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Les femmes appellent à l'abrogation du code de la famille

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  • Les femmes appellent à l'abrogation du code de la famille

    Les associations féminines chez Bensalah
    S B
    Le Midi Libre : 12 - 06 - 2011
    L'abrogation du code de la famille, le renforcement de la présence des femmes aux postes de responsabilité, la protection de la jeunesse sont les principales propositions formulées par les associations de femmes, qui étaient les hôtes de l'instance des réformes politiques hier vendredi. Akila Ouared, présidente de l'Association pour la défense et la promotion des droits de la femme (ADPDF) a plaidé pour l'égalité des droits entre les femmes et les hommes comme le stipule clairement la Constitution. Elle a appelé pour l'abrogation du code de la famille qui est «une loi contraire à la Constitution». «C'est un code qui considère la femme comme mineure à vie» a-t-elle regretté. Pour elle, les femmes ont prouvé leurs compétences et occupent aujourd'hui des postes de responsabilité importants «elles n'ont, malheureusement pas, les mêmes droits que les hommes» dira-t-elle lors d'une déclaration faite à l'issue de sa rencontre avec la commission de consultation politique. La présidente a également dénoncé la violence à l'égard des femmes, et s'est interrogée «au nom de quelle loi des hommes se permettent-ils de frapper des femmes jusqu'à la mort». Akila Ouared a appelé à la modernisation de l'enseignement et de l'école algérienne qui doit inculquer aux enfants le respect de la femme. La présidente de l'ADPDF a abordé avec la commission les problèmes des jeunes Algériens et regrettent l'ampleur qu'a pris la harga et les solutions absurdes qui ont été trouvés par les pouvoirs publics. «Nos jeunes veulent quitter le pays par tous les moyens. Ils s'aventurent dans la harga. Ils courent le risque de mourir dans la mer ou sont confrontés à la prison si jamais ils sont sauvés. Cela fait mal. Ce n'est pas normal pour un pays qui a des moyens et l'or noir» a-t-elle souligné. Mme Ouared a évoqué le nouveau phénomène d'immolation «nous n'avons combattu pour voir nos jeunes s'immoler» a-t-elle indiqué. Elle a plaidé pour le renforcement des aides des associations formant la société civile qui «confrontent toutes sortes de problèmes». Nafissa Lahrech, présidente de l'Association nationale de la femme dans la communication (ANFC) a estimé l'instauration du système de quota pour la représentation des femmes dans les assemblées élue comme mesure provisoire en attendant l'application de la légalité constitutionnelle qui permettra aux femmes une participation dans tous les domaines. Pour ce qui est de la violence à l'égard des femmes, Mme Lahrech a plaidé pour la criminalisation de la violence à domicile dont sont victimes les femmes. L'ouverture du champ audiovisuel demeure une nécessité pour promouvoir la démocratie. L'association de l'ANFC a appelé à la mise en place des conditions pour faciliter le travail des journalistes et à la promotion de leurs droits socioprofessionnels. Elle a plaidé pour d'avantage d'aides aux associations et à leur permettre une plus grande liberté, une meilleure flexibilité et dynamisme à travers la réduction des mesures bureaucratiques qui entravent leur action sur le terrain. Mme Lahrech a appelé à l'implication de la femme dans les partis politiques. Elle impose comme conditions la lutte contre le harcèlement au sein des formations politiques et le respect de la femme. La révision du code de la famille et l'application des analyses de l'ADN pour la protection des enfants abandonnés ont été les autres propositions formulées par l'ANFC. Badiâa Satour, présidente de l'association «Rachda» a abondé dans le même sens en appelant à l'accélération des procédures mises en place pour obliger les partis politiques à intégrer les femmes dans les listes électorales avec un taux d'au-moins de 30% de femmes dans les assemblées. Comme elle a plaidé pour l'abrogation du code de la famille laissant la gestion de la vie civile au code des procédures civiles. Mme Satour a plaidé pour une plus grande représentation de femmes dans le gouvernement. Les réformes des secteurs de l'éducation et de la justice doivent être reconduites et mises au goût du jour, selon cette association qui plaide également pour l'ouverture des médias et la présence en force des jeunes au sein des centres de décisions. Nadia Drid, présidente de l'Association de la promotion et la protection de la femme et des jeunes a misé sur la jeunesse à qui il faut donner plus de droits et de protection. Elle dénonce par ailleurs, la floraison de partis politiques qui n'ont aucun impact sur la société. Nadia Drid estime que les médias ne doivent pas être soumis à des pressions, elle réclame une justice indépendante au service des citoyens et une lutte contre la corruption et la bureaucratie.
    Dernière modification par nacer-eddine06, 12 juin 2011, 21h00.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    salam

