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Pauvre algerie ...!!!!!!
Jeudi, Khaled Bounedjma, SG de la Coordination nationale des enfants de chouhada, a animé un rassemblement de ses adhérents dans la salle de cinéma Doui d’Aïn Defla pour leur rendre compte des résultats des démarches qu’il a effectuées auprès des hautes autorités du pays, auprès desquelles, dit-il, il a plaidé leur cause et l’application de la loi sur le statut du chahid, notamment dans ses articles 25 et 44.
«On a dit beaucoup de choses sur Bounedjma… et que j’étais le joueur du bendir pour Bouteflika», a-t-il déclaré en guise d’introduction à sa longue allocution. «Le rassemblement tenu et auquel j’ai participé, sous la pluie, avec vous, à Alger le 22 mai, a porté ses fruits puis que le président y a été sensible en instruisant les ministres concernés pour que nos doléances soient concrétisées.» «Si nous avons obtenu cela, c’est parce que nous n’avons pas voulu répondre aux provocations qui nous incitaient à occuper la rue comme les autres mouvements », déclarera-t-il. En ajoutant : «J’avais raison de ne pas avoir écouté ces sirènes qui ne cherchaient qu’à créer la fawdha pour déstabiliser le pays… nous, nous obéissons aux principes de Novembre.» Il rappelle ce qu’avait dit le SG de wilaya de la Coordination à propos des promesses que le wali lui aurait faites la veille, après un entretien qui a duré jusque tard dans la nuit, à savoir qu’«il avait instruit les chefs de daïra récalcitrants pour l’attribution de quotas de 20 % des logements sociaux aux enfants de chouhada qu’une réunion de la commission d’attribution de 200 licences de taxi et d’exploitation de café, allait avoir lieu l’après-midi de jeudi à 14 h et quant aux concessions de terres agricoles, il fallait patienter jusqu'à ce que tous les dossiers soient déposés, recensés et étudiés». Bounedjma, faisant preuve d’une grande assurance, comme conscient de la force et du poids de la pression exercée par la Coordination, va plus loin : «Je vous promets que d’ici la fin juin, vous aurez tout… sinon vous aurez le droit de dire que Bounedjma est un menteur… car vous ne savez pas ce que je sais.» Par ailleurs, il rassure celui qu’il veut tranquiliser. «Nous ne sortirons plus dans la rue...». Haranguant son auditoire, il lui demande de prendre conscience de la situation qui prévaut dans d’autres pays. «Regardez ce qui se passe chez nos voisins libyens, tunisiens et autres syriens… Maintenant ils regrettent et repartent à zéro.» Faisant dans la politique internationale, il évoque la loi sur la criminalisation du colonialisme. «Nous ne cesserons de voir la France condamnée pour les crimes qu’elle a commis en Algérie.» Il allait achever son discours quand des voix s’élèvent dans l’assistance. «Ce ne sont que des paroles, parce que moi et mes enfants avons faim et mourons de faim», dit quelqu’un que Bounedjma tente de calmer, en vain. Il finit par l’inviter à monter sur le podium mais tout de suite, il est confondu par des témoignages. «Il possède déjà deux parcelles agricoles et prétend mourir de faim lui et ses enfants.» Un autre se lève pour déclarer avec véhémence qu’il a dû emprunter 50 DA pour payer son voyage pour venir au rassemblement. Lui aussi est vite reconnu par des membres de la coordination et confondu : «Il possède deux locaux commerciaux qu’il a loués.» Pour Bounedjma, ce sont des éléments envoyés par d’autres tendances pour porter atteinte à la crédibilité de la Coordination. Récupérant ces deux incidents à son profit, il dira : «Nous sommes à la veille d’échéances électorales et par là, on tente de nous récupérer… Nous ne faisons pas de politique... nous ne sommes pas un parti, soyez donc vigilants !»
Karim O.
le soir d'algerie
Jeudi, Khaled Bounedjma, SG de la Coordination nationale des enfants de chouhada, a animé un rassemblement de ses adhérents dans la salle de cinéma Doui d’Aïn Defla pour leur rendre compte des résultats des démarches qu’il a effectuées auprès des hautes autorités du pays, auprès desquelles, dit-il, il a plaidé leur cause et l’application de la loi sur le statut du chahid, notamment dans ses articles 25 et 44.
«On a dit beaucoup de choses sur Bounedjma… et que j’étais le joueur du bendir pour Bouteflika», a-t-il déclaré en guise d’introduction à sa longue allocution. «Le rassemblement tenu et auquel j’ai participé, sous la pluie, avec vous, à Alger le 22 mai, a porté ses fruits puis que le président y a été sensible en instruisant les ministres concernés pour que nos doléances soient concrétisées.» «Si nous avons obtenu cela, c’est parce que nous n’avons pas voulu répondre aux provocations qui nous incitaient à occuper la rue comme les autres mouvements », déclarera-t-il. En ajoutant : «J’avais raison de ne pas avoir écouté ces sirènes qui ne cherchaient qu’à créer la fawdha pour déstabiliser le pays… nous, nous obéissons aux principes de Novembre.» Il rappelle ce qu’avait dit le SG de wilaya de la Coordination à propos des promesses que le wali lui aurait faites la veille, après un entretien qui a duré jusque tard dans la nuit, à savoir qu’«il avait instruit les chefs de daïra récalcitrants pour l’attribution de quotas de 20 % des logements sociaux aux enfants de chouhada qu’une réunion de la commission d’attribution de 200 licences de taxi et d’exploitation de café, allait avoir lieu l’après-midi de jeudi à 14 h et quant aux concessions de terres agricoles, il fallait patienter jusqu'à ce que tous les dossiers soient déposés, recensés et étudiés». Bounedjma, faisant preuve d’une grande assurance, comme conscient de la force et du poids de la pression exercée par la Coordination, va plus loin : «Je vous promets que d’ici la fin juin, vous aurez tout… sinon vous aurez le droit de dire que Bounedjma est un menteur… car vous ne savez pas ce que je sais.» Par ailleurs, il rassure celui qu’il veut tranquiliser. «Nous ne sortirons plus dans la rue...». Haranguant son auditoire, il lui demande de prendre conscience de la situation qui prévaut dans d’autres pays. «Regardez ce qui se passe chez nos voisins libyens, tunisiens et autres syriens… Maintenant ils regrettent et repartent à zéro.» Faisant dans la politique internationale, il évoque la loi sur la criminalisation du colonialisme. «Nous ne cesserons de voir la France condamnée pour les crimes qu’elle a commis en Algérie.» Il allait achever son discours quand des voix s’élèvent dans l’assistance. «Ce ne sont que des paroles, parce que moi et mes enfants avons faim et mourons de faim», dit quelqu’un que Bounedjma tente de calmer, en vain. Il finit par l’inviter à monter sur le podium mais tout de suite, il est confondu par des témoignages. «Il possède déjà deux parcelles agricoles et prétend mourir de faim lui et ses enfants.» Un autre se lève pour déclarer avec véhémence qu’il a dû emprunter 50 DA pour payer son voyage pour venir au rassemblement. Lui aussi est vite reconnu par des membres de la coordination et confondu : «Il possède deux locaux commerciaux qu’il a loués.» Pour Bounedjma, ce sont des éléments envoyés par d’autres tendances pour porter atteinte à la crédibilité de la Coordination. Récupérant ces deux incidents à son profit, il dira : «Nous sommes à la veille d’échéances électorales et par là, on tente de nous récupérer… Nous ne faisons pas de politique... nous ne sommes pas un parti, soyez donc vigilants !»
Karim O.
le soir d'algerie
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