A cette occasion, certains commentateurs israéliens ont évoqué la possibilité que Bachar al-Assad se livre à une provocation délibérée en vue de déclencher un conflit armé avec Israël et détourner ainsi l’attention du monde des crimes commis par son régime.

    « Trop de sang a été versé, plus personne ne peut croire à ce genre de manœuvre désespérée. En revanche, Bachar al-Assad reste le meilleur garant de la sécurité le long de notre frontière sur le Golan », estime Uzi Rabi, spécialiste du Moyen-Orient à l’université de Tel Aviv.

    Toute la question est en effet de savoir si, après une destitution de Bachar al-Assad, l’alternative ne sera pas pire pour Israël. Comme le souligne un diplomate, si ce scénario se réalise la Syrie « connaîtra une période d’instabilité et de désordre ».

    DNA

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