    abrogation!! non on appel pas a ça, quelques amendements ça sera bien!!

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    • #3
      Solas !! est ce que tu peut aérer ton texte !! Merci
      And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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      • #4
        Cela fait des années que les femmes appellent à l'abrogation de ce code.
        Je ne sais pas qu'est ce qu'il faudrait pour en venir à bout, les dégats continuent...
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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        • #5
          C'est pas pour demain que ça va se faire.

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          • #6
            Galaad ca dépend des femmes, si elles veulent se bouger ou pas...
            Les machos ne donnent jamais rien, il faut tout leur arracher.
            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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            • #7
              J'arrive pas à lire ce texte avec ce caractère bizarre. Ça fait mal aux yeux.

              C'est quoi le résumé?

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              • #8
                Plaidoyer pour l'abrogation du code de la famille

                K A
                Horizons : 11 - 06 - 2011
                Photo : Fouad S. L'Instance de consultations sur les réformes politiques a reçu, hier, une délégation de quatre organisations de femmes activant au sein de la société civile. Dans des déclarations à la presse au sortir de leur audience avec la commission de M. Abdelkader Bensalah, les présidentes de ces associations ont mis l'accent sur la nécessité de conférer aux femmes les droits que leur garantit la loi fondamentale du pays. La présidente de l'Association femmes en communication, Mme Nafissa Lahrache, a ainsi préconisé l'adoption du système des quotas en faveur des femmes au sein des assemblées élues, «à titre transitoire», en attendant la «consécration» de l'égalité entre les deux sexes, «comme stipulé dans la Constitution». Mme Lahrache a également appelé à «pénaliser» la violence conjugale subie par les femmes, estimant que plusieurs d'entre elles souffraient «en silence». Dans le même sens, la présidente de l'Association promotion et défense des droits de la femme, Mme Akila Ouared, a appelé à «l'application» de la Constitution, notamment dans son volet conférant aux femmes les mêmes droits et devoirs que les hommes. Relevant que «certaines lois se contredisaient dans leur contenu avec la Constitution», Mme Ouared a appelé à «l'abrogation du code de la famille». Dans le même sillage, la présidente du Rassemblement algérien contre la hogra et pour le droit des Algériennes (Rachda), Mme Badia Sator, a préconisé la présence de plus de femmes au sein du gouvernement. Réitérant «la nécessité d'abroger le code de la famille et l'application du système des quotas dans les assemblées élues» en faveur de cette frange de la société, en plus de l'ouverture du champ audiovisuel, Mme Sator a considéré qu'il était temps d'associer les jeunes dans la prise de décisions et de prendre en charge leurs aspirations et préoccupations. Pour sa part, la présidente de l'Association nationale de la promotion de la femme et des jeunes, Mme Nadia Dridi, a suggéré de «valoriser» la place de la femme au sein de la société en soutenant l'action des associations représentant la société civile.
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  Le système des quotas je n'y crois pas car il ya toujours moyen de le contourner.
                  Par contre associer un travail d'éducation et de sensibilisation et un travail de législation en accordant aux femmes des droits tels que l'héritage, le droit de disposer de leurs vie (mariage, divorce...) et sanctionner de façon sévère les auteurs de violence contre les femmes, pourrait faire évoluer les choses dans le sens positif
                  Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